Jean-Félix Acquaviva, député de la 2nde circonscription de Haute-Corse, membre du groupe parlementaire Libertés & Territoires, président du Comité de massif corse, et secrétaire national du parti Femu a Corsica.
- Quels enseignements tirez-vous de ce scrutin des Municipales en Corse ?
- Le premier enseignement est que le changement systémique politique, commencé en Corse en 2015, n’était pas un feu de paille. Après cinq ans de responsabilités politiques à la Collectivité de Corse, contrairement à ce que disent les opposants, les Corses considèrent que les Nationalistes sont de bons gestionnaires et de bons défenseurs des intérêts politiques et économiques de la Corse. Et ce, malgré les contraintes et les dossiers qui restent à régler, comme les déchets dont ils savent bien que la responsabilité n’incombe pas à la mandature actuelle. Ils ont, sans surprise, validé, à la fois, la poursuite du changement, comme à Portivechju, et une mandature et un bilan, comme à Bastia. Ce bilan existe bien, contrairement aux opposants qui disaient qu’il était catastrophique. Il suffit d’aller à Bastia pour voir à l’œil nu combien la ville a changé en 6 ans.
- Peut-on dire qu’à Bastia, une nouvelle fois, l’union antinationaliste a échoué ?
- Oui ! Notre victoire à Bastia valide le rejet de l’union Gauche-Droite, qui avait déjà été tenté, mais non réussi, pour l’élection territoriale de décembre 2017, le rejet de ces transversales pour faire barrage aux Nationalistes. Les Bastiais ont rejeté cette offre qui n’en était pas une, qui n’était pas un projet, qui se contentait d’être contre pour être contre. Autrement dit, le changement systémique est profond et se poursuit.
- Est-ce l’enseignement majeur de ce scrutin ?
- L’enseignement central, c’est qu’il s’installe en Corse un pluralisme politique à partir des grands fondamentaux des familles du nationalisme avec une divergence sur la stratégie ou la façon de voir le projet de société. Il y a une acceptation très largement majoritaire par les Corses de l’ensemble des idées portées par l’autonomisme et le nationalisme. A la fois, la langue, le peuple corse, l’autonomie, la défense des intérêts d’un territoire… Tout ce qui est l’antithèse d’un jacobinisme, d’un centralisme et d’un Républicanisme forcenés. Ce pluralisme se substitue aux anciennes forces politiques qui n’existent plus. La Gauche républicaine et la droite républicaniste ont littéralement volé en éclats, sauf à Ajaccio et un peu à Calvi, même si la liste d’Ange Santini recèle d’autres sensibilités. La substitution continue de s’opérer pour donner un paysage politique totalement renouvelé. Ce pluralisme de la famille autonomiste-nationaliste peut aller très loin dans sa façon de capter et de rassembler les électeurs. Que ce soit à Portivechju, à Figari ou à Bastia… Y compris avec des partenaires naturels qui convergent sur des idées comme à Bastia. Au sein de cette famille va désormais s’organiser ce qui est de l’ordre de la différence et de la divergence.
- C’est-à-dire ?
- Il y aura des débats de société au sein des Nationalistes. On l’a vu pour le Green Pass par exemple avec des débats en externe et en interne, y compris entre Nationalistes qui y étaient moyennement ou totalement favorables. Il y a entre nous des différences sur des projets économiques, des choix budgétaires, des projets de société… qu’il faudra assumer sereinement devant le peuple sans que cela provoque, ce qu’on a connu par le passé, c’est-à-dire des divisions ou des scissions au sein de notre famille. A l’époque, la famille était plus petite. Aujourd’hui, la famille regroupe une grande majorité de la société corse au sens de l’adhésion à l’une ou l’autre des tendances nationalistes.
