Elles ont donné lieu à de nombreuses transcriptions, de Schubert lui-même (Romanze), de Brahms, Reger, Liszt, Offenbach ... La plupart du temps, ces adaptations mettent en jeu l’orchestre symphonique et transposent à leur manière ces Lieder dans une atmosphère proche de celui de l’opéra.
Bernard Cavanna ose, lui, le pari tout à fait réussi, d’ajouter un accordéon à la formation violon et violoncelle pour accompagner la voix de la soprano. Formation fétiche de Bernard Cavanna, elle conjugue les expressions de deux instruments à cordes, «nobles» et chargés d’histoire et de répertoire, à celui plus désuet, populaire, d’un instrument «à vent», jouant aussi tiré-poussé, l’accordéon. Curieuse coïncidence, l’accordéon fait au début du 19ème siècle ses premières entrées : le brevet de l’Akkordion fut déposé à Vienne quelques mois après la mort de Schubert. Le mélange des sonorités et des héritages musicaux des différents instruments crée une expérience sensible, émouvante et enrichissante, un peu unique qui, à n’en pas douter, marquera à nouveau les mémoires.
Ce nouvel environnement sonore, qui ne souhaite en rien trahir la pensée du compositeur, donne un éclairage bien particulier et tendre à la partie de piano, en restituant davantage les arcanes et les mystères d’un «accompagnement» si riche de couleurs et de nuances.
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Dimanche 19 janvier – 18h00 – Palais Fesch Musée des Beaux Arts
Réservations & renseignements : direction de la culture – tél : 04 95 50 40 80
Bernard Cavanna ose, lui, le pari tout à fait réussi, d’ajouter un accordéon à la formation violon et violoncelle pour accompagner la voix de la soprano. Formation fétiche de Bernard Cavanna, elle conjugue les expressions de deux instruments à cordes, «nobles» et chargés d’histoire et de répertoire, à celui plus désuet, populaire, d’un instrument «à vent», jouant aussi tiré-poussé, l’accordéon. Curieuse coïncidence, l’accordéon fait au début du 19ème siècle ses premières entrées : le brevet de l’Akkordion fut déposé à Vienne quelques mois après la mort de Schubert. Le mélange des sonorités et des héritages musicaux des différents instruments crée une expérience sensible, émouvante et enrichissante, un peu unique qui, à n’en pas douter, marquera à nouveau les mémoires.
Ce nouvel environnement sonore, qui ne souhaite en rien trahir la pensée du compositeur, donne un éclairage bien particulier et tendre à la partie de piano, en restituant davantage les arcanes et les mystères d’un «accompagnement» si riche de couleurs et de nuances.
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Dimanche 19 janvier – 18h00 – Palais Fesch Musée des Beaux Arts
Réservations & renseignements : direction de la culture – tél : 04 95 50 40 80