Paul-André Colombani, que vous souteniez, a complètement inversé la tendance entre les deux tours. Il avait près de 3 500 voix de retard sur François Filoni, il en a ce dimanche plus de 7 000 d’avance. Comment expliquez-vous cela ?
C’est d’abord le travail de chaque militant durant des jours, des nuits, qui a payé au-delà de toute espérance. C’est le rassemblement d’élus de toutes tendances qui nous a permis d’enclencher une dynamique inédite et époustouflante. C’est l’union des nationalistes, mais ce sont aussi d’autres forces libérales, progressistes qui, en se coalisant - non seulement pour faire barrage mais aussi pour accélérer l’adhésion à un projet - ont donné ce résultat. Donc ce soir, je suis très heureux. Et il y a une dynamique de fond qui a permis de dire non au RN, mais aussi oui à Paul-André Colombani et à Thérèse Malu-Pellegrinetti (sa suppléante).
Vous vous êtes personnellement beaucoup investi dans cette campagne. Dans votre ville de Portivechju, la participation a augmenté de dix points entre le premier et le second tour (à 69,1%). Qu’avez-vous dit aux Porto-Vecchiais ?
(Il sourit) J’ai souvent fait campagne pour Paul-André, davantage que pour moi-même, parce que c’est un type formidable, sans flagornerie. C’est quelqu’une d’une intégrité totale, d’une profonde honnêteté et d’une éthique irréprochable . Mais je ne vous cache pas qu’au soir du premier tour, on était groggy. On ne comprenait pas ce qui était en train de se passer sous nos yeux. Puis on a affiné les résultats et on a vu ces 7 000 voix de gauche et de Core in Fronte. On a bénéficié de l’implication totale de Paul-Félix Benedetti, Jean-Baptiste Luccioni, Jean-Baptiste Cucchi et de tant d’autres. On a ensuite vu ces milliers de gens qui n’avaient pas voté et qu’on est arrivé à convaincre de manière naturelle, responsable, de venir nous aider au second tour. Une chose est certaine, cette victoire signifie pour moi le début d’une nouvelle ère politique dans la circonscription, et au-delà, dans la Corse tout entière.
Au niveau national, le Nouveau Front populaire arrive en tête devant Ensemble et le Rassemblement national. Cela vous a surpris ?
Oui, je ne m’attendais pas à pareil résultat. Les choses sont pour nous limpides : nous étions contre le RN en Corse, nous sommes contre le RN partout ailleurs et je suis très heureux que des démocrates de tous horizons aient su lui faire barrage.
C’est d’abord le travail de chaque militant durant des jours, des nuits, qui a payé au-delà de toute espérance. C’est le rassemblement d’élus de toutes tendances qui nous a permis d’enclencher une dynamique inédite et époustouflante. C’est l’union des nationalistes, mais ce sont aussi d’autres forces libérales, progressistes qui, en se coalisant - non seulement pour faire barrage mais aussi pour accélérer l’adhésion à un projet - ont donné ce résultat. Donc ce soir, je suis très heureux. Et il y a une dynamique de fond qui a permis de dire non au RN, mais aussi oui à Paul-André Colombani et à Thérèse Malu-Pellegrinetti (sa suppléante).
Vous vous êtes personnellement beaucoup investi dans cette campagne. Dans votre ville de Portivechju, la participation a augmenté de dix points entre le premier et le second tour (à 69,1%). Qu’avez-vous dit aux Porto-Vecchiais ?
(Il sourit) J’ai souvent fait campagne pour Paul-André, davantage que pour moi-même, parce que c’est un type formidable, sans flagornerie. C’est quelqu’une d’une intégrité totale, d’une profonde honnêteté et d’une éthique irréprochable . Mais je ne vous cache pas qu’au soir du premier tour, on était groggy. On ne comprenait pas ce qui était en train de se passer sous nos yeux. Puis on a affiné les résultats et on a vu ces 7 000 voix de gauche et de Core in Fronte. On a bénéficié de l’implication totale de Paul-Félix Benedetti, Jean-Baptiste Luccioni, Jean-Baptiste Cucchi et de tant d’autres. On a ensuite vu ces milliers de gens qui n’avaient pas voté et qu’on est arrivé à convaincre de manière naturelle, responsable, de venir nous aider au second tour. Une chose est certaine, cette victoire signifie pour moi le début d’une nouvelle ère politique dans la circonscription, et au-delà, dans la Corse tout entière.
Au niveau national, le Nouveau Front populaire arrive en tête devant Ensemble et le Rassemblement national. Cela vous a surpris ?
Oui, je ne m’attendais pas à pareil résultat. Les choses sont pour nous limpides : nous étions contre le RN en Corse, nous sommes contre le RN partout ailleurs et je suis très heureux que des démocrates de tous horizons aient su lui faire barrage.
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