- Cette 18e place à la trêve vous satisfait-elle ?
- On ne s'était pas fixés d'objectif avant la saison mais on savait que le championnat serait très compliqué pour nous, parce qu'on avait pris certaines options sur le plan sportif. On partait forcément dans l'inconnu, sans savoir quel niveau aurait notre groupe.
Ce qui est important n'est pas tant le fait d'être 18e, mais de ne pas être décroché à la 15e journée, dans une course au maintien avec un championnat très resserré en bas de tableau. C'est très encourageant, d'autant plus qu'on a vu au fil des matchs que notre équipe n'a jamais été à la rue - PSG mis à part. On est loin d'avoir été ridicule, l'équipe a montré de belles choses qui doivent nous donner beaucoup plus de confiance pour la seconde partie de saison et donc augmenter cette ambition de maintien, plus que réalisable à mon sens aujourd'hui.
- Vous avez battu des adversaires importants dans cette course au maintien : Brest (0-1), Strasbourg (4-2), obtenu le nul à Nantes (2-2) et Troyes (1-1). C'est une force de répondre présent dans ce genre de duels...
- Ce sont justement ces résultats qui nous font dire qu'on peut avoir cet espoir et cette confiance qui, je l'espère, nous permettront d'arriver à ce maintien. En début de saison, il nous paraissait très loin mais aujourd'hui, semble beaucoup plus envisageable.
- Vous avez pallié en partie aux difficultés offensives que pouvaient rencontrer l'ACA en début de saison. L'arrivée de Youcef Belaïli vous a-t-elle permis de rééquilibrer les choses ?
- C'est vrai que l'arrivée de Youcef nous a fait énormément de bien, mais le retour de Romain Hamouma aussi. Il faut noter que sur la première partie de championnat, on a joué la très grande majorité des matchs avec un effectif quasiment identique à la saison dernière. Les recrues de l'intersaison n'ont que très peu joué lors de ces quinze premiers matchs.
Aujourd'hui, avec cette mini-trêve qui a eu lieu, je pense qu'on va récupérer l'intégralité de l'effectif, ce qui nous donne encore plus de force et de volonté d'aller chercher ce maintien.
- Quant au contexte qui entouraient le départ de Belaïli de Brest, il pouvait y avoir des craintes. Comment s'est déroulée son intégration au sein du groupe ?
- Jusqu'à aujourd'hui, ça se passe impeccablement. On a fait abstraction de ce qui a pu être dit sur lui, parce qu'il y a eu des choses réelles et d'autres erronées. On a simplement mis les choses au point par rapport à notre fonctionnement et il s'est totalement fondu dans le groupe. Certaines valeurs doivent être respectées et c'est ce qu'il fait sans aucun problème car je pense qu'elles lui correspondent bien. Et puis, avec sa qualité de jeu, technique, il a très vite été adopté par le groupe.
- Le mercato hivernal se profile, sentez-vous le besoin de modifier des choses ?
- Je suis déjà content car cette trêve va, par exemple, nous permettre de récupérer Yoann Touzghar, qui n'a pas encore pu s'exprimer alors que je sais qu'il va énormément nous amener. L'association avec Romain Hamouma, Youcef Belaïli et d'autres joueurs va très bien fonctionner, ce sera une force supplémentaire sur le plan offensif qu'on n'avait pas en début de saison.
Pour l'heure, je fais confiance à tous les joueurs avec nous. Maintenant, le championnat reprend fin décembre et on aura tout le mois de janvier pour voir un peu ce qu'il se passe. Si on s'aperçoit qu'il y a véritablement un déficit, on verra avec les dirigeants s'il y a moyen de recruter.
- Les joueurs sont revenus jeudi de vacances. Cette trêve inédite en novembre est-elle perturbante ou au contraire, plutôt bénéfique ?
- Je suis plutôt de l'avis qu'elle nous a fait du bien pour pouvoir récupérer. On découvrait ce championnat : l'aspect athlétique est complètement différent du rythme de la Ligue 2, l'aspect nerveux aussi avec beaucoup plus d'attention et de concentration nécessaires.
La trêve, qui est assez courte - quinze jours - sachant qu'on était sur le pont depuis le mois de juin, est la bienvenue tant sur le plan physique que mental. Je pense que ça permet de retrouver encore plus de lucidité pour la suite du championnat.
