Le docteur Cyrille Brunel et le Collectif ML Corsica n'ont pas dit leur dernier mot.
Lors de sa troisième réunion multilatérale avec les médecins libéraux le 8 février dernier, l’Assurance maladie avait annoncé ouvrir la voie à une hausse à 30 € de la consultation des médecins généralistes, hausse qui n’avait pas satisfait les principaux syndicats/ Au-delà de cette annonce, la non-reconnaissance des spécificités de la Corse par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie avait dépité le Collectif ML Corsica, Collectif des Médecins libéraux de Corse. :
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Dans la foulée le Collectif avait annoncé la tenue prochaine d’un séminaire à destination des médecins insulaires. Celui-ci, intitulé « Déconventionnement collectif en Corse : informations, discussions, enjeux pour le patient et le médecin » se déroulera le 16 mars prochain à Biguglia. « La tenue de ce séminaire signifie que nous avons épuisé toutes les possibilités pour faire reconnaître les spécificités corses », explique le Docteur Cyril Brunel du Collectif .« Ces spécificités si elles avaient été reconnues auraient permis à tous les Corses de bénéficier d’une médecine de la même qualité que sur le continent. Elles auraient permis d’apporter un changement à la convention médicale pour garantir un accès aux soins pour les patients. Aujourd’hui la seule alternative qui reste, malheureusement, est de sortir de la convention médicale. Par cette action nous cherchons à ce que l’assurance maladie revienne vers nous avec de meilleures intentions, en nous proposant un nouveau contrat garantissant la qualité des soins pour tous et l’exercice d’une médecine libérale dans des conditions acceptables. Nous mettons donc le ministère de la Santé devant ses responsabilités ».
Lors de ce séminaire du 16 mars, de nombreux médecins prendront la parole. Qui pour faire un historique de la convention, qui pour faire part de son expérience en Suisse, qui pour présenter les systèmes anglais et américain. Il sera aussi question des contraintes et des spécificités de la médecine en Corse, de la médecine sur une Île montagne, du déconventionnement et de son mode d'emploi…
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Dans la foulée le Collectif avait annoncé la tenue prochaine d’un séminaire à destination des médecins insulaires. Celui-ci, intitulé « Déconventionnement collectif en Corse : informations, discussions, enjeux pour le patient et le médecin » se déroulera le 16 mars prochain à Biguglia. « La tenue de ce séminaire signifie que nous avons épuisé toutes les possibilités pour faire reconnaître les spécificités corses », explique le Docteur Cyril Brunel du Collectif .« Ces spécificités si elles avaient été reconnues auraient permis à tous les Corses de bénéficier d’une médecine de la même qualité que sur le continent. Elles auraient permis d’apporter un changement à la convention médicale pour garantir un accès aux soins pour les patients. Aujourd’hui la seule alternative qui reste, malheureusement, est de sortir de la convention médicale. Par cette action nous cherchons à ce que l’assurance maladie revienne vers nous avec de meilleures intentions, en nous proposant un nouveau contrat garantissant la qualité des soins pour tous et l’exercice d’une médecine libérale dans des conditions acceptables. Nous mettons donc le ministère de la Santé devant ses responsabilités ».
Lors de ce séminaire du 16 mars, de nombreux médecins prendront la parole. Qui pour faire un historique de la convention, qui pour faire part de son expérience en Suisse, qui pour présenter les systèmes anglais et américain. Il sera aussi question des contraintes et des spécificités de la médecine en Corse, de la médecine sur une Île montagne, du déconventionnement et de son mode d'emploi…
Soutien de l’URPS Médecins Libéraux de Corse
L’URPS Médecins Libéraux de Corse prend acte du refus de la CNAM de reconnaître et d’inscrire la Corse et ses spécificités au sein de la convention médicale du 8 février 2024.
En effet, la Corse de par son statut d’île montagne, l’absence de CHU, le caractère vieillissant de sa population et un taux de précarité de 20% compose avec des problématiques spécifiques en matière de démographie médicale, d’attractivité du territoire et d’accessibilité aux soins.
L’accumulation de ces contraintes à un impact direct sur les conditions d’exercice et la complexité des situations médicales.
D’autant plus qu’un focus consacré spécifiquement aux DROM et à la Corse a eu lieu avec la CNAM et avait mis en évidence la nécessité d’adaptations spécifiques similaires.
Le projet de convention nationale, auquel nous sommes opposés, ne constitue pas le choc d’attractivité attendu et nécessaire.
Nous mettons en garde contre le risque d’un déconventionnement massif, d’une médecine à deux vitesses et d’une rupture dans l’égalité de l’accès aux soins.
L’URPS Médecins Libéraux de Corse réitère son soutien indéfectible à l’ensemble des médecins insulaires.
En effet, la Corse de par son statut d’île montagne, l’absence de CHU, le caractère vieillissant de sa population et un taux de précarité de 20% compose avec des problématiques spécifiques en matière de démographie médicale, d’attractivité du territoire et d’accessibilité aux soins.
L’accumulation de ces contraintes à un impact direct sur les conditions d’exercice et la complexité des situations médicales.
D’autant plus qu’un focus consacré spécifiquement aux DROM et à la Corse a eu lieu avec la CNAM et avait mis en évidence la nécessité d’adaptations spécifiques similaires.
Le projet de convention nationale, auquel nous sommes opposés, ne constitue pas le choc d’attractivité attendu et nécessaire.
Nous mettons en garde contre le risque d’un déconventionnement massif, d’une médecine à deux vitesses et d’une rupture dans l’égalité de l’accès aux soins.
L’URPS Médecins Libéraux de Corse réitère son soutien indéfectible à l’ensemble des médecins insulaires.
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