Photo illustration Pixabay
Avec seulement 340 cambriolages ou tentatives enregistrés en 2022, soit un taux quatre fois inférieur à la moyenne nationale, la Corse semble bénéficier d'une situation privilégiée pour contrer ce fléau. Une étude publiée ce 16 mai par l'INSEE met en évidence plusieurs facteurs qui contribuent à cette situation. Parmi les hypothèses avancées, les difficultés d'accès apparaissent comme un facteur protecteur contre les cambriolages. Avec un territoire largement montagneux et une desserte maritime ou aérienne comme passage obligé, la Corse offre une certaine résistance aux cambrioleurs. De plus l'absence de communes urbaines denses et la faible concentration de population sur l'île expliquent aussi ce faible taux de cambriolages.
L'étude révèle également des disparités régionales. Les taux de cambriolages sont similaires dans les deux départements insulaires, avec 1,4 ‰ en Corse-du-Sud et 1,2 ‰ en Haute-Corse. Les territoires ruraux éloignés des villes en Corse-du-Sud sont toutefois deux fois plus touchés, avec 1,6 infractions pour 1 000 logements, que ceux de Haute-Corse. En revanche, les territoires ruraux à proximité des villes en Haute-Corse enregistrent plus d'infractions (1,1 ‰ contre 0,8 ‰).
Des cambriolages plus fréquents à Porto-Vecchio
Les communes littorales, en raison de la répartition de la population, connaissent plus de cambriolages sur l'île. Cependant, les principales villes côtières comme Ajaccio, Bastia, Borgo et Biguglia, ainsi que Corte, enregistrent moins de cambriolages que les communes continentales présentant les mêmes caractéristiques. Seule la commune de Porto-Vecchio fait exception avec un taux d'infractions proche de celui des villes continentales similaires, mais toujours inférieur à la moyenne nationale. Son rôle de centralité locale et le caractère touristique de son économie apparaissent comme des facteurs explicatifs à cette situation.
Un nombre d’infractions en baisse depuis 2016
Selon cette étude le nombre de cambriolages enregistrés diminue en Corse de 10 % en moyenne annuelle depuis 2016, une baisse quatre fois plus rapide qu’en France métropolitaine (−2,5 % par an). Sur l’île, les territoires ruraux périurbains enregistrent le plus fort recul (−18,5 %). Dans les communes urbaines de densité intermédiaire ou, à l’opposé, dans les communes rurales éloignées des villes, la décrue du nombre de cambriolages est plus progressive (respectivement −6,8 % et −8,7 %).
Cependant, entre 2021 et 2022, le nombre de ces infractions se stabilise en Corse. Dans les territoires urbains, qui concentrent plus de la moitié de la population régionale, les cambriolages enregistrés par les services de police et de gendarmerie nationales augmentent de 38,2 % sur un an. À l’inverse, la diminution de ces infractions est plus marquée que précédemment dans les territoires ruraux périurbains et non périurbains (respectivement - 15,4, % et - 27,5 %). Le nombre d’infractions est inférieur à son niveau de 2016 quel que soit le type de territoire.
L'étude révèle également des disparités régionales. Les taux de cambriolages sont similaires dans les deux départements insulaires, avec 1,4 ‰ en Corse-du-Sud et 1,2 ‰ en Haute-Corse. Les territoires ruraux éloignés des villes en Corse-du-Sud sont toutefois deux fois plus touchés, avec 1,6 infractions pour 1 000 logements, que ceux de Haute-Corse. En revanche, les territoires ruraux à proximité des villes en Haute-Corse enregistrent plus d'infractions (1,1 ‰ contre 0,8 ‰).
Des cambriolages plus fréquents à Porto-Vecchio
Les communes littorales, en raison de la répartition de la population, connaissent plus de cambriolages sur l'île. Cependant, les principales villes côtières comme Ajaccio, Bastia, Borgo et Biguglia, ainsi que Corte, enregistrent moins de cambriolages que les communes continentales présentant les mêmes caractéristiques. Seule la commune de Porto-Vecchio fait exception avec un taux d'infractions proche de celui des villes continentales similaires, mais toujours inférieur à la moyenne nationale. Son rôle de centralité locale et le caractère touristique de son économie apparaissent comme des facteurs explicatifs à cette situation.
Un nombre d’infractions en baisse depuis 2016
Selon cette étude le nombre de cambriolages enregistrés diminue en Corse de 10 % en moyenne annuelle depuis 2016, une baisse quatre fois plus rapide qu’en France métropolitaine (−2,5 % par an). Sur l’île, les territoires ruraux périurbains enregistrent le plus fort recul (−18,5 %). Dans les communes urbaines de densité intermédiaire ou, à l’opposé, dans les communes rurales éloignées des villes, la décrue du nombre de cambriolages est plus progressive (respectivement −6,8 % et −8,7 %).
Cependant, entre 2021 et 2022, le nombre de ces infractions se stabilise en Corse. Dans les territoires urbains, qui concentrent plus de la moitié de la population régionale, les cambriolages enregistrés par les services de police et de gendarmerie nationales augmentent de 38,2 % sur un an. À l’inverse, la diminution de ces infractions est plus marquée que précédemment dans les territoires ruraux périurbains et non périurbains (respectivement - 15,4, % et - 27,5 %). Le nombre d’infractions est inférieur à son niveau de 2016 quel que soit le type de territoire.
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