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Le mois de février débute mal à la Médecine du Travail de Haute-Corse. Sur les 34 salariés employés par la structure, 30 sont en grève depuis ce mercredi matin, y compris les médecins. Parmi les quatre non grévistes, deux personnes sont notamment embauchées en CDD.
Le personnel des services de la Santé au Travail bastiaise avait déposé un préavis de grève en raison de "graves problèmes de management et des risques pesant sur le devenir de la structure dans le cadre de la certification". Après plusieurs demandes vaines pour rencontrer le Conseil d'Administration de l'établissement, les salariés ont décidé de débuter leur grève d'une durée illimitée.
"Ces problèmes concernent la directrice, avec qui ça se passe très mal, justifie l'Union locale STC de Bastia. C'est fermé, il n'y a aucune discussion possible. Pour nous, ça s'apparente vraiment à du harcèlement. Cela entraîne de graves dysfonctionnements du service et met en difficultés les salariés dans leur mission."
Le personnel des services de la Santé au Travail bastiaise avait déposé un préavis de grève en raison de "graves problèmes de management et des risques pesant sur le devenir de la structure dans le cadre de la certification". Après plusieurs demandes vaines pour rencontrer le Conseil d'Administration de l'établissement, les salariés ont décidé de débuter leur grève d'une durée illimitée.
"Ces problèmes concernent la directrice, avec qui ça se passe très mal, justifie l'Union locale STC de Bastia. C'est fermé, il n'y a aucune discussion possible. Pour nous, ça s'apparente vraiment à du harcèlement. Cela entraîne de graves dysfonctionnements du service et met en difficultés les salariés dans leur mission."
Des discussions avec la directrice
Au cœur du sujet, donc, la nouvelle directrice, en poste depuis le mois de juin 2022. Anciennement directrice adjointe depuis 2017, elle avait déjà pris ses responsabilités le temps d'un intérim mené depuis octobre 2021.
"Les salariés ont voulu alerter plusieurs fois le Conseil d'Administration, mais c'est tombé à l'eau, poursuivent les grévistes. On s'est ensuite invités à un CA où on a exposé les faits, avant d'être reçus au début du mois de janvier. On attendait une réponse sous huit à dix jours, ça aurait même pu être hier, lundi... Mais toujours rien, donc on a décidé de bloquer le service."
Les services sont donc complètement à l'arrêt depuis ce mercredi 1er février au matin, et ce pour une durée indéterminée. "C'est parti pour durer", regrettent les salariés. Ils espèrent désormais être reçus par le CA afin de leur communiquer l'ensemble de leurs revendications dans le détail. Le but reste le même : espérer avoir des discussions avec leur direction.
"Les salariés ont voulu alerter plusieurs fois le Conseil d'Administration, mais c'est tombé à l'eau, poursuivent les grévistes. On s'est ensuite invités à un CA où on a exposé les faits, avant d'être reçus au début du mois de janvier. On attendait une réponse sous huit à dix jours, ça aurait même pu être hier, lundi... Mais toujours rien, donc on a décidé de bloquer le service."
Les services sont donc complètement à l'arrêt depuis ce mercredi 1er février au matin, et ce pour une durée indéterminée. "C'est parti pour durer", regrettent les salariés. Ils espèrent désormais être reçus par le CA afin de leur communiquer l'ensemble de leurs revendications dans le détail. Le but reste le même : espérer avoir des discussions avec leur direction.