Corruption, détournements de fonds publics, prise illégale d'intérêts, favoritisme… Les atteintes à la probité constatées par les services de police et de gendarmerie ont augmenté de 28% entre 2016 et 2021 selon une étude menée pour la première fois, par le service de statistiques du ministère de l’intérieur, conjointement avec l’Agence française anticorruption (AFA) et publiée jeudi 27 octobre.
Une hausse qui ne reflète pas directement l’état de la délinquance, mais seulement des faits enregistrés par les forces de l'ordre.
La corruption en tête
La Corse et l’Outre-mer particulièrement touchés
Ces atteintes sont concentrées dans les agglomérations de tailles moyennes (entre 20 000 et 200 000 habitants) ainsi que dans l'agglomération de Paris avec un taux de 1,2 infraction en moyenne par an pour 100 000 habitants, mais leur répartition géographique est différenciée selon les territoires.
Selon cette étude, les atteintes à la probité sont plus nombreuses en Corse et dans les départements et régions d’Outre-mer (notamment la Guadeloupe, la Guyane et Mayotte). La Corse-du-Sud et la Haute-Corse enregistrent ainsi plus de six infractions en moyenne par an pour 100 000 habitants entre 2016 et 2021. Quant aux cinq départements et régions ultramarins, ils comptabilisent entre 2,1 et 4 infractions en moyenne pour 100 000 habitants.
Une hausse qui ne reflète pas directement l’état de la délinquance, mais seulement des faits enregistrés par les forces de l'ordre.
La corruption en tête
Selon cette étude, en France, en 2021, 801 infractions d’atteinte à la probité ont été enregistrées par la police et la gendarmerie, contre 628 en 2016. Leurs auteurs sont des Français à 95 % et la majorité sont des hommes âgés de 45 à 54 ans.
La hausse de cette délinquance est liée, entre autres, aux infractions de corruption (+46 % sur la période) qui représentent près d’un tiers (29 %) des atteintes à la probité entre 2016 et 2021 et concernent dans 68 % des cas la sphère publique.
Derrière la corruption, le détournement de fonds publics (24 %) et la prise illégale d’intérêts (18 %) constituent les autres infractions les plus fréquemment constatées sur cette période.
La hausse de cette délinquance est liée, entre autres, aux infractions de corruption (+46 % sur la période) qui représentent près d’un tiers (29 %) des atteintes à la probité entre 2016 et 2021 et concernent dans 68 % des cas la sphère publique.
Derrière la corruption, le détournement de fonds publics (24 %) et la prise illégale d’intérêts (18 %) constituent les autres infractions les plus fréquemment constatées sur cette période.
La Corse et l’Outre-mer particulièrement touchés
Ces atteintes sont concentrées dans les agglomérations de tailles moyennes (entre 20 000 et 200 000 habitants) ainsi que dans l'agglomération de Paris avec un taux de 1,2 infraction en moyenne par an pour 100 000 habitants, mais leur répartition géographique est différenciée selon les territoires.
Selon cette étude, les atteintes à la probité sont plus nombreuses en Corse et dans les départements et régions d’Outre-mer (notamment la Guadeloupe, la Guyane et Mayotte). La Corse-du-Sud et la Haute-Corse enregistrent ainsi plus de six infractions en moyenne par an pour 100 000 habitants entre 2016 et 2021. Quant aux cinq départements et régions ultramarins, ils comptabilisent entre 2,1 et 4 infractions en moyenne pour 100 000 habitants.