- Le premier enseignement est que le changement systémique politique, commencé en Corse en 2015, n’était pas un feu de paille. Après cinq ans de responsabilités politiques à la Collectivité de Corse, contrairement à ce que disent les opposants, les Corses considèrent que les Nationalistes sont de bons gestionnaires et de bons défenseurs des intérêts politiques et économiques de la Corse. Et ce, malgré les contraintes et les dossiers qui restent à régler, comme les déchets dont ils savent bien que la responsabilité n’incombe pas à la mandature actuelle. Ils ont, sans surprise, validé, à la fois, la poursuite du changement, comme à Portivechju, et une mandature et un bilan, comme à Bastia. Ce bilan existe bien, contrairement aux opposants qui disaient qu’il était catastrophique. Il suffit d’aller à Bastia pour voir à l’œil nu combien la ville a changé en 6 ans.
- Peut-on dire qu’à Bastia, une nouvelle fois, l’union antinationaliste a échoué ?
- Oui ! Notre victoire à Bastia valide le rejet de l’union Gauche-Droite, qui avait déjà été tenté, mais non réussi, pour l’élection territoriale de décembre 2017, le rejet de ces transversales pour faire barrage aux Nationalistes. Les Bastiais ont rejeté cette offre qui n’en était pas une, qui n’était pas un projet, qui se contentait d’être contre pour être contre. Autrement dit, le changement systémique est profond et se poursuit.
- Est-ce l’enseignement majeur de ce scrutin ?
- L’enseignement central, c’est qu’il s’installe en Corse un pluralisme politique à partir des grands fondamentaux des familles du nationalisme avec une divergence sur la stratégie ou la façon de voir le projet de société. Il y a une acceptation très largement majoritaire par les Corses de l’ensemble des idées portées par l’autonomisme et le nationalisme. A la fois, la langue, le peuple corse, l’autonomie, la défense des intérêts d’un territoire… Tout ce qui est l’antithèse d’un jacobinisme, d’un centralisme et d’un Républicanisme forcenés. Ce pluralisme se substitue aux anciennes forces politiques qui n’existent plus. La Gauche républicaine et la droite républicaniste ont littéralement volé en éclats, sauf à Ajaccio et un peu à Calvi, même si la liste d’Ange Santini recèle d’autres sensibilités. La substitution continue de s’opérer pour donner un paysage politique totalement renouvelé. Ce pluralisme de la famille autonomiste-nationaliste peut aller très loin dans sa façon de capter et de rassembler les électeurs. Que ce soit à Portivechju, à Figari ou à Bastia… Y compris avec des partenaires naturels qui convergent sur des idées comme à Bastia. Au sein de cette famille va désormais s’organiser ce qui est de l’ordre de la différence et de la divergence.
- C’est-à-dire ?
- Il y aura des débats de société au sein des Nationalistes. On l’a vu pour le Green Pass par exemple avec des débats en externe et en interne, y compris entre Nationalistes qui y étaient moyennement ou totalement favorables. Il y a entre nous des différences sur des projets économiques, des choix budgétaires, des projets de société… qu’il faudra assumer sereinement devant le peuple sans que cela provoque, ce qu’on a connu par le passé, c’est-à-dire des divisions ou des scissions au sein de notre famille. A l’époque, la famille était plus petite. Aujourd’hui, la famille regroupe une grande majorité de la société corse au sens de l’adhésion à l’une ou l’autre des tendances nationalistes.
- Pour vous, le bilan pour les Nationalistes est, donc, globalement positif ?
- Oui ! Contrairement aux discours et aux analyses à la va-vite du 1er tour à l’aune du contexte COVID, il n’y a pas eu du tout de condamnation ou d’une soi-disant usure ou rejet de la mandature territoriale nationaliste portée par Gilles Simeoni ou des mandatures municipales déjà victorieuses en 2014 ! Il fallait attendre la fin du 2nd tour pour faire un vrai bilan et ce bilan, c’est l’enracinement de la famille nationaliste dans sa diversité et sa différence. Quand je regarde le paysage communal, de nombreuses communes du rural et de montagne sont entrées dans le giron de l’une ou l’autre des formations politiques nationalistes. Il y a eu des accessions aux responsabilités, soit par transmission, soit par victoires électorales, comme à Biguglia ou Santa Reparata. Au sein de Femu a Corsica, nous allons lancer une fédération des élus Femu a Corsica et apparentés qui regroupera plusieurs dizaines de maires et plusieurs centaines de conseillers municipaux et adjoints.
