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Festival du cinéma italien de Bastia : le palmarès


Philippe Jammes le Dimanche 12 Février 2023 à 10:23

Le rideau est tombé sur le festival du film du cinéma italein qui, cette année encore, a connu un franc succès. Le palmarès de cette 35e édition a sacré « L’Arminuta » de Giuseppe Bonito.



Le Palmarès de la 35ème édition

Grand prix du jury
« L’Arminuta » de Giuseppe Bonito
Prix du public
« L’ombra del giorno » de Giuseppe Piccioni.
Prix du Jury jeune
« La cena perfetta » de Davide Minnella
Mentions spéciales du jury jeune
« Le Colibri » de Francesca Archibugi
« Alla Vita – Tu choisiras la vie » de Stéphane Freiss.
Prix René Viale à Robin Renucci pour l’ensemble de sa carrière.


Après la très belle soirée de clôture de samedi soir au théâtre de Bastia, petite prolongation pour la manifestation avec ce mardi 14 février à 18h30, la projection au cinéma Le Studio du film « Estate Violenta » de Valerio Zurlini, un film choisi par le Ciné-Club Bastia en hommage à Jean-Louis Trintignant décédé le 17 juin 2022.

« Partenaire du Festival, nous avions programmé cette année dans la section Ciné Memoria le film de Pasolini : Mamma Roma » indique Jean-Charles Dionisi, président de l'association du Ciné-Club. « Cette seconde séance, mardi, permettra de voir ou revoir Estate Violenta de Valerio Zurlini, un film choisi en hommage à l'immense comédien et acteur que fut Jean-Louis Trintignant ».


Estate violenta
« Juillet 1943. Carlo et Rossana font partie d'un groupe de jeunes qui passent d’insouciantes vacances à Riccione. Petites intrigues amoureuses, sorties en bande… la guerre semble bien lointaine. Carlo fait la connaissance de Roberta, la jeune veuve d'un officier de marine et mère d’une petite fille. Roberta lui manifeste une certaine sympathie et elle ne lui est pas indifférente, ce qui rend Rossana extrêmement jalouse. Le 25 juillet, comme un coup de tonnerre dans un ciel en apparence serein, la radio annonce la chute de Mussolini. Comme libérée, la population envahit les rues de la ville, réclame la fin de la guerre et s’en prend aux symboles du régime. Le père de Carlo, un fasciste de haut rang, est forcé de fuir et il voudrait emmener avec lui son fils, mais celui-ci ne veut pas s'éloigner de Roberta et préfère rester. Pendant une rencontre nocturne, Carlo et Roberta sont arrêtés par une patrouille. Les papiers de Carlo ne sont pas en règle : jusque-là, les appuis de son père lui avaient évité de partir pour la guerre, mais maintenant il lui est ordonné de se présenter au plus vite aux autorités militaires. Roberta pense avec terreur que la guerre est en train de lui enlever une nouvelle fois l’homme qu’elle aime. Elle propose à Carlo de le cacher dans sa villa de Rovigo. Elle laisse sa fille aux soins d’une gouvernante et les deux jeunes gens partent. Pendant le voyage le train subit une attaque aérienne qui sème la terreur et la mort ».


Dans cette œuvre, le cinéaste Valerio Zurlini a choisi de suggérer les remous de l’époque par petites touches brèves, de faire sentir le reflet des grands bouleversements à travers les menus actes de la vie quotidienne.