L'analyse de la BDF

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Le mois de février a été marqué par le reflux de la cinquième vague pandémique due au variant Omicron, et le déclenchement le 24 février de la guerre en Ukraine. Notre enquête de conjoncture a été menée auprès de 8 500 entreprises ou établissements, entre le 24 février et le 3 mars.
Selon les chefs d’entreprise interrogés, l’activité a progressé plus qu’attendu en février dans l’industrie et le bâtiment. L’amélioration s’est poursuivie dans les services marchands couverts par l’enquête, bénéficiant du rebond des services aux particuliers (hébergement, restauration, location) qui avaient pâti en janvier d’un contexte sanitaire moins favorable.
Pour le mois de mars, les entreprises anticipent que l’activité continuerait de progresser dans les services, un peu plus modérément dans l’industrie, et serait en léger repli dans le bâtiment. Ces anticipations sont toutefois à interpréter avec précaution en raison des incertitudes provoquées par la guerre en Ukraine, concernant notamment les approvisionnements dans l’industrie. Dans les services, le repli de la cinquième vague pandémique joue en sens inverse et la remontée de l’incertitude est moindre.
Les difficultés de recrutement sont stables, à un niveau élevé, et concernent environ la moitié des entreprises. Les difficultés d’approvisionnement évoluent peu dans l’industrie, mais diminuent plus sensiblement dans le bâtiment. En lien avec ces difficultés persistantes, le solde d’opinion sur les prix des matières premières demeure très élevé ; le solde sur l’évolution des prix des produits finis se replie un peu par rapport à son niveau de janvier, tout en restant très élevé.
Après avoir retrouvé son niveau d’avant-crise durant le troisième trimestre 2021, nous estimons que le PIB dépasserait ce dernier d’environ + 1¾ point en février, après + 1 point en janvier. Sur la base de notre enquête et des autres données disponibles, la croissance du PIB pour le premier trimestre 2022 s’établirait autour de + ½ % par rapport au trimestre précédent, sous réserve des conséquences de la guerre en Ukraine sur l’activité en mars, qui n’ont pu être que partiellement anticipées par les entreprises interrogées.
Selon les chefs d’entreprise interrogés, l’activité a progressé plus qu’attendu en février dans l’industrie et le bâtiment. L’amélioration s’est poursuivie dans les services marchands couverts par l’enquête, bénéficiant du rebond des services aux particuliers (hébergement, restauration, location) qui avaient pâti en janvier d’un contexte sanitaire moins favorable.
Pour le mois de mars, les entreprises anticipent que l’activité continuerait de progresser dans les services, un peu plus modérément dans l’industrie, et serait en léger repli dans le bâtiment. Ces anticipations sont toutefois à interpréter avec précaution en raison des incertitudes provoquées par la guerre en Ukraine, concernant notamment les approvisionnements dans l’industrie. Dans les services, le repli de la cinquième vague pandémique joue en sens inverse et la remontée de l’incertitude est moindre.
Les difficultés de recrutement sont stables, à un niveau élevé, et concernent environ la moitié des entreprises. Les difficultés d’approvisionnement évoluent peu dans l’industrie, mais diminuent plus sensiblement dans le bâtiment. En lien avec ces difficultés persistantes, le solde d’opinion sur les prix des matières premières demeure très élevé ; le solde sur l’évolution des prix des produits finis se replie un peu par rapport à son niveau de janvier, tout en restant très élevé.
Après avoir retrouvé son niveau d’avant-crise durant le troisième trimestre 2021, nous estimons que le PIB dépasserait ce dernier d’environ + 1¾ point en février, après + 1 point en janvier. Sur la base de notre enquête et des autres données disponibles, la croissance du PIB pour le premier trimestre 2022 s’établirait autour de + ½ % par rapport au trimestre précédent, sous réserve des conséquences de la guerre en Ukraine sur l’activité en mars, qui n’ont pu être que partiellement anticipées par les entreprises interrogées.