Robert Cohen et Jean-Luc Romero-Michel
« Nous organisons ces réunions une fois par an, à Ajaccio ou à Bastia, détaille Robert Cohen. Nous voulons faire en sorte qu’il y ait enfin une loi sur la fin de vie. Que chacun puisse choisir comment et quand il veut partir. » En effet, l’association pour le Droit de mourir dans la dignité (ADMD) milite pour que chaque citoyen puisse choisir les conditions de sa propre fin de vie. Un combat mené par la délégation insulaire de cette association qui a deux sièges, un à Brando, l’autre à Bastelicaccia : « L’objectif de notre association, elle n’est pas la seule, est d’informer, de communiquer autour de ce problème. Nous intervenons aussi dans des établissements de santé. Il arrive que nos membres représentent des usagers. »
Directives anticipées
L’association Corse travaille aussi sur les directives anticipées : « C'est une déclaration écrite que rédige un patient en bonne santé et dans laquelle il précise ses souhaits liés à sa fin de vie » précise Robert Cohen, également Président de Commission des usagers du système de santé à l’hôpital de Castelluccio. Ces directives permettent d’exprimer par avance sa volonté de poursuivre, limiter, arrêter ou refuser des traitements ou actes médicaux. Le document aide les médecins, le moment venu, à prendre leurs décisions sur les soins à donner si le patient ne peut plus exprimer ses volontés, comme par exemple, lors d’une maladie grave. « Le patient peut également désigner une personne de confiance pour le représenter dans le cas où il ne puisse plus s’exprimer, précise Robert Cohen. Mais il ne prend pas de décision à sa place. »
Jean-Luc Romero-Michel est une des spécialistes sur le sujet. Il a de nombreuses responsabilités dans la lutte contre le sida, mais aussi dans le combat pour la légalisation de l'euthanasie, au niveau national comme international. « Il a été président de l’ADMD pendant 14 ans. Nous avons la chance de le revoir régulièrement en Corse. Avec ce statut d’homme politique, il aide cette lutte à avancer, grâce à ses contacts et son carnet d’adresses. Et nous comptons bien recevoir Jonathan Denis l’année prochaine. Le nouveau directeur élu de l’ADMD », conclut Robert Cohen.
Directives anticipées
L’association Corse travaille aussi sur les directives anticipées : « C'est une déclaration écrite que rédige un patient en bonne santé et dans laquelle il précise ses souhaits liés à sa fin de vie » précise Robert Cohen, également Président de Commission des usagers du système de santé à l’hôpital de Castelluccio. Ces directives permettent d’exprimer par avance sa volonté de poursuivre, limiter, arrêter ou refuser des traitements ou actes médicaux. Le document aide les médecins, le moment venu, à prendre leurs décisions sur les soins à donner si le patient ne peut plus exprimer ses volontés, comme par exemple, lors d’une maladie grave. « Le patient peut également désigner une personne de confiance pour le représenter dans le cas où il ne puisse plus s’exprimer, précise Robert Cohen. Mais il ne prend pas de décision à sa place. »
Jean-Luc Romero-Michel est une des spécialistes sur le sujet. Il a de nombreuses responsabilités dans la lutte contre le sida, mais aussi dans le combat pour la légalisation de l'euthanasie, au niveau national comme international. « Il a été président de l’ADMD pendant 14 ans. Nous avons la chance de le revoir régulièrement en Corse. Avec ce statut d’homme politique, il aide cette lutte à avancer, grâce à ses contacts et son carnet d’adresses. Et nous comptons bien recevoir Jonathan Denis l’année prochaine. Le nouveau directeur élu de l’ADMD », conclut Robert Cohen.