Ce mardi, de nombreux militants nationalistes se sont rassemblés à l'appel du collectif des anciens prisonniers politiques Patriotti in lotta devant les grilles du palais de justice pour soutenir Jean-Marc Dominici qui comparaissait une nouvelle fois devant le tribunal judiciaire de Bastia pour non-respect des règles du Fijait. L'occasion pour les membres du collectif de dénoncer "un acharnement ciblé qui le dispute à l'acrimonie vengeresse" et "le reniement d'engagements pris et affirmés par ceux qui, dans le dispositif gouvernemental français, devraient participer aux conditions d'un dialogue avec la Corse."
Selon eux, "une parole avait effectivement été donnée pour mettre un terme à ces formes de poursuites judiciaires, le Fijait en l'occurrence, prétendant ainsi donner signe et force à un dialogue certes nécessaire pour la Corse." Cependant, ils affirment que cette parole a été reniée, mettant en garde contre "une réactivation de mécanismes répressifs qui ont pourtant déjà démontré leurs limites et qui ne feront que renforcer la colère et la détermination des forces vives et populaires de notre pays."
Selon eux, "une parole avait effectivement été donnée pour mettre un terme à ces formes de poursuites judiciaires, le Fijait en l'occurrence, prétendant ainsi donner signe et force à un dialogue certes nécessaire pour la Corse." Cependant, ils affirment que cette parole a été reniée, mettant en garde contre "une réactivation de mécanismes répressifs qui ont pourtant déjà démontré leurs limites et qui ne feront que renforcer la colère et la détermination des forces vives et populaires de notre pays."
Jean Marc Dominici condamné à 2500 euros d'amende pour refus de se soumettre au Fijait.@CollectifAPP Patriotti in lotta : Collectif d'anciens prisonniers politiques corses a tenu une conférence de presse pour lui apporter son soutien. pic.twitter.com/zxEuhv8svV
— Patriotti : Anciens prisonniers Politiques (@CollectifAPP) March 26, 2024
En défendant l'engagement politique de Jean-Marc Dominici, le collectif regrette que l'État ne mette pas fin "à cette mascarade, et qu'à la place il choisisse de poursuivre, enfermer, déporter, juger et condamner, selon une logique précise, toutes celles et ceux qui refusent de se soumettre à son autoritarisme."
Jean-Marc Dominici a été condamné à une amende de 2 500 euros. Demain, le militant connaîtra la décision du tribunal pour une deuxième affaire de non-respect des règles du Fijait, jugée en appel. En première instance, il avait été condamné à 1 000 euros d'amende.