Ce lundi 30 janvier, seuls 15 des 38 élus étaient présents pour assister à la réunion de la chambre des territoires : un taux de remplissage qui en dit long sur l'état actuel de l'institution. Pour pallier cette situation - loin d'être inédite - une nouvelle mouture de la chambre doit donc être mise en place en juin 2023. L'objectif est de faire en sorte que les territoires se sentent « plus entendus, représentés, et pris en compte », dixit Gilles Simeoni, en charge de la présidence. « On est persuadés que la chambre des territoires peut être le vrai trait d'union entre les territoires et la collectivité de Corse », ambitionne Attilius Ceccaldi, maire de Lama et président du bureau.
Pour le moment, c'est loin d'être le cas, car la chambre des territoires ne dispose ni d'une assemblée pertinente, ni d'un pouvoir de décision. « La représentativité n'est pas à la hauteur des enjeux. Ce sont les élus du territoire qui doivent être là », note Attilius Ceccaldi. Une recomposition va donc s'opérer en juin prochain, avec un élargissement à 44 élus, issus, pour 42 d’entre eux, des communes et intercommunalités. « Les gens qui sont aux affaires dans les petites communes, qui sont confrontés tous les jours à des problématiques… Ce sont eux qui doivent faire remonter les informations, et qui doivent apporter des amendements. Pour l’exécutif, c’est une très bonne chose. »
Pour le moment, c'est loin d'être le cas, car la chambre des territoires ne dispose ni d'une assemblée pertinente, ni d'un pouvoir de décision. « La représentativité n'est pas à la hauteur des enjeux. Ce sont les élus du territoire qui doivent être là », note Attilius Ceccaldi. Une recomposition va donc s'opérer en juin prochain, avec un élargissement à 44 élus, issus, pour 42 d’entre eux, des communes et intercommunalités. « Les gens qui sont aux affaires dans les petites communes, qui sont confrontés tous les jours à des problématiques… Ce sont eux qui doivent faire remonter les informations, et qui doivent apporter des amendements. Pour l’exécutif, c’est une très bonne chose. »
Vers une forme de bicamérisme ?
Ce grand brassage au sein des élus devrait également être l’occasion de réfléchir à un nouveau système de fonctionnement de la chambre des territoires. Car ce qui l’entrave actuellement, c’est également sa vocation, uniquement consultative. Le président Gilles Simeoni a justement insisté, pendant la réunion de ce lundi, sur l’importance de « renforcer les prérogatives » de la chambre, à travers, notamment, l’idée de « saisir systématiquement la chambre en amont des rapports importants relevant des politiques communales et intercommunales ». « Mais n’y a pas de limite à l’évolution, il faut vraiment que ça devienne un outil essentiel pour la Corse », complète Attilius Ceccaldi.
Justement, dans le cadre de la grande réflexion sur les institutions de l’île, Gilles Simeoni a également répété son idée de tendre vers « une forme de bicamérisme ». Sur le modèle du binôme Assemblée nationale-Sénat, actuellement en vigueur sur le continent, le président de l’exécutif imagine un duo Assemblée de Corse-Chambre des territoires.
L’Assemblée de Corse, qui est l’instance délibérative, serait évidemment le pilier de ce système, mais la chambre des territoires y jouerait également un rôle prépondérant. « Elle aurait vocation à être saisie de façon obligatoire sur un certain nombre de thématiques. » En clair, « elle donne son avis, et l’Assemblée de Corse est obligée d’en tenir compte à travers un processus de navettes ». Un changement radical, qui pourrait s'avérer gagnant.
Justement, dans le cadre de la grande réflexion sur les institutions de l’île, Gilles Simeoni a également répété son idée de tendre vers « une forme de bicamérisme ». Sur le modèle du binôme Assemblée nationale-Sénat, actuellement en vigueur sur le continent, le président de l’exécutif imagine un duo Assemblée de Corse-Chambre des territoires.
L’Assemblée de Corse, qui est l’instance délibérative, serait évidemment le pilier de ce système, mais la chambre des territoires y jouerait également un rôle prépondérant. « Elle aurait vocation à être saisie de façon obligatoire sur un certain nombre de thématiques. » En clair, « elle donne son avis, et l’Assemblée de Corse est obligée d’en tenir compte à travers un processus de navettes ». Un changement radical, qui pourrait s'avérer gagnant.