La descente aux enfers semble terminée. Passé de la Ligue 1 au National 3 (5e division) en cinq ans, le GFCA souffle enfin à ce niveau. Dans les travées du stade Ange-Casanova, les images du passage historique dans l'élite entre 2015 et 2016 flirtent encore avec l'esprit de tous les amoureux du Rouge et bleu. Mais de cette éphémère gloire, il ne reste aujourd'hui que quelques souvenirs - la folle série en fin de première partie de saison, évidemment - et comme toujours, une identité.
"La force du GFCA, c'est que souvent dans l'adversité et l'injustice, il a toujours su se relever, de par son histoire et ses gloires, prône fièrement Arthur Solinas. C'est une grande famille qui se serre les coudes et essaie d'avancer avec des bénévoles, des salariés, des supporters inconditionnels qui ne lâcheront jamais le club et donneront tout pour qu'il avance et se remette sur de bons rails."
Le jeune homme de 20 ans baigne depuis toujours au son des frappes répétées sur le cuir à Mezzavia. "J'avais neuf, dix ans quand je venais soutenir le Gazélec pour la première fois, se remémore-t-il. Après trois années de galère et surtout une saison dernière où on ne savait pas si notre club de cœur allait survivre, ça fait plaisir de retrouver un engouement."
"La force du GFCA, c'est que souvent dans l'adversité et l'injustice, il a toujours su se relever, de par son histoire et ses gloires, prône fièrement Arthur Solinas. C'est une grande famille qui se serre les coudes et essaie d'avancer avec des bénévoles, des salariés, des supporters inconditionnels qui ne lâcheront jamais le club et donneront tout pour qu'il avance et se remette sur de bons rails."
Le jeune homme de 20 ans baigne depuis toujours au son des frappes répétées sur le cuir à Mezzavia. "J'avais neuf, dix ans quand je venais soutenir le Gazélec pour la première fois, se remémore-t-il. Après trois années de galère et surtout une saison dernière où on ne savait pas si notre club de cœur allait survivre, ça fait plaisir de retrouver un engouement."
5 victoires et 5 nuls en 10 matchs
Chaque week-end à domicile, près de 1500 personnes prennent place dans les tribunes d'Ange Casanova. Et surtout, l'historique groupe de supporters gaziers a fait son retour. "Nous sommes revenus prendre notre position derrière les buts, se réjouit le jeune secrétaire des Daviuli 1910. On arrive à réunir une nouvelle jeunesse et voir les joueurs - qui sont surtout nos amis - se battre pour les couleurs du Gazélec et les porter fièrement au plus haut du classement, c'est un vrai bonheur."
Au plus haut, c'est à la deuxième place du groupe. Un départ sans faute, sans défaite et surtout avec un rythme trouvé au fur et à mesure que la saison avance. "On a essayé de mettre des choses en place, d'installer petit à petit ce qui nous semblait cohérent par rapport au groupe, explique Stéphane Paganelli, entraîneur arrivé sur le banc cet été, comme une grande majorité du contingent gazier. Il a fallu reformer l'effectif car il y a eu quatorze joueurs arrivés en début de saison. On a eu un temps d'adaptation et puis, petit à petit, la mayonnaise a pris entre les jeunes et les anciens qui connaissent le club et ce niveau."
Au plus haut, c'est à la deuxième place du groupe. Un départ sans faute, sans défaite et surtout avec un rythme trouvé au fur et à mesure que la saison avance. "On a essayé de mettre des choses en place, d'installer petit à petit ce qui nous semblait cohérent par rapport au groupe, explique Stéphane Paganelli, entraîneur arrivé sur le banc cet été, comme une grande majorité du contingent gazier. Il a fallu reformer l'effectif car il y a eu quatorze joueurs arrivés en début de saison. On a eu un temps d'adaptation et puis, petit à petit, la mayonnaise a pris entre les jeunes et les anciens qui connaissent le club et ce niveau."
"Le sérieux se mêle à la bonne humeur"
Malgré une série en cours de dix matchs sans défaite, l'ancien adjoint d'Olivier Pantaloni à l'ACA ne veut pas brûler les étapes. Mais ce qui ressort de son groupe lui plaît. "On a eu des résultats mais on progresse aussi dans le jeu sur nos derniers matchs, dépeint-il. Il y a une bonne amélioration au niveau collectif qui nous a permis d'obtenir des victoires très importantes pour revenir à la tête du classement. Depuis cet été, il y a un équilibre qui se fait dans le groupe entre tous. Le travail, la rigueur se mettent en place et deviennent des habitudes de semaine en semaine. Le sérieux se mêle à la bonne humeur."
Et ce ne sont pas les nouvelles interrogations extra-sportives - autour du placement en détention provisoire du président du GFCA, Johann Carta, dans le cadre d'une enquête financière - qui semblent déstabiliser cet équilibre. "On a pas mal de difficultés rencontrées depuis le début de saison donc ça nous a forgé un caractère, glisse Paganelli. C'est une force en plus pour ce groupe qui arrive à se sortir de situations pas toujours évidentes avec brio."
Samedi après-midi, en Balagne, le GFCA a ramené le point du match nul (1-1) après trois succès de rang. Même 150 km au nord de leur repère, les Diavuli 1910 étaient là. Une quarantaine de supporters ont fait le déplacement pour voir leurs protégés confirmer leur statut : celui d'un prétendant sérieux à un retour en National 2.
Et ce ne sont pas les nouvelles interrogations extra-sportives - autour du placement en détention provisoire du président du GFCA, Johann Carta, dans le cadre d'une enquête financière - qui semblent déstabiliser cet équilibre. "On a pas mal de difficultés rencontrées depuis le début de saison donc ça nous a forgé un caractère, glisse Paganelli. C'est une force en plus pour ce groupe qui arrive à se sortir de situations pas toujours évidentes avec brio."
Samedi après-midi, en Balagne, le GFCA a ramené le point du match nul (1-1) après trois succès de rang. Même 150 km au nord de leur repère, les Diavuli 1910 étaient là. Une quarantaine de supporters ont fait le déplacement pour voir leurs protégés confirmer leur statut : celui d'un prétendant sérieux à un retour en National 2.