« Nous étions éligibles à cette troisième vague d’expérimentation et nous avons saisi la balle au bond, pour des questions de simplification de la gestion courante du budget, se félicite Louis Pozzo di Borgo, le président de la CAB. Jusqu’à présent, nous avions presque une double comptabilité, avec les comptes de gestion faits par le payeur, et le compte administratif réalisé par l’ordonnateur, à savoir la CAB. Aujourd’hui, ces deux viennent de fusionner, ce qui nous fera gagner du temps », assure l’élu.
Simplification, transparence et lisibilité des comptes publics
La mise en place du CFU vise plusieurs objectifs: celui d’améliorer la gestion des comptes locaux, mais surtout de favoriser leur transparence et leur lisibilité, aussi bien pour les élus que pour les habitants. « Le dispositif sera plus simple à gérer administrativement, mais il améliorera aussi la compréhension des comptes pour le grand public, précise Louis Pozzo di Borgo. On ne se perdra plus entre comptes de gestion et comptes administratifs, il n’y aura qu’un seul vote pour l’ensemble. Pour autant, chacun gardera ses prérogatives, la partie surveillance et contrôle sera toujours exercée, en revanche, tout se fera sur un seul document, ce qui sera un vrai gain de temps pour les services administratifs ».
Concrètement, le CFU s’appliquera dans un premier temps pour la gestion des transports publics, de la collecte des déchets et la gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi) pour l’exercice 2023 où ces lignes budgétaires seront simplifiées. En fonction des premiers retours qui seront faits lors de la présentation du budget en février 2024, la CAB décidera ou non d’étendre ce dispositif à l’ensemble de la gestion du budget local.