La première publication du livre, en 1972, avait eu un énorme retentissement.
L’essai, en effet, analysait sans ménagement le phénomène de la négritude. Si le livre faisait un sort à sa version politique en en soulignant les limites et le côté alibi de son socialisme à la Senghor, il saluait la négritude, mouvement littéraire, porteur d’une affirmation de soi, et de fierté tant bafouées par traite négrière et colonialisme.
40 ans après, « Négritude et négrologues » n’a rien perdu de sa pertinence.
Le texte reste toujours aussi pertinent dans son analyse critique, et les fervents de corsitude peuvent faire leur miel de l’ouvrage. Le débat est plus que jamais ouvert dans le contexte que nous vivons où les réactions épidermiques supplantent la réflexion.
Né au Togo, élevé au Bénin d’une famille originaire du Ghana, vivant au Burkina Faso après avoir longtemps habité à Dakar, Stanislas Adotevi est un véritable condensé de panafricanisme à lui seul !
Elève d’Althusser à l’Ecole normale de la rue d’Ulm, condisciple de Jean Toussaint Desanti, il a exercé d’importante responsabilités à l’UNICEF tant en Afrique qu’à New York, et enseigné à Paris VII. Il a aussi été successivement ministre de la culture, de la jeunesse et des sports, de l’information du Benin.
CNI a rencontré l’auteur
L’essai, en effet, analysait sans ménagement le phénomène de la négritude. Si le livre faisait un sort à sa version politique en en soulignant les limites et le côté alibi de son socialisme à la Senghor, il saluait la négritude, mouvement littéraire, porteur d’une affirmation de soi, et de fierté tant bafouées par traite négrière et colonialisme.
40 ans après, « Négritude et négrologues » n’a rien perdu de sa pertinence.
Le texte reste toujours aussi pertinent dans son analyse critique, et les fervents de corsitude peuvent faire leur miel de l’ouvrage. Le débat est plus que jamais ouvert dans le contexte que nous vivons où les réactions épidermiques supplantent la réflexion.
Né au Togo, élevé au Bénin d’une famille originaire du Ghana, vivant au Burkina Faso après avoir longtemps habité à Dakar, Stanislas Adotevi est un véritable condensé de panafricanisme à lui seul !
Elève d’Althusser à l’Ecole normale de la rue d’Ulm, condisciple de Jean Toussaint Desanti, il a exercé d’importante responsabilités à l’UNICEF tant en Afrique qu’à New York, et enseigné à Paris VII. Il a aussi été successivement ministre de la culture, de la jeunesse et des sports, de l’information du Benin.
CNI a rencontré l’auteur