Les membres du collectif Solidarité Corse-Ukraine basé à Bastia. Image archives
Depuis mars, Natalia Khobta-Santoni et Ghislaine Ferri, respectivement présidente de l’association Solidarité Corse-Ukraine et responsable du collectif Solidarité Corse-Ukraine n’ont plus une minute pour elles. Cela fait six mois que les deux femmes viennent en aide aux réfugiés ukrainiens en les accompagnant au jour le jour dans leurs démarches administratives, pour renouveler leur dossier de séjour, recevoir les aides de la CAF, inscrire les enfants à l’école, à la cantine, au centre aéré… « Nous sommes un peu leur famille, un point de repère. Elles m’appellent souvent quand elles ont des questions. Cela fait des mois que nous avons tissé des liens », explique Ghislaine Ferri. Dans son collectif, une dizaine de bénévoles ont pris depuis mars sous leurs ailes 138 personnes. « Il y a eu un pic d’arrivée en juin, puis durant l’été de nombreuses personnes ont quitté la Corse pour retourner en Ukraine », détaille la responsable du collectif qui tient à préciser qu’en Haute-Corse, qu’une « trentaine de familles de réfugiés n’est pas passée par le Collectif mais sont arrivés sur l’île ».
À présent, sur les 138 Ukrainiens aidés par le collectif, seule une trentaine réside toujours sur le territoire insulaire. « Il y a eu des vagues de départs pour rejoindre les maris, les proches qui étaient toujours en Ukraine. Nous avons respecté leurs choix et nous les avons aidés sur le plan administratif à se rapprocher de leur pays », assure Ghislaine Ferri.
En Corse-du-Sud, le phénomène se constate également. En septembre, 5 personnes ont fait les démarches auprès de la préfecture pour un départ définitif prévu pour le mois d’octobre, six départs de courte durée sont aussi prévus à la même période. Par ailleurs, 3 personnes envisagent de s’installer à terme à Ajaccio.
Des perspectives pour l’hiver
Parmi les réfugiées arrivées en mars dernier, cinq jeunes filles ont obtenu leur baccalauréat en juillet dernier et six se sont dirigées vers l’Université de Corse pour poursuivre leurs études. « Nous leur avions dit qu’elles n’avaient pas à se soucier de l’argent, alors quand elles ont eu leur bac, on les a aidées à régler les frais d’inscription »,explique Natalia Khobta-Santoni, présidente de l’association Solidarité Corse-Ukraine qui ne s’attendait pas à les voir réussir aussi vite dans ce contexte assez défavorable à l’apprentissage..
Du côté des adultes arrivés en Corse-du-Sud, sur les 91 qui résident en Corse, 53 sont sans emploi. Pour celles qui sont embauchées, de nombreuses ont été engagées dans les supermarchés du groupe Casino, où elles disposent d’horaires aménagés pour prendre des cours de français. D’autres sont devenues aides-ménagères ou travaillent dans des recycleries.Leur intégration passera aussi par l’apprentissage de la langue française, d’ailleurs, 10 personnes envisagent de faire la formation Français langue étrangère (FLE) cet hiver et 3 souhaitent obtenir leur diplôme d’études en langue française (DELF). Ces formations pourraient permettre à ces femmes de s’intégrer plus facilement, et, sur le plan humain, de pouvoir rencontrer d’autres personnes que des réfugiées et des bénévoles des associations et collectifs.
LIRE AUSSI : DOSSIER. Réfugiés ukrainiens en Corse : 6 mois après son arrivée, cette famille commence à prendre ses marques
À présent, sur les 138 Ukrainiens aidés par le collectif, seule une trentaine réside toujours sur le territoire insulaire. « Il y a eu des vagues de départs pour rejoindre les maris, les proches qui étaient toujours en Ukraine. Nous avons respecté leurs choix et nous les avons aidés sur le plan administratif à se rapprocher de leur pays », assure Ghislaine Ferri.
En Corse-du-Sud, le phénomène se constate également. En septembre, 5 personnes ont fait les démarches auprès de la préfecture pour un départ définitif prévu pour le mois d’octobre, six départs de courte durée sont aussi prévus à la même période. Par ailleurs, 3 personnes envisagent de s’installer à terme à Ajaccio.
Des perspectives pour l’hiver
Parmi les réfugiées arrivées en mars dernier, cinq jeunes filles ont obtenu leur baccalauréat en juillet dernier et six se sont dirigées vers l’Université de Corse pour poursuivre leurs études. « Nous leur avions dit qu’elles n’avaient pas à se soucier de l’argent, alors quand elles ont eu leur bac, on les a aidées à régler les frais d’inscription »,explique Natalia Khobta-Santoni, présidente de l’association Solidarité Corse-Ukraine qui ne s’attendait pas à les voir réussir aussi vite dans ce contexte assez défavorable à l’apprentissage..
Du côté des adultes arrivés en Corse-du-Sud, sur les 91 qui résident en Corse, 53 sont sans emploi. Pour celles qui sont embauchées, de nombreuses ont été engagées dans les supermarchés du groupe Casino, où elles disposent d’horaires aménagés pour prendre des cours de français. D’autres sont devenues aides-ménagères ou travaillent dans des recycleries.Leur intégration passera aussi par l’apprentissage de la langue française, d’ailleurs, 10 personnes envisagent de faire la formation Français langue étrangère (FLE) cet hiver et 3 souhaitent obtenir leur diplôme d’études en langue française (DELF). Ces formations pourraient permettre à ces femmes de s’intégrer plus facilement, et, sur le plan humain, de pouvoir rencontrer d’autres personnes que des réfugiées et des bénévoles des associations et collectifs.
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