On se souvient que le 31 octobre dernier la jeunesse et la population du Burkina Faso, à la faveur d’un mouvement citoyen, chassaient Blaise Compaoré Président au pouvoir depuis l’assassinat de Thomas Sankara le 15 octobre 1987. Une véritable révolution et un réel espoir pour la société civile engagée pour le respect des droits fondamentaux à vivre digne et libre.
Un gouvernement de transition était mis en place, chargé d’organiser des élections dans un cadre démocratique. Ces élections présidentielles et législatives devaient avoir lieu le 11 octobre prochain.
Mercredi 16 septembre, après un coup d’état militaire perpétré par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), le général Gilbert Diendéré, patron du RSP, s’est autoproclamé Président d’une nouvelle entité, le Conseil national de la démocratie (CND). Cet homme fort de l’ancien régime, proche du Président déchu s’est construit de solides attaches en France et en Europe. En 2008 il a d’ailleurs été décoré de la légion d’honneur par Nicolas Sarkozy.
C’est aussi un homme au passé trouble, il a été le chef du commando qui a assassiné Thomas Sankara en 1987. Actuellement au Burkina Faso, de nouvelles enquêtes et investigations sur cet assassinat sont en cours. Après l’exhumation des restes supposés de Thomas Sankara et de ses compagnons, des 1ères conclusions devaient être rendues le jeudi 17 septembre par le tribunal militaire. Faut-il y voir l’une des raisons à ce coup d’état ?
L’association Per a Pace condamne avec la plus grande fermeté cet acte violent, meurtrier porté contre le peuple et la démocratie. Consciente de la gravité de la situation à travers le message du « Balai Citoyen », mouvement de la jeunesse et de la société civile au Burkina,qui appelle à « résister et à la désobéissance civile contre le coup d’état », Per a Pace interpelle la communauté internationale qui, sans langue de bois et arrière-pensée, doit prendre ses responsabilités pour isoler et condamner les putschistes, libérer les otages et rétablir au plus vite l’état de droit, la démocratie en permettant la poursuite du processus électoral mis en œuvre par le gouvernement de transition et voulu par le peuple. L’association Per a Pace qui intervient depuis de nombreuses années, dans le cadre de la solidarité et des échanges culturels avec les associations du Burkina Faso, (un film sera prochainement diffusé à ce sujet) a créé des liens d’amitié qui la porte à soutenir tous ceux qui s’engagent au quotidien et dans des situations difficiles et dangereuses à défendre le respect des droits humains et fondamentaux, (le droit à l’eau, le droit à la santé, le droit au travail...).
Nous appelons les citoyens de notre pays à peser de tout leur poids pour que la Paix et la
Justice l’emportent.
Un gouvernement de transition était mis en place, chargé d’organiser des élections dans un cadre démocratique. Ces élections présidentielles et législatives devaient avoir lieu le 11 octobre prochain.
Mercredi 16 septembre, après un coup d’état militaire perpétré par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), le général Gilbert Diendéré, patron du RSP, s’est autoproclamé Président d’une nouvelle entité, le Conseil national de la démocratie (CND). Cet homme fort de l’ancien régime, proche du Président déchu s’est construit de solides attaches en France et en Europe. En 2008 il a d’ailleurs été décoré de la légion d’honneur par Nicolas Sarkozy.
C’est aussi un homme au passé trouble, il a été le chef du commando qui a assassiné Thomas Sankara en 1987. Actuellement au Burkina Faso, de nouvelles enquêtes et investigations sur cet assassinat sont en cours. Après l’exhumation des restes supposés de Thomas Sankara et de ses compagnons, des 1ères conclusions devaient être rendues le jeudi 17 septembre par le tribunal militaire. Faut-il y voir l’une des raisons à ce coup d’état ?
L’association Per a Pace condamne avec la plus grande fermeté cet acte violent, meurtrier porté contre le peuple et la démocratie. Consciente de la gravité de la situation à travers le message du « Balai Citoyen », mouvement de la jeunesse et de la société civile au Burkina,qui appelle à « résister et à la désobéissance civile contre le coup d’état », Per a Pace interpelle la communauté internationale qui, sans langue de bois et arrière-pensée, doit prendre ses responsabilités pour isoler et condamner les putschistes, libérer les otages et rétablir au plus vite l’état de droit, la démocratie en permettant la poursuite du processus électoral mis en œuvre par le gouvernement de transition et voulu par le peuple. L’association Per a Pace qui intervient depuis de nombreuses années, dans le cadre de la solidarité et des échanges culturels avec les associations du Burkina Faso, (un film sera prochainement diffusé à ce sujet) a créé des liens d’amitié qui la porte à soutenir tous ceux qui s’engagent au quotidien et dans des situations difficiles et dangereuses à défendre le respect des droits humains et fondamentaux, (le droit à l’eau, le droit à la santé, le droit au travail...).
Nous appelons les citoyens de notre pays à peser de tout leur poids pour que la Paix et la
Justice l’emportent.