- Quel bilan tirez-vous pour Femu a Corsica ?
- Concernant le parti dont j’ai la destinée et qui est dans la ligne du président du Conseil Exécutif, Gilles Simeoni, il en ressort renforcé dans beaucoup de territoires de l’île, à la tête de communes, dans des conseils municipaux, en termes d’influence. Notamment dans la région bastiaise, dans le Cap Corse, en Marana-Golu, mais aussi dans l’intérieur… Notre enracinement est, je le répète, profond, systémique, continu. Tous ceux qui, ancienne et nouvelle génération, ont voulu faire de leur slogan qu’on ne savait pas gérer, que les dossiers patinaient… en ont eu pour leurs frais ! Tous les acquis depuis décembre 2015, les améliorations dans les transports, le budget, l’aide aux communes, le Comité de massif, l’aide économique… Les Corses savent tout le travail fait et que ce travail est long pour transformer le pays. Ils ont rejeté ceux qui disaient que nous n’avions rien fait parce que cela ne correspond pas à la réalité. Le message est cinglant !
- Concernant Bastia, Corsica Libera et Core in Fronte, peu disposés au départ, ont finalement voté massivement. Comment l’interpréter ? Y-a-t-il eu des discussions ?
- Deux constats. D’abord, celui d’un pluralisme nationaliste qu’il faut organiser. Ce nouveau système politique corse défend les intérêts de la Corse face à des systèmes politiques surannés qui disparaissent et qui étaient, d’un point de vue de la représentation, attachés à un système parisien. Ensuite, ce n’est pas parce qu’il y a pluralisme qu’il ne faut pas dialoguer. A Femu, nous sommes pour le dialogue et le rassemblement, sauf que le dialogue et le rassemblement, ça s’organise. Y compris quand il y a des divergences qu’il faut identifier. Il ne faut pas leurrer le peuple corse ! Il y a des dossiers et des sujets à régler. Nous prenons acte qu’il y a eu un vote massif, naturel de l’ensemble de l’électorat nationaliste à Bastia, ce qui prouve bien qu’il a compris notre message. Contrairement à ce que certains disent, Femu a Corsica n’est pas dans le post-nationalisme, mais il est passé du nationalisme au national. Ce n’est pas la même chose ! Cela veut dire que la bataille des idées pour l’autonomisme et la reconnaissance du peuple corse a irrigué toute la société. Les fondamentaux sont non seulement respectés, mais partagés par le plus grand nombre sur les bases les plus démocratiques et les plus saines.
- Oui ! Contrairement aux discours et aux analyses à la va-vite du 1er tour à l’aune du contexte COVID, il n’y a pas eu du tout de condamnation ou d’une soi-disant usure ou rejet de la mandature territoriale nationaliste portée par Gilles Simeoni ou des mandatures municipales déjà victorieuses en 2014 ! Il fallait attendre la fin du 2nd tour pour faire un vrai bilan et ce bilan, c’est l’enracinement de la famille nationaliste dans sa diversité et sa différence. Quand je regarde le paysage communal, de nombreuses communes du rural et de montagne sont entrées dans le giron de l’une ou l’autre des formations politiques nationalistes. Il y a eu des accessions aux responsabilités, soit par transmission, soit par victoires électorales, comme à Biguglia ou Santa Reparata. Au sein de Femu a Corsica, nous allons lancer une fédération des élus Femu a Corsica et apparentés qui regroupera plusieurs dizaines de maires et plusieurs centaines de conseillers municipaux et adjoints.
- Quel bilan tirez-vous pour Femu a Corsica ?
