
Antoine Aiello, directeur de Stella Mare accompagné du président de l'Université de Corse, Dominique Federici
La plateforme de recherches marines Stella Mare pourra désormais explorer et analyser les fonds marins sereinement. Ce jeudi 23 juin, une nouvelle unité à la mer a été inaugurée sur le port de Bastia. Cette embarcation de 12 mètres de long accompagnera les chercheurs lors des 200 missions annuelles qu’ils effectuent sur le pourtour de l’île. Auparavant, les scientifiques utilisaient deux semi-rigide peu adapté aux intempéries et ne possédant pas de quoi conserver les échantillons prélevés. « Nous utilisions une glacière, mais la chaîne de froid pouvait être rompue. Du coup, nous étions obligés de repartir en expédition. À présent, nous avons de quoi conserver et congeler les échantillons, mais aussi, de quoi les analyser, sur place c’est un gain de temps », se réjouit Antoine Aiello, directeur de la plateforme Stella Mare.
À bord, il sera aussi possible de gonfler les bouteilles de plongée. Des grues et des treuils pouvant soulever jusqu’à 4 tonnes ont été installés pour remonter les récifs. Aussi, le sonar de cette nouvelle unité permettra de retrouver des éléments de recherche qui ont été immergés comme des hydrophones. À présent, les missions pourront être plus longues puisque d’un point de vue confort, les équipes disposent de douches et de lits ainsi que d’un groupe électrogène leur permettant de se chauffer et de se restaurer sur place. « Un autre monde s’offre à nous en termes d’investissement et de recherche », assure le directeur de Stella Mare et ancien président de l’Université de Corse. Cet autre monde aura coûté 673 000€ financés par l’État à hauteur de 475 000€ via les dotations du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Un complément a été apporté par l’Université de Corse dont le président, Dominique Federici, estime que l’acquisition de cette nouvelle unité « concrétise une croissance naturelle de la plateforme de recherches Stella Mare ».
À bord, il sera aussi possible de gonfler les bouteilles de plongée. Des grues et des treuils pouvant soulever jusqu’à 4 tonnes ont été installés pour remonter les récifs. Aussi, le sonar de cette nouvelle unité permettra de retrouver des éléments de recherche qui ont été immergés comme des hydrophones. À présent, les missions pourront être plus longues puisque d’un point de vue confort, les équipes disposent de douches et de lits ainsi que d’un groupe électrogène leur permettant de se chauffer et de se restaurer sur place. « Un autre monde s’offre à nous en termes d’investissement et de recherche », assure le directeur de Stella Mare et ancien président de l’Université de Corse. Cet autre monde aura coûté 673 000€ financés par l’État à hauteur de 475 000€ via les dotations du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Un complément a été apporté par l’Université de Corse dont le président, Dominique Federici, estime que l’acquisition de cette nouvelle unité « concrétise une croissance naturelle de la plateforme de recherches Stella Mare ».
Une convention avec la SNSM

La signature de la convention permettra entre autres à la SNSM de pouvoir former au secours en mer
Ce jeudi était aussi l’occasion pour Stella Mare et l’Université de Corse de signer une convention avec les sauveteurs en mer de la SNSM. Grâce à elle, les bénévoles de la SNSM pourront aider à certaines opérations des chercheurs de Stella Mare. Des formations de sauvetage en mer seront également dispensées. « Aujourd’hui, nous mettons en commun nos connaissances du monde de la mer », assure Pierre-Marie Luciani, président de la station SNSM de Bastia.