L'équipe de FemuQuì Ventures
C'est un moyen d'aider au développement du tissu économique insulaire. Le FIP Corse Suminà est investi dans des Petites et Moyennes Entreprises non cotées, situées en Corse. "C'est un dispositif d'épargne qui permet à nos souscripteurs qui cherchent une épargne de moyen terme d'investir dans l'économie locale corse, explique Alexandra Payen-Joubert, chargée d'affaires chez FemuQuì Ventures. Ils nous confient les fonds pour une durée de 7 à 9 ans. Notre métier est alors de rencontrer des entrepreneurs qui portent des projets ambitieux et de partager avec eux le risque de leur projet et leur réussite."
Concrètement, pour créer un amortisseur et une incitation, celui qui souscrit au FIP Corse Suminà n°5 avant le 31 décembre de cette année, bénéficiera d'une réduction d'impôts de 27% du montant net investi sur son prochain avis d'imposition. La nature de l'investissement en capital dans les PME suppose un risque de perte en capital et un blocage des avoirs, "pour une durée de 7 à 9 ans", d'après Alexandra Payen-Joubert. La 5ème génération du FIP Suminà émerge en lien avec la durée de vie des fonds précédents, qui ont une phase d'investissement en cours ou qui est terminée. L'idée est de maintenir une capacité d'investissement constante ou en croissance sur le territoire.
Prendre le risque avec l'entreprise
"On est sur le métier du capital investissement donc notre rôle est de devenir associé minoritaire des entreprises que l'on accompagne, détaille Adrien Filippi, gérant financier de FemuQuì Ventures. On prend le risque conjointement avec les entrepreneurs et à ce titre, on prend donc une participation au capital de leur société à leurs côtés."
Selon les cas, le rôle de FemuQuì peut varier. Pour World'R Composites, sous-traitant de Corse Composite Aéronautiques, c'était la traversée de la crise sanitaire. "J'avais 95 employés, mais j'ai eu -78% de chiffre d'affaire à cause du covid, dévoile Jean-Julien Cossu, l'entrepreneur de la société basée à Ajaccio. Il y avait une autre société dans le même cas que nous où ils étaient 45 salariés, donc on a fusionné. On a perdu 65 emplois sur les 140, mais on a réussi à sauver les autres. FemuQuì est intervenu pour aider l'autre entrepreneur à partir à la retraite en rachetant ses parts sociales."
Aujourd'hui, World'R Composites remonte la pente. 75 salariés, "mais 80 à 85 l'an prochain", assure Jean-Julien Cossu. Et surtout, un chiffre d'affaires avoisinant désormais les 3,8 millions d'euros, se rapprochant doucement des résultats d'avant covid (4,8 millions).
Selon les cas, le rôle de FemuQuì peut varier. Pour World'R Composites, sous-traitant de Corse Composite Aéronautiques, c'était la traversée de la crise sanitaire. "J'avais 95 employés, mais j'ai eu -78% de chiffre d'affaire à cause du covid, dévoile Jean-Julien Cossu, l'entrepreneur de la société basée à Ajaccio. Il y avait une autre société dans le même cas que nous où ils étaient 45 salariés, donc on a fusionné. On a perdu 65 emplois sur les 140, mais on a réussi à sauver les autres. FemuQuì est intervenu pour aider l'autre entrepreneur à partir à la retraite en rachetant ses parts sociales."
Aujourd'hui, World'R Composites remonte la pente. 75 salariés, "mais 80 à 85 l'an prochain", assure Jean-Julien Cossu. Et surtout, un chiffre d'affaires avoisinant désormais les 3,8 millions d'euros, se rapprochant doucement des résultats d'avant covid (4,8 millions).
"Complémentaire à la banque"
"C'est aussi dans leur volonté de se diriger vers l'écologie et l'économie circulaire", croit Marie-
Le métier est "complémentaire à celui de la banque, selon Adrien Filippi, le gérant financier. On va sur des typologies de risques différentes de la banque : on est plus proches de l'entrepreneur au sens des risques partagés."
"Ça ne passait pas au niveau du financement, donc FemuQuì nous a prêté de l'argent pour qu'on buisse le boucler, ajoute Anthony Maffre, l'un des deux associés ayant participé au rachat de CMA-Emmanuelli par la menuiserie L.B.D. Ça nous a permis d'avoir les fonds nécessaires pour faire perdurer l'activité."
Le FIP Corse Suminà n°5 est aussi l'occasion pour FemuQuì Ventures de continuer à faire croître leur capacité d'investissement. De 5 millions d'euros lors de leur reprise du FIP en 2016, celle-ci atteint près de 30 M€.
Le métier est "complémentaire à celui de la banque, selon Adrien Filippi, le gérant financier. On va sur des typologies de risques différentes de la banque : on est plus proches de l'entrepreneur au sens des risques partagés."
"Ça ne passait pas au niveau du financement, donc FemuQuì nous a prêté de l'argent pour qu'on buisse le boucler, ajoute Anthony Maffre, l'un des deux associés ayant participé au rachat de CMA-Emmanuelli par la menuiserie L.B.D. Ça nous a permis d'avoir les fonds nécessaires pour faire perdurer l'activité."
Le FIP Corse Suminà n°5 est aussi l'occasion pour FemuQuì Ventures de continuer à faire croître leur capacité d'investissement. De 5 millions d'euros lors de leur reprise du FIP en 2016, celle-ci atteint près de 30 M€.
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