Une audience de circonstance s’est tenue à l’occasion de Saint-Valentin au tribunal correctionnel de Bastia. La procureure a demandé que la partie ferme de deux ans pour les deux puisse être aménagée en détention sous bracelet électronique. Des amendes de 10.000 euros pour l’homme et de 20.000 euros pour la femme ont également été réclamées. Le jugement a été mis en délibéré au 10 avril par le tribunal correctionnel de Bastia.
Pousser le mari cocu à quitter l’île
Tout commence en septembre 2019 par des lettres de menaces déposées sur la commune de Penta-di-Casinca dans deux maisons mitoyennes devant lesquelles l’inscription « FLNC » a été taguée. Dans les lettres, il est reproché aux habitants de « prendre l’argent aux Corses » avec des locations ponctuelles. Une seconde correspondance puis une troisième arrivent dans une seule des deux habitations avec une demande de préparer 10.000 euros pour les remettre à un contact selon un protocole précis. Le couple est placé sous surveillance, ce qui permet de découvrir que l’épouse a un amant et qu’elle cherche à faire pression sur son mari pour qu’il quitte l’île.
« Cette histoire nous a rapprochés avec mon mari »
À la barre, la femme âgée de 59 ans explique que « cette histoire nous a rapprochés avec mon mari et notre amour est plus fort ». Ce dernier, retraité de l’armée et âgé de 67 ans au moment des faits, n’était pas présent à l’audience. Dans les SMS échangés, il est surnommé « Le veau », par le couple adultérin : « Tuer le veau est une priorité primordiale pour notre avenir », écrit la femme.
Elle évoque aussi un accident de chasse pour le tuer ou la possibilité de le jeter par-dessus la terrasse. « J’étais comme un bibelot auprès de mon mari à cette époque », se justifie la femme. « Mon amant m’a apporté beaucoup d’amour, c’était ma béquille. Mon mari ne voulait pas divorcer. Les courriers étaient là pour lui faire peur et le pousser à quitter la Corse. Je n’ai jamais eu l’intention de le tuer. »
Pour sa défense, la quinquagénaire plaide la colère et la consommation d’alcool. À ce moment-là, elle vient d’apprendre que son amant a des maîtresses. L’homme reconnaît « les lettres de menaces. Il ne voulait pas la laisser partir. On a fait tout ça, en le prenant à la rigolade, sans voir les conséquences ».
Pousser le mari cocu à quitter l’île
Tout commence en septembre 2019 par des lettres de menaces déposées sur la commune de Penta-di-Casinca dans deux maisons mitoyennes devant lesquelles l’inscription « FLNC » a été taguée. Dans les lettres, il est reproché aux habitants de « prendre l’argent aux Corses » avec des locations ponctuelles. Une seconde correspondance puis une troisième arrivent dans une seule des deux habitations avec une demande de préparer 10.000 euros pour les remettre à un contact selon un protocole précis. Le couple est placé sous surveillance, ce qui permet de découvrir que l’épouse a un amant et qu’elle cherche à faire pression sur son mari pour qu’il quitte l’île.
« Cette histoire nous a rapprochés avec mon mari »
À la barre, la femme âgée de 59 ans explique que « cette histoire nous a rapprochés avec mon mari et notre amour est plus fort ». Ce dernier, retraité de l’armée et âgé de 67 ans au moment des faits, n’était pas présent à l’audience. Dans les SMS échangés, il est surnommé « Le veau », par le couple adultérin : « Tuer le veau est une priorité primordiale pour notre avenir », écrit la femme.
Elle évoque aussi un accident de chasse pour le tuer ou la possibilité de le jeter par-dessus la terrasse. « J’étais comme un bibelot auprès de mon mari à cette époque », se justifie la femme. « Mon amant m’a apporté beaucoup d’amour, c’était ma béquille. Mon mari ne voulait pas divorcer. Les courriers étaient là pour lui faire peur et le pousser à quitter la Corse. Je n’ai jamais eu l’intention de le tuer. »
Pour sa défense, la quinquagénaire plaide la colère et la consommation d’alcool. À ce moment-là, elle vient d’apprendre que son amant a des maîtresses. L’homme reconnaît « les lettres de menaces. Il ne voulait pas la laisser partir. On a fait tout ça, en le prenant à la rigolade, sans voir les conséquences ».











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