- Vous allez reprendre le 28 décembre à François-Coty par un match contre Angers, lanterne rouge du championnat. Il est capital de l'emporter dans la perspective du maintien...
- On ne veut surtout pas mettre de pression sur les épaules des joueurs, comme depuis le début de la saison. On ne fixe pas d'objectif points, pas d'objectif victoires, mais on sait qu'il faudra en avoir pour arriver au maintien.
Maintenant, on va surtout travailler sur cette trêve en tenant compte de ce qu'il s'est passé sur les quinze premiers matchs de championnat. On va chercher à améliorer nos principes de jeu, corriger certaines choses si besoin, travailler sur les coups de pied arrêtés... Essayer d'être encore plus juste et faire en sorte - par rapport aux joueurs arrivés - que les principes mis en place soient encore mieux assimilés, afin d'avoir encore plus de performance sur le terrain.
- On compare souvent les différentes montées de l'ACA en Ligue 1 avec celle de la saison dernière. Cette année, l'affluence moyenne à Timizzolu est de 8000 personnes chaque soir de match, un record historique. Sentez-vous la différence avec ce soutien populaire qui ne fait que grandir ?
- Oui, on l'a senti dès la fin de la saison passée avec les derniers matchs de championnat pour la montée. Et puis, dès l'entame de ce championnat. Il y a quelques années, il y avait la curiosité de la Ligue 1, sauf que les résultats n'étant pas là, le public n'a pas suivi.
Aujourd'hui, avec un parcours quasiment similaire, on a le sentiment que les supporters sont derrière nous et croient en nous pour ce maintien. C'est important pour les joueurs parce que c'est un atout de plus. On a pu le voir lors du dernier match à domicile, face à Strasbourg (menés 0-2 après 17', victoire 4-2) où l'appui du public nous a permis de renverser la rencontre.
Le retour que l'on a des supporters est qu'ils ont le sentiment que les joueurs font le maximum pour arriver à ce maintien et ça, c'est ce qui plaît au public. Personne ne triche, il n'y a pas de stars, tout le monde tire dans le même sens et cet état d'esprit doit être maintenu. C'est peut-être ce qui fera la différence par rapport à certaines autres équipes...
- On ne s'était pas fixés d'objectif avant la saison mais on savait que le championnat serait très compliqué pour nous, parce qu'on avait pris certaines options sur le plan sportif. On partait forcément dans l'inconnu, sans savoir quel niveau aurait notre groupe.
Ce qui est important n'est pas tant le fait d'être 18e, mais de ne pas être décroché à la 15e journée, dans une course au maintien avec un championnat très resserré en bas de tableau. C'est très encourageant, d'autant plus qu'on a vu au fil des matchs que notre équipe n'a jamais été à la rue - PSG mis à part. On est loin d'avoir été ridicule, l'équipe a montré de belles choses qui doivent nous donner beaucoup plus de confiance pour la seconde partie de saison et donc augmenter cette ambition de maintien, plus que réalisable à mon sens aujourd'hui.
- Vous avez battu des adversaires importants dans cette course au maintien : Brest (0-1), Strasbourg (4-2), obtenu le nul à Nantes (2-2) et Troyes (1-1). C'est une force de répondre présent dans ce genre de duels...
- Ce sont justement ces résultats qui nous font dire qu'on peut avoir cet espoir et cette confiance qui, je l'espère, nous permettront d'arriver à ce maintien. En début de saison, il nous paraissait très loin mais aujourd'hui, semble beaucoup plus envisageable.
- Vous avez pallié en partie aux difficultés offensives que pouvaient rencontrer l'ACA en début de saison. L'arrivée de Youcef Belaïli vous a-t-elle permis de rééquilibrer les choses ?
- C'est vrai que l'arrivée de Youcef nous a fait énormément de bien, mais le retour de Romain Hamouma aussi. Il faut noter que sur la première partie de championnat, on a joué la très grande majorité des matchs avec un effectif quasiment identique à la saison dernière. Les recrues de l'intersaison n'ont que très peu joué lors de ces quinze premiers matchs.
Aujourd'hui, avec cette mini-trêve qui a eu lieu, je pense qu'on va récupérer l'intégralité de l'effectif, ce qui nous donne encore plus de force et de volonté d'aller chercher ce maintien.
