Chaque année, les ambassadeurs de l’armée de l’air et de l’espace se retrouvent en Corse, à la base aérienne de Ventiseri-Solenzara, pour une semaine de stage. Arrivés lundi 3 avril, les pilotes repartiront donc vendredi, après avoir répété leurs gammes au-dessus des plages insulaires. En plus de la prestigieuse Patrouille de France, célèbre pour ses shows à pleine vitesse, étaient présents des pilotes de Rafale (avion de combat), d’A400M (avion de transport), ainsi qu’une équipe de voltige.
« Ce sont uniquement des unités de démonstration », explique le capitaine Antonia Buroni, chef de cabinet de la base. « Ils viennent ici travailler le survol maritime, pour leurs prochaines représentations qui auront lieu au-dessus de l’eau. » Car d’après le lieutenant-colonel Hazet, directeur de la Patrouille de France, « on a beaucoup moins de repères en survol maritime ». « Au-dessus de l’eau, comme c’est une surface complètement plane, la hauteur et les reliefs sont plus difficiles à appréhender. Ça nécessite un entraînement particulier. »
Cette semaine de stage, placée un mois avant le début de la saison des démonstrations, est donc idéale et indispensable, notamment pour les nouveaux, fraîchement incorporés à la Patrouille de France. « Tous les ans, il y a une rotation, et trois pilotes sont intégrés », complète Antonia Buroni. De quoi maintenir une équipe de neuf spécialistes, incluant un remplaçant, disponible en cas de besoin.
« Ce sont uniquement des unités de démonstration », explique le capitaine Antonia Buroni, chef de cabinet de la base. « Ils viennent ici travailler le survol maritime, pour leurs prochaines représentations qui auront lieu au-dessus de l’eau. » Car d’après le lieutenant-colonel Hazet, directeur de la Patrouille de France, « on a beaucoup moins de repères en survol maritime ». « Au-dessus de l’eau, comme c’est une surface complètement plane, la hauteur et les reliefs sont plus difficiles à appréhender. Ça nécessite un entraînement particulier. »
Cette semaine de stage, placée un mois avant le début de la saison des démonstrations, est donc idéale et indispensable, notamment pour les nouveaux, fraîchement incorporés à la Patrouille de France. « Tous les ans, il y a une rotation, et trois pilotes sont intégrés », complète Antonia Buroni. De quoi maintenir une équipe de neuf spécialistes, incluant un remplaçant, disponible en cas de besoin.
À 550 km/h au-dessus de l’eau
France, Italie, Belgique… De mai à octobre, la Patrouille de France enchaînera les représentations dans l’Hexagone ainsi qu’à l’étranger. « Le défilé du 14 juillet, c’est le grand rendez-vous de l’année, mais avant et après, on fait beaucoup d’autres meetings aériens, notamment sur les plages. D’où l’intérêt de s’entraîner à Solenzara, dans des conditions similaires », précise le lieutenant-colonel Hazet. Pour autant, aucune représentation n’est prévue en Corse en 2023. « Ce n’est pas qu’on ne souhaite pas y aller, ou qu’on ait des restrictions, c’est simplement une question de demande. »
Plusieurs dizaines d’écoliers insulaires ont toutefois pu assister, en spectateurs privilégiés, au ballet des avions Alpha Jet de la Patrouille de France ce mardi 4 avril. L’occasion d’admirer des vols supersoniques, avoisinant les 550 km/h. « Ça se fait un peu à la manière d’un orchestre. Le leader parle énormément, et guide tous les autres équipiers », conclut le directeur. Frissons garantis.
Plusieurs dizaines d’écoliers insulaires ont toutefois pu assister, en spectateurs privilégiés, au ballet des avions Alpha Jet de la Patrouille de France ce mardi 4 avril. L’occasion d’admirer des vols supersoniques, avoisinant les 550 km/h. « Ça se fait un peu à la manière d’un orchestre. Le leader parle énormément, et guide tous les autres équipiers », conclut le directeur. Frissons garantis.