Dès le signalement des cas, "des mesures de lutte anti-vectorielle ont été engagées." indique l'ARS. Des traitements ont été réalisés dès samedi sur plusieurs sites identifiés à risque, notamment les lieux fréquentés par les malades dans les jours précédant les symptômes. L’opération est coordonnée par l’ARS, en lien avec Santé publique France et le service de lutte anti-vectorielle de la Collectivité de Corse.
Plusieurs actions ont été déclenchées sur le terrain, indique l'agence. Des opérations de démoustication ont été menées dans les zones fréquentées par les malades, tandis qu’une enquête est en cours pour retracer leurs déplacements récents. Des contrôles sont également réalisés pour détecter la présence de moustiques tigres dans les environs. Parallèlement, des agents interviennent dans le voisinage pour informer les habitants, vérifier d’éventuels retours de voyage en zone tropicale et repérer d’autres cas suspects. L’ensemble des professionnels de santé de l’île, y compris les hôpitaux, médecins libéraux et laboratoires, ont été informés afin de favoriser une détection rapide et une prise en charge adaptée.
Des gestes de prévention
L'ARS indique qu'il est recommandé de limiter les gîtes larvaires en supprimant les eaux stagnantes, d’utiliser des répulsifs, de porter des vêtements longs, de protéger les personnes alitées ou les nourrissons avec des moustiquaires, et de consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs.
Ces dernières semaines, plusieurs épisodes de chikungunya autochtone ont été identifiés dans le sud de l’Hexagone. Dans un contexte de réchauffement climatique et d’extension du moustique tigre, les autorités sanitaires rappellent que chacun peut agir pour limiter les risques de transmission.