- Quant au contexte qui entouraient le départ de Belaïli de Brest, il pouvait y avoir des craintes. Comment s'est déroulée son intégration au sein du groupe ?
- Jusqu'à aujourd'hui, ça se passe impeccablement. On a fait abstraction de ce qui a pu être dit sur lui, parce qu'il y a eu des choses réelles et d'autres erronées. On a simplement mis les choses au point par rapport à notre fonctionnement et il s'est totalement fondu dans le groupe. Certaines valeurs doivent être respectées et c'est ce qu'il fait sans aucun problème car je pense qu'elles lui correspondent bien. Et puis, avec sa qualité de jeu, technique, il a très vite été adopté par le groupe.
- Le mercato hivernal se profile, sentez-vous le besoin de modifier des choses ?
- Je suis déjà content car cette trêve va, par exemple, nous permettre de récupérer Yoann Touzghar, qui n'a pas encore pu s'exprimer alors que je sais qu'il va énormément nous amener. L'association avec Romain Hamouma, Youcef Belaïli et d'autres joueurs va très bien fonctionner, ce sera une force supplémentaire sur le plan offensif qu'on n'avait pas en début de saison.
Pour l'heure, je fais confiance à tous les joueurs avec nous. Maintenant, le championnat reprend fin décembre et on aura tout le mois de janvier pour voir un peu ce qu'il se passe. Si on s'aperçoit qu'il y a véritablement un déficit, on verra avec les dirigeants s'il y a moyen de recruter.
- Les joueurs sont revenus jeudi de vacances. Cette trêve inédite en novembre est-elle perturbante ou au contraire, plutôt bénéfique ?
- Je suis plutôt de l'avis qu'elle nous a fait du bien pour pouvoir récupérer. On découvrait ce championnat : l'aspect athlétique est complètement différent du rythme de la Ligue 2, l'aspect nerveux aussi avec beaucoup plus d'attention et de concentration nécessaires.
La trêve, qui est assez courte - quinze jours - sachant qu'on était sur le pont depuis le mois de juin, est la bienvenue tant sur le plan physique que mental. Je pense que ça permet de retrouver encore plus de lucidité pour la suite du championnat.
- Vous allez reprendre le 28 décembre à François-Coty par un match contre Angers, lanterne rouge du championnat. Il est capital de l'emporter dans la perspective du maintien...
- On ne veut surtout pas mettre de pression sur les épaules des joueurs, comme depuis le début de la saison. On ne fixe pas d'objectif points, pas d'objectif victoires, mais on sait qu'il faudra en avoir pour arriver au maintien.
Maintenant, on va surtout travailler sur cette trêve en tenant compte de ce qu'il s'est passé sur les quinze premiers matchs de championnat. On va chercher à améliorer nos principes de jeu, corriger certaines choses si besoin, travailler sur les coups de pied arrêtés... Essayer d'être encore plus juste et faire en sorte - par rapport aux joueurs arrivés - que les principes mis en place soient encore mieux assimilés, afin d'avoir encore plus de performance sur le terrain.
- On compare souvent les différentes montées de l'ACA en Ligue 1 avec celle de la saison dernière. Cette année, l'affluence moyenne à Timizzolu est de 8000 personnes chaque soir de match, un record historique. Sentez-vous la différence avec ce soutien populaire qui ne fait que grandir ?
- Oui, on l'a senti dès la fin de la saison passée avec les derniers matchs de championnat pour la montée. Et puis, dès l'entame de ce championnat. Il y a quelques années, il y avait la curiosité de la Ligue 1, sauf que les résultats n'étant pas là, le public n'a pas suivi.
Aujourd'hui, avec un parcours quasiment similaire, on a le sentiment que les supporters sont derrière nous et croient en nous pour ce maintien. C'est important pour les joueurs parce que c'est un atout de plus. On a pu le voir lors du dernier match à domicile, face à Strasbourg (menés 0-2 après 17', victoire 4-2) où l'appui du public nous a permis de renverser la rencontre.
Le retour que l'on a des supporters est qu'ils ont le sentiment que les joueurs font le maximum pour arriver à ce maintien et ça, c'est ce qui plaît au public. Personne ne triche, il n'y a pas de stars, tout le monde tire dans le même sens et cet état d'esprit doit être maintenu. C'est peut-être ce qui fera la différence par rapport à certaines autres équipes...