- Concernant le parti dont j’ai la destinée et qui est dans la ligne du président du Conseil Exécutif, Gilles Simeoni, il en ressort renforcé dans beaucoup de territoires de l’île, à la tête de communes, dans des conseils municipaux, en termes d’influence. Notamment dans la région bastiaise, dans le Cap Corse, en Marana-Golu, mais aussi dans l’intérieur… Notre enracinement est, je le répète, profond, systémique, continu. Tous ceux qui, ancienne et nouvelle génération, ont voulu faire de leur slogan qu’on ne savait pas gérer, que les dossiers patinaient… en ont eu pour leurs frais ! Tous les acquis depuis décembre 2015, les améliorations dans les transports, le budget, l’aide aux communes, le Comité de massif, l’aide économique… Les Corses savent tout le travail fait et que ce travail est long pour transformer le pays. Ils ont rejeté ceux qui disaient que nous n’avions rien fait parce que cela ne correspond pas à la réalité. Le message est cinglant !
- Concernant Bastia, Corsica Libera et Core in Fronte, peu disposés au départ, ont finalement voté massivement. Comment l’interpréter ? Y-a-t-il eu des discussions ?
- Deux constats. D’abord, celui d’un pluralisme nationaliste qu’il faut organiser. Ce nouveau système politique corse défend les intérêts de la Corse face à des systèmes politiques surannés qui disparaissent et qui étaient, d’un point de vue de la représentation, attachés à un système parisien. Ensuite, ce n’est pas parce qu’il y a pluralisme qu’il ne faut pas dialoguer. A Femu, nous sommes pour le dialogue et le rassemblement, sauf que le dialogue et le rassemblement, ça s’organise. Y compris quand il y a des divergences qu’il faut identifier. Il ne faut pas leurrer le peuple corse ! Il y a des dossiers et des sujets à régler. Nous prenons acte qu’il y a eu un vote massif, naturel de l’ensemble de l’électorat nationaliste à Bastia, ce qui prouve bien qu’il a compris notre message. Contrairement à ce que certains disent, Femu a Corsica n’est pas dans le post-nationalisme, mais il est passé du nationalisme au national. Ce n’est pas la même chose ! Cela veut dire que la bataille des idées pour l’autonomisme et la reconnaissance du peuple corse a irrigué toute la société. Les fondamentaux sont non seulement respectés, mais partagés par le plus grand nombre sur les bases les plus démocratiques et les plus saines.
- Les premières réactions des autres familles ne semblent pas aller vers l’apaisement ou le dialogue, mais vers la critique redoublée…
- Il n’y a aucune raison que nous ne faisions pas acte de dialogue et d’échanges, y compris pour organiser ce pluralisme et ce rassemblement et l’étendre à d’autres individualités qui rejoignent nos fondamentaux pour continuer cette œuvre systémique de transformation. On sait bien qu’il faut un temps historique pour pouvoir changer le pays. Il faut aujourd’hui faire preuve de maturité, pas de défiance !
- Le PNC, après sa victoire à Portivechju, parle de rééquilibrer le pouvoir. Comment réagissez-vous ?
- On n’est pas là pour partager un gâteau ! Nous sommes là pour défendre l’intérêt supérieur de la Corse et des Corses. Cela veut dire organiser un rassemblement dans le respect des différences suivant le tempo de transformation du pays. Surtout dans le contexte de crise sanitaire que nous avons vécu et dont nous allons vivre les effets économiques et sociaux à la rentrée. Quoi qu’on en dise et quoi que certains aient voulu faire croire, au-delà du débat sur le GreenPass, nous savions que la saison touristique n’en serait pas une et que les conséquences du confinement se feront jour à l’automne. Il faut être à la hauteur de ce défi. Il n’y a pas de place pour des visions à la petite semaine ! Ce n’est pas le moment ! Je ne pense pas d’ailleurs que ce soit la vision de nos partenaires. Il faudra, pour relever ces défis, au contraire, se rassembler dans le respect de nos divergences et autour de nos fondamentaux qui sont, aujourd’hui, les grands victorieux de ces élections municipales.
