Le Méditerranée est approvisionné avec du biocarburant à hauteur de 30% depuis le 18 juillet dernier (Photo : Corsica Linea)
Les bateaux rouges veulent se mettre au vert. Il y a quelques jours, la Corsica Linea a annoncé qu’une partie de sa flotte sera désormais alimentée en biocarburant certifié durable. « Nous avons commencé à faire naviguer dès cet été Le Méditerranée, l’un de nos navires qui dessert l’Algérie, à 30% de biocarburant, ce qui est le taux maximum autorisé par le motoriste », dévoile Pierre-Antoine Villanova, le directeur général de la Corsica Linea en glissant : « Nous sommes un des rares armateurs français à utilise le taux maximal de biocarburant ».
Composée de mélange d’huiles de cuisson recyclées, la biomolécule choisie permettra au navire de réduire de 20% ses émissions de CO2. En outre, dès la fin de l’été, trois autres navires de la compagnie, dont certains desserviront la Corse, devraient à leur tour passer au biocarburant. Une avancée majeure pour Corsica Linea qui précise agir dans le cadre d’une démarche proactive « en dehors de toute contrainte réglementaire ».
« Cela rentre dans un plan global de décarbonation de notre activité. L’objectif que l’on se donne à l’horizon 2030 c’est d'émettre 30% de CO2 en moins par rapport à 2022 », souligne le directeur général en précisant que « la transition énergétique passe par un panachage de solutions qui ont trait à la sobriété, à la performance énergétique et au type de carburants ». « Pour nous, la sobriété équivaut à réduire le nombre de traversées et à naviguer moins vite », détaille-t-il en poursuivant : « En matière d’efficacité énergétique, nous avons notamment entrepris un travail sur les moteurs des navires, ou encore sur leur carène pour qu’elle glisse dans l’eau plus facilement ». Enfin, le directeur général de la Corsica Linea insiste sur l’utilisation de sources d’énergie moins nocives, capitale pour réduire les émissions de carbone.
Composée de mélange d’huiles de cuisson recyclées, la biomolécule choisie permettra au navire de réduire de 20% ses émissions de CO2. En outre, dès la fin de l’été, trois autres navires de la compagnie, dont certains desserviront la Corse, devraient à leur tour passer au biocarburant. Une avancée majeure pour Corsica Linea qui précise agir dans le cadre d’une démarche proactive « en dehors de toute contrainte réglementaire ».
« Cela rentre dans un plan global de décarbonation de notre activité. L’objectif que l’on se donne à l’horizon 2030 c’est d'émettre 30% de CO2 en moins par rapport à 2022 », souligne le directeur général en précisant que « la transition énergétique passe par un panachage de solutions qui ont trait à la sobriété, à la performance énergétique et au type de carburants ». « Pour nous, la sobriété équivaut à réduire le nombre de traversées et à naviguer moins vite », détaille-t-il en poursuivant : « En matière d’efficacité énergétique, nous avons notamment entrepris un travail sur les moteurs des navires, ou encore sur leur carène pour qu’elle glisse dans l’eau plus facilement ». Enfin, le directeur général de la Corsica Linea insiste sur l’utilisation de sources d’énergie moins nocives, capitale pour réduire les émissions de carbone.
" Nous avons notre part à jouer "
Outre le passage au biocarburant pour certains bateaux, il rappelle ainsi que depuis le début de l’année la compagnie fait naviguer son dernier-né au Gaz naturel liquéfié qui permet d’émettre 20% de CO2 en moins. « Et nous passerons un jour au bio GNL qui permette de réduire de 80% les émissions de CO2 », révèle-t-il. Pour reste de la flotte, Pierre-Antoine Villanova annonce que des plans de transition progressifs sont déjà sur pied et conduiront certains bateaux à être alimentés au méthanol de synthèse à partir de 2027. « Pour d’autres navires, nous maintiendrons toutefois le carburant actuel, tout en améliorant leur performance énergétique, ce qui nous permettra de réduire fortement les émissions de CO2 », ajoute-t-il en relevant : « Quand on fait des choix de carburant sur une flotte existante, on va chercher quels sont la technologie et le carburant les plus adaptés navire par navire par rapport à ce que permet de faire la motorisation actuelle du bateau ».
En tout, une quarantaine de projets internes à Corsica Linea visant à sa transition environnementale doivent être menés sur 3 ans. Une manière pour l’entreprise d’afficher clairement ses ambitions à l’heure où le réchauffement climatique fait sentir son impact, particulièrement en Méditerranée. « Nous n’allons pas sauver le monde, mais nous avons notre part à jouer et nous avons une volonté d’exemplarité sur ce sujet », martèle le directeur général.
En tout, une quarantaine de projets internes à Corsica Linea visant à sa transition environnementale doivent être menés sur 3 ans. Une manière pour l’entreprise d’afficher clairement ses ambitions à l’heure où le réchauffement climatique fait sentir son impact, particulièrement en Méditerranée. « Nous n’allons pas sauver le monde, mais nous avons notre part à jouer et nous avons une volonté d’exemplarité sur ce sujet », martèle le directeur général.
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