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Contre le coronavirus, la Corse s’équipe de tunnels de désinfection


Julia Sereni le Jeudi 12 Novembre 2020 à 15:45

Depuis le début de la semaine, plusieurs hypermarchés insulaires se sont équipés de tunnels de désinfection afin de lutter contre la propagation de l’épidémie de COVID-19.
Distribués par l’entreprise insulaire Corse Chimie Industrie, basée à Borgo, les prochains portiques pourraient bien être installés dans des mairies, des entreprises ou des services de l’État.



Les tunnels de désinfection du Leclerc Baleone - Photos Michel Luccioni
Les tunnels de désinfection du Leclerc Baleone - Photos Michel Luccioni
Lundi 9 novembre, les clients du Leclerc de Baleone ont découvert à l’entrée de leur magasin deux nouvelles installations aux allures futuristes : des tunnels de désinfection, sortes de portiques de sécurité, qui permettent en réalité de lutter contre la propagation de la COVID-19.
Déjà utilisées en Russie et surtout en Asie, l’objectif de ces installations est simple : casser la chaine de transmission du virus. « Ce n’est pas l’arme absolue, mais sur la propagation par le toucher c’est ce qu’il se fait de mieux » indique Paul-Antoine Lanfranchi, créateur et gérant de la société Corse Chimie Industrie, basée à Borgo, qui distribue ce matériel en exclusivité.

Comment ça marche ?
Le tunnel "intelligent" permet une triple désinfection par ultrasons, par ultraviolets et par brumisation d’hypochlorite, une molécule naturelle présente dans le corps humain. Une désinfection garantie « à 360 » de tout microbe, bactérie et virus, couplée à une prise de température : avant d’entrer dans le tunnel, la personne approche la paume de sa main d’un thermomètre infrarouge, intégré dans l’appareil.

Après les hypermarchés, d’autres tunnels pourraient être installés prochainement dans toute la Corse : mairies, entreprises, EHPAD, services de l’État, nombreux sont ceux qui ont pris contact avec l’entreprise, séduits par le concept. « Cela va devenir la norme dans très peu de temps en Europe » assure Paul-Antoine Lanfranchi. Il en a d’ailleurs commandé une centaine pour la fin décembre. Le chef d’entreprise espère même que son produit pourra aider à la reprise de l’activité dans certains domaines : « Cela pourrait aider à faire refonctionner les cinémas par exemple » illustre t-il. 

Une bonne idée, à condition qu'ils puissent réunir les 9 500 € hors taxes nécessaires à l'achat du tunnel... Et que le Gouvernement assouplisse quelque peu le confinement.