Philippe Tormen, le président, a annoncé hier la fin du HPA au local du club ajaccien
« C’est moi qui ai créé le club il y a 7 ans, c’est moi qui l’enterre aujourd’hui ». C’est par des mots très durs que Philippe Tormen, le président du club ajaccien a annoncé hier à la centaine de licenciés la fin du club de handball à la couleur rose.
« Sportivement, le HPA a gagné son droit d’accession au Championnat de France de N2 féminine. Sauf que la Commission d’Organisation des Compétitions (COC) fédérale a notifié au président de la Ligue corse qu’au regard de l’article 4 qui dit que s’il n’y a pas 6 équipes dans une poule (comme c’est le cas en Corse), l’équipe championne ne peut pas accéder au niveau national, et a donc refusé donc notre accession en N2 cette année », déplore le président du HPA. « Pourtant il y a toujours eu des dérogations pour la Corse », note-t-il en rappelant que lors de la première accession du club à cette catégorie en 2019, « il n’y avait pas 6 équipes non plus ».
Un nouveau départ ?
Même décision, même effet, en appel lors de du passage en commission d’appel. Le club ajaccien avait dès lors décidé de saisir le CNOSF. Après une semaine d’attente, le Comité national olympique et Sportif français a examiné la requête du HPA et de l’avocat mardi dernier : « Notre dossier a été traité en moins d’heures et a été jugé irrecevable. Y a-t-il eu des pressions ? Seul Dieu le sait ».
Les conséquences sont lourdes pour le HPA : en difficultés financières, le club va devoir déposer le bilan dans les jours à venir. Les joueuses recrutées lors de l’intersaison pour évoluer en Nationale 2 vont retourner sur le Continent. C’est la fin du club dans sa configuration actuelle. Le club va également porter plainte contre la Ligue corse de handball.
Pour autant, Philippe Tormen laisse ouverte la porte à un nouveau départ pour une nouvelle entité afin de ne pas laisser tomber les nombreux jeunes licenciés qui ont fait les beaux jours du HPA. « Beaucoup de sponsors nous ont soutenu dans ce moment difficile et souhaitent que nous repartions au combat. J’y ai laissé ma santé donc je vais me laisser le temps de la réflexion. Mon investissement ne pourra pas être le même, mais je ne vais pas envie de laisser en rade tous ces jeunes qui portent en eux l’amour du handball ».
« Sportivement, le HPA a gagné son droit d’accession au Championnat de France de N2 féminine. Sauf que la Commission d’Organisation des Compétitions (COC) fédérale a notifié au président de la Ligue corse qu’au regard de l’article 4 qui dit que s’il n’y a pas 6 équipes dans une poule (comme c’est le cas en Corse), l’équipe championne ne peut pas accéder au niveau national, et a donc refusé donc notre accession en N2 cette année », déplore le président du HPA. « Pourtant il y a toujours eu des dérogations pour la Corse », note-t-il en rappelant que lors de la première accession du club à cette catégorie en 2019, « il n’y avait pas 6 équipes non plus ».
Un nouveau départ ?
Même décision, même effet, en appel lors de du passage en commission d’appel. Le club ajaccien avait dès lors décidé de saisir le CNOSF. Après une semaine d’attente, le Comité national olympique et Sportif français a examiné la requête du HPA et de l’avocat mardi dernier : « Notre dossier a été traité en moins d’heures et a été jugé irrecevable. Y a-t-il eu des pressions ? Seul Dieu le sait ».
Les conséquences sont lourdes pour le HPA : en difficultés financières, le club va devoir déposer le bilan dans les jours à venir. Les joueuses recrutées lors de l’intersaison pour évoluer en Nationale 2 vont retourner sur le Continent. C’est la fin du club dans sa configuration actuelle. Le club va également porter plainte contre la Ligue corse de handball.
Pour autant, Philippe Tormen laisse ouverte la porte à un nouveau départ pour une nouvelle entité afin de ne pas laisser tomber les nombreux jeunes licenciés qui ont fait les beaux jours du HPA. « Beaucoup de sponsors nous ont soutenu dans ce moment difficile et souhaitent que nous repartions au combat. J’y ai laissé ma santé donc je vais me laisser le temps de la réflexion. Mon investissement ne pourra pas être le même, mais je ne vais pas envie de laisser en rade tous ces jeunes qui portent en eux l’amour du handball ».