Noël Casale est né en 1960 à Bastia d’un père corse et d’une mère espagnole. Il entre dès 16 ans dans la vie active et travaille pendant près de dix ans dans la marine marchande et sur le port de Marseille. C’est à Paris, à l’âge de 25 ans, qu’iI découvre le théâtre. Une vocation. Acteur, auteur et metteur en scène, fondateur et cheville ouvrière du Théâtre du Commun à Bastia, ses pièces et ses mises en scène ont non seulement été jouées plusieurs centaines de fois en Corse mais aussi dans de nombreuses régions françaises. Ces œuvres l’ont aussi conduit à travailler régulièrement en Italie, au Moyen-Orient et aux États-Unis. Son dernier livre, paru fin décembre, contient 4 pièces sur le thème de la ville de Bastia et un récit théâtral sur la vie de Jean Nicoli.
«J’ai écrit ces quatre pièces bastiaises de 1999 à 2009. Bastia l’hiver, intitulée initialement Clémence en 1999, Liberty Valance est mort en 2002, Forza Bastia en 2006 et Reprise d’un triomphe en 2009 » souligne l’auteur. «Depuis 2000, elles ont donné lieu à près de quatre cents représentations en Corse et à l’extérieur. En 2010, à l’occasion de leur programmation en intégrale à l’Espace Diamant à Ajaccio
et aux théâtres des Bernardines et de la Joliette Minoterie à Marseille, j’ai essayé de comprendre ce qui pouvait les relier les unes aux autres, outre le fait que leurs actions ont en commun de se dérouler à Bastia, de nos jours. Il m’a alors semblé que chacune d’elles mettait en jeu un rapport particulier que les gens de Bastia ont avec la parole. Parole retenue ou tue par la peur dans Bastia l’hiver, empêchée ou contrariée chez un homme entre deux âges par une mère et une grand-mère indisposées par ses récits de westerns ou complètement débridée dans Forza Bastia grâce à l’invraisemblable épopée sportive européenne du Sporting qui avait plongé Bastia, et la Corse, dans une liesse proche du délire. Enfin la parole est fantaisiste jusqu’aux limites d’une mythomanie inquiétante dans Reprise d’un triomphe. Et aujourd’hui, cette lecture me semble toujours d’actualité ».
Dans «La vie de Jean Nicoli », un récit théâtral, Noël Casale fait revivre l'itinéraire du grand résistant communiste en Corse, s’appuyant sur son Journal et des documents d'archives.
«J’ai écrit ces quatre pièces bastiaises de 1999 à 2009. Bastia l’hiver, intitulée initialement Clémence en 1999, Liberty Valance est mort en 2002, Forza Bastia en 2006 et Reprise d’un triomphe en 2009 » souligne l’auteur. «Depuis 2000, elles ont donné lieu à près de quatre cents représentations en Corse et à l’extérieur. En 2010, à l’occasion de leur programmation en intégrale à l’Espace Diamant à Ajaccio
et aux théâtres des Bernardines et de la Joliette Minoterie à Marseille, j’ai essayé de comprendre ce qui pouvait les relier les unes aux autres, outre le fait que leurs actions ont en commun de se dérouler à Bastia, de nos jours. Il m’a alors semblé que chacune d’elles mettait en jeu un rapport particulier que les gens de Bastia ont avec la parole. Parole retenue ou tue par la peur dans Bastia l’hiver, empêchée ou contrariée chez un homme entre deux âges par une mère et une grand-mère indisposées par ses récits de westerns ou complètement débridée dans Forza Bastia grâce à l’invraisemblable épopée sportive européenne du Sporting qui avait plongé Bastia, et la Corse, dans une liesse proche du délire. Enfin la parole est fantaisiste jusqu’aux limites d’une mythomanie inquiétante dans Reprise d’un triomphe. Et aujourd’hui, cette lecture me semble toujours d’actualité ».
Dans «La vie de Jean Nicoli », un récit théâtral, Noël Casale fait revivre l'itinéraire du grand résistant communiste en Corse, s’appuyant sur son Journal et des documents d'archives.