- Concrètement, qu’est-ce que cela augure ? Des listes séparées pour les prochains scrutins ?
- Chaque chose en son temps ! Pour l’instant, on sort des municipales. Il faut installer les maires et les intercommunalités, mais aussi les outils au service des territoires comme les syndicats d’électrification ou le SYVADEC. C’est ce que les Corses attendent aujourd’hui. Cela permettra d’agir sur des compétences de proximité, sur la question de traitement des déchets ou la question économique. C’est le premier temps qui arrive et il est essentiel. Puis viendra le temps de l’organisation stratégique pour savoir comment on appréhende les prochaines échéances électorales, toujours pour poursuivre l’œuvre de transformation. Là, il y a plusieurs scénarii possibles, mais cela n’empêche pas l’idée, qui est la nôtre à Femu a Corsica, qu’il faut toujours préserver en sortie, non pas des intérêts contradictoires, égoïstes ou une concurrence politicienne qui n’aurait pas de place, mais le rassemblement sur des fondamentaux. Cela peut s’organiser au 1er tour, au 2nd tour ou au 3ème tour… Rien n’empêche une discussion saine qui aura lieu en temps et en heure. Nous y sommes prêts.
Propos recueillis par Nicole MARI.
- Il n’y a aucune raison que nous ne faisions pas acte de dialogue et d’échanges, y compris pour organiser ce pluralisme et ce rassemblement et l’étendre à d’autres individualités qui rejoignent nos fondamentaux pour continuer cette œuvre systémique de transformation. On sait bien qu’il faut un temps historique pour pouvoir changer le pays. Il faut aujourd’hui faire preuve de maturité, pas de défiance !
- Le PNC, après sa victoire à Portivechju, parle de rééquilibrer le pouvoir. Comment réagissez-vous ?
- On n’est pas là pour partager un gâteau ! Nous sommes là pour défendre l’intérêt supérieur de la Corse et des Corses. Cela veut dire organiser un rassemblement dans le respect des différences suivant le tempo de transformation du pays. Surtout dans le contexte de crise sanitaire que nous avons vécu et dont nous allons vivre les effets économiques et sociaux à la rentrée. Quoi qu’on en dise et quoi que certains aient voulu faire croire, au-delà du débat sur le GreenPass, nous savions que la saison touristique n’en serait pas une et que les conséquences du confinement se feront jour à l’automne. Il faut être à la hauteur de ce défi. Il n’y a pas de place pour des visions à la petite semaine ! Ce n’est pas le moment ! Je ne pense pas d’ailleurs que ce soit la vision de nos partenaires. Il faudra, pour relever ces défis, au contraire, se rassembler dans le respect de nos divergences et autour de nos fondamentaux qui sont, aujourd’hui, les grands victorieux de ces élections municipales.
- Concrètement, qu’est-ce que cela augure ? Des listes séparées pour les prochains scrutins ?
- Chaque chose en son temps ! Pour l’instant, on sort des municipales. Il faut installer les maires et les intercommunalités, mais aussi les outils au service des territoires comme les syndicats d’électrification ou le SYVADEC. C’est ce que les Corses attendent aujourd’hui. Cela permettra d’agir sur des compétences de proximité, sur la question de traitement des déchets ou la question économique. C’est le premier temps qui arrive et il est essentiel. Puis viendra le temps de l’organisation stratégique pour savoir comment on appréhende les prochaines échéances électorales, toujours pour poursuivre l’œuvre de transformation. Là, il y a plusieurs scénarii possibles, mais cela n’empêche pas l’idée, qui est la nôtre à Femu a Corsica, qu’il faut toujours préserver en sortie, non pas des intérêts contradictoires, égoïstes ou une concurrence politicienne qui n’aurait pas de place, mais le rassemblement sur des fondamentaux. Cela peut s’organiser au 1er tour, au 2nd tour ou au 3ème tour… Rien n’empêche une discussion saine qui aura lieu en temps et en heure. Nous y sommes prêts.
Propos recueillis par Nicole MARI.