Ce jeudi, la bibliothèque d’étude et de recherche Tommaso Prelà a brillamment orchestré un colloque à la bibliothèque municipale de Bastia, plongeant les participants dans une exploration fascinante de la culture de la loi et de la justice en Corse. L'événement a été empreint d'un hommage émouvant à feu Jean-Yves Coppolani, éminent historien du droit, décédé en janvier dernier à l'âge de 76 ans. Philippe Peretti, adjoint au maire de Bastia, délégué au patrimoine, a souligné l'impact considérable de Jean-Yves Coppolani sur la bibliothèque d’études et de recherche. "Nous ne pouvions pas ne pas lui rendre hommage à l’occasion de ce colloque. Il a beaucoup contribué à notre bibliothèque, et grâce à lui, nous possédons un fond juridique d'une importance capitale", a-t-il déclaré.
Présente au colloque, Florence Coppolani a partagé son émotion face à cet hommage. "Jean-Yves était un grand historien du droit, spécialiste de l’histoire du droit de la Corse. Il m’a donné le goût, comme à bien d’autres, de m’intéresser à des spécificités insulaires, des institutions qui existaient en Corse", a-t-elle témoigné.
Me Jean-Benoit Filippi, bâtonnier de Bastia, a lancé le colloque avec une introduction éclairante sur la loi et la justice en Corse depuis le Siècle des Lumières. Il a souligné l'importance cruciale de comprendre l'histoire de la Corse pour éclairer la justice actuelle. "Si on ne connaît pas l’histoire de la Corse, c’est un éclairage tout à fait intéressant et culturellement on apprend des choses. Il est étonnant de voir un homme comme Pascal Paoli extrêmement avancé sur son temps. A l’âge d’à peine 30 ans, il a pensé les choses avec 40 ans d’avance. Voilà pourquoi c’est bon de refaire un saut dans l’histoire, de regarder les grands hommes qu’on a eu et qui apportent un éclairage qui est important pour la justice. Les magistrats qui arrivent en Corse, le plus souvent ne connaissent pas l’histoire de la Corse. Or les hommes ne sont pas indépendants de l’histoire. Ce sont les hommes qui font l’histoire et connaître l’histoire c’est un peu connaitre les hommes aussi ».", a-t-il ajouté.
Ce colloque a offert aux participants une plongée immersive dans l'histoire juridique de la Corse depuis le XVIIIe siècle, évoquant des figures marquantes telles que Pascal Paoli et Napoléon Bonaparte. Il a souligné l'importance de connaître l'histoire pour mieux appréhender les défis actuels de la justice.
Présente au colloque, Florence Coppolani a partagé son émotion face à cet hommage. "Jean-Yves était un grand historien du droit, spécialiste de l’histoire du droit de la Corse. Il m’a donné le goût, comme à bien d’autres, de m’intéresser à des spécificités insulaires, des institutions qui existaient en Corse", a-t-elle témoigné.
Me Jean-Benoit Filippi, bâtonnier de Bastia, a lancé le colloque avec une introduction éclairante sur la loi et la justice en Corse depuis le Siècle des Lumières. Il a souligné l'importance cruciale de comprendre l'histoire de la Corse pour éclairer la justice actuelle. "Si on ne connaît pas l’histoire de la Corse, c’est un éclairage tout à fait intéressant et culturellement on apprend des choses. Il est étonnant de voir un homme comme Pascal Paoli extrêmement avancé sur son temps. A l’âge d’à peine 30 ans, il a pensé les choses avec 40 ans d’avance. Voilà pourquoi c’est bon de refaire un saut dans l’histoire, de regarder les grands hommes qu’on a eu et qui apportent un éclairage qui est important pour la justice. Les magistrats qui arrivent en Corse, le plus souvent ne connaissent pas l’histoire de la Corse. Or les hommes ne sont pas indépendants de l’histoire. Ce sont les hommes qui font l’histoire et connaître l’histoire c’est un peu connaitre les hommes aussi ».", a-t-il ajouté.
Ce colloque a offert aux participants une plongée immersive dans l'histoire juridique de la Corse depuis le XVIIIe siècle, évoquant des figures marquantes telles que Pascal Paoli et Napoléon Bonaparte. Il a souligné l'importance de connaître l'histoire pour mieux appréhender les défis actuels de la justice.