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Il avait été interpellé dimanche 4 décembre à Calvi par les services de la douane, en compagnie d'un autre homme, Mathieu Gaffory, âgé de 25 ans, qui, déjà condamné à huit ans de prison en 2019 par la cour d'assises des mineurs de Haute-Corse pour des braquages de camping-car, a condamné à deux ans de prison avec maintien en détention.
Les deux prévenus ont également été condamnés à une interdiction de détention d'arme pendant dix ans et devront s'acquitter d'une amende douanière de 700 euros.
Lors de leur interpellation, à bord d'un véhicule blindé, les deux passagers se trouvaient en possession de deux pistolets Glock 26 approvisionnés, d'un fusil semi-automatique, d'une carabine, de deux fusils superposés et d'environ 1.000 cartouches, toutes munitions confondues, mais aussi d'une machine pour le ball-trap.
A la barre, les deux hommes ont maintenu qu'ils se rendaient à une séance de ball-trap organisée chez des amis sur un terrain privé. Ils ont également précisé que les quatre armes longues étaient déclarées et appartenaient à des connaissances. Concernant les Glock, les deux hommes n'ont pas pu justifier leur détention. C'est "une arme bien connue des policiers et des membres du milieu", a souligné Arnaud Viornery, le procureur de la République de Bastia, pour qui les deux prévenus "s'inscrivent dans une dynamique criminelle". "M. Codaccioni a fait le choix d'être prisonnier de cet héritage. Il faut protéger les gens qui veulent pouvoir vivre dans (cette) île sans être soumis à des personnes armées en permanence", a ajouté le procureur de Bastia.
Dans un document policier consulté par l'AFP qui liste 25 bandes criminelles à travers l'île de Beauté, Jean-Luc Codaccioni est présenté comme étant à la tête de la bande dite "des Africains". Ces 25 bandes criminelles avaient été évoquées dès juillet par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lors d'une visite à Bastia au cours de laquelle il avait énoncé un "renforcement des moyens judiciaires" contre la criminalité organisée en Corse.
Jean-Luc Codaccioni est par ailleurs le fils de Jean-Luc Codaccioni, autre figure du banditisme corse, assassiné en compagnie d'Antoine Quilicchini à l'aéroport de Bastia Poretta, le 5 décembre 2017, sur fond de vendetta.
A l'audience Jean-Luc Codaccioni a bénéficié de la présence de nombreux soutiens et proches, dont Jenifer, la star de la chanson, sa cousine.
Les deux prévenus ont également été condamnés à une interdiction de détention d'arme pendant dix ans et devront s'acquitter d'une amende douanière de 700 euros.
Lors de leur interpellation, à bord d'un véhicule blindé, les deux passagers se trouvaient en possession de deux pistolets Glock 26 approvisionnés, d'un fusil semi-automatique, d'une carabine, de deux fusils superposés et d'environ 1.000 cartouches, toutes munitions confondues, mais aussi d'une machine pour le ball-trap.
A la barre, les deux hommes ont maintenu qu'ils se rendaient à une séance de ball-trap organisée chez des amis sur un terrain privé. Ils ont également précisé que les quatre armes longues étaient déclarées et appartenaient à des connaissances. Concernant les Glock, les deux hommes n'ont pas pu justifier leur détention. C'est "une arme bien connue des policiers et des membres du milieu", a souligné Arnaud Viornery, le procureur de la République de Bastia, pour qui les deux prévenus "s'inscrivent dans une dynamique criminelle". "M. Codaccioni a fait le choix d'être prisonnier de cet héritage. Il faut protéger les gens qui veulent pouvoir vivre dans (cette) île sans être soumis à des personnes armées en permanence", a ajouté le procureur de Bastia.
Dans un document policier consulté par l'AFP qui liste 25 bandes criminelles à travers l'île de Beauté, Jean-Luc Codaccioni est présenté comme étant à la tête de la bande dite "des Africains". Ces 25 bandes criminelles avaient été évoquées dès juillet par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lors d'une visite à Bastia au cours de laquelle il avait énoncé un "renforcement des moyens judiciaires" contre la criminalité organisée en Corse.
Jean-Luc Codaccioni est par ailleurs le fils de Jean-Luc Codaccioni, autre figure du banditisme corse, assassiné en compagnie d'Antoine Quilicchini à l'aéroport de Bastia Poretta, le 5 décembre 2017, sur fond de vendetta.
A l'audience Jean-Luc Codaccioni a bénéficié de la présence de nombreux soutiens et proches, dont Jenifer, la star de la chanson, sa cousine.