
Photo illustration Michel Luccioni
Après deux premiers jours de grève contre la réforme des retraites, les 19 et 31 janvier, un nouveau mouvement social est attendu ce mardi 7 février à l’échelle nationale. Mais qu’en sera-t-il en Corse ?
Cette fois, contrairement à la semaine dernière, l’intersyndicale n’a pas appelé à la grève, mais a convoqué deux rassemblements, l’un en Haute-Corse (devant la préfecture de Bastia à 17h) et l’autre en Corse-du-Sud (devant la préfecture d’Ajaccio à 16h30). L’objectif : « distribuer des tracts et tenir une conférence de presse pour annoncer la manifestation de samedi matin », dixit Jean Brignole, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs corses (STC).
« Forcément, il y a des gens qui seront en grève, mais il n’y aura pas de manifestation à proprement parler ce mardi. La vraie manifestation aura lieu samedi », complète Patrick Brossart, le secrétaire général de la CGT Corse-du-Sud. Là-encore, le rassemblement de ce week-end sera commun aux deux départements. « À Ajaccio, le cortège partira de la gare à 10h. » L’occasion, une nouvelle fois, de contester « le recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans », et « l’allongement de la durée des cotisations », comme l’explique l’intersyndicale CFDT – CGT - CFE CGC – FO – FSU – STC – UNSA dans un communiqué officiel.
Cette fois, contrairement à la semaine dernière, l’intersyndicale n’a pas appelé à la grève, mais a convoqué deux rassemblements, l’un en Haute-Corse (devant la préfecture de Bastia à 17h) et l’autre en Corse-du-Sud (devant la préfecture d’Ajaccio à 16h30). L’objectif : « distribuer des tracts et tenir une conférence de presse pour annoncer la manifestation de samedi matin », dixit Jean Brignole, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs corses (STC).
« Forcément, il y a des gens qui seront en grève, mais il n’y aura pas de manifestation à proprement parler ce mardi. La vraie manifestation aura lieu samedi », complète Patrick Brossart, le secrétaire général de la CGT Corse-du-Sud. Là-encore, le rassemblement de ce week-end sera commun aux deux départements. « À Ajaccio, le cortège partira de la gare à 10h. » L’occasion, une nouvelle fois, de contester « le recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans », et « l’allongement de la durée des cotisations », comme l’explique l’intersyndicale CFDT – CGT - CFE CGC – FO – FSU – STC – UNSA dans un communiqué officiel.
Le réseau ferroviaire largement perturbé
Du côté des transports, certaines perturbations sont toutefois à relever. Comme mardi dernier, le réseaux ferroviaire corse sera largement impacté par cette journée de mobilisation sociale, puisque « les Chemins de Fer de la Corse assureront des circulations uniquement le matin sur les périurbains d’Ajaccio et de Bastia », est-il expliqué dans un communiqué. Par ailleurs, « aucun moyen de substitution par autocar ne sera mis en place pour les autres circulations ».
En revanche, la journée s’annonce plus clémente concernant les transporteurs maritimes. La compagnie Corsica Linea a en effet précisé sur son site que seules les liaisons entre Marseille et Alger seraient perturbées.
Enfin, les établissement scolaires devraient également être épargnés, puisque les syndicats de l’île n’ont pas appelé à la grève pour ce mardi 7 février, contrairement à la semaine précédente, où l’objectif affiché était de faire « monter la pression » avec des actions « encore plus fortes », dixit le FSU. Joint à l'intersyndicale, le syndical majeur de l'enseignement s'est rangé derrière l'avis de mobilisation de samedi.
En revanche, la journée s’annonce plus clémente concernant les transporteurs maritimes. La compagnie Corsica Linea a en effet précisé sur son site que seules les liaisons entre Marseille et Alger seraient perturbées.
Enfin, les établissement scolaires devraient également être épargnés, puisque les syndicats de l’île n’ont pas appelé à la grève pour ce mardi 7 février, contrairement à la semaine précédente, où l’objectif affiché était de faire « monter la pression » avec des actions « encore plus fortes », dixit le FSU. Joint à l'intersyndicale, le syndical majeur de l'enseignement s'est rangé derrière l'avis de mobilisation de samedi.