
Photo d'illustration
Selon une note confidentielle de la police nationale datant de mars 2022 et consultée par l'AFP, l'homme de 32 ans est considéré par les autorités comme un proche des frères Moretti et un "appui" potentiel au clan Orsoni en Balagne . Il avait été interpellé au Maroc en août 2021 et placé en détention en vue d'une extradition vers la France "dans le cadre de mandats pour meurtre, extorsion et tentative de meurtre", selon ce document.
En mai 2019, il était notamment soupçonné d'avoir tenté de s'en prendre à Dominique dit "Mimi" Costa avec, un homme de 22 ans, qui avait été tué ce jour-là au volant d'un buggy au petit matin à Pietralba, à une quinzaine de kilomètres de Moltifao, le fief de la famille Costa, active au coeur du banditisme insulaire. Il avait été tué de plusieurs coups de fusil de chasse.
Légitime défense préventive
Une des hypothèses des enquêteurs était que Dominique Costa avait pu apprendre le plan des deux hommes de s'en prendre à lui et qu'il aurait appliqué une forme de "légitime défense préventive", avaient indiqué à l'AFP des sources proches de l'enquête en juillet 2020. Cette guerre de clans semblait fondée sur une "lutte de sphères d'influence entre un groupe installé et la génération montante" incarnée par Laurent Emmanuelli. Elle avait également conduit à deux tentatives de règlement de compte, en février et juin 2020, à L'Ile-Rousse.
L'homme arrêté vendredi , soupçonné dans ces affaires, était alors connu pour "travail dissimulé, menaces, attentats à l'explosif et infraction à la législation sur les jeux en bande organisée", selon ces sources.
Après la mort de son complice, il était soupçonné par les autorités de s'être enfui à l'étranger, ce que son arrestation au Maroc avait ensuite confirmé.
Son arrestation, vendredi, intervient dans le cadre d'enquêtes menées par la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille, chargée des dossiers de criminalité organisée, ainsi que dans le cadre d'une information judiciaire d'un juge d'instruction de Bastia, a précisé à l'AFP une source proche du dossier.
En mai 2019, il était notamment soupçonné d'avoir tenté de s'en prendre à Dominique dit "Mimi" Costa avec, un homme de 22 ans, qui avait été tué ce jour-là au volant d'un buggy au petit matin à Pietralba, à une quinzaine de kilomètres de Moltifao, le fief de la famille Costa, active au coeur du banditisme insulaire. Il avait été tué de plusieurs coups de fusil de chasse.
Légitime défense préventive
Une des hypothèses des enquêteurs était que Dominique Costa avait pu apprendre le plan des deux hommes de s'en prendre à lui et qu'il aurait appliqué une forme de "légitime défense préventive", avaient indiqué à l'AFP des sources proches de l'enquête en juillet 2020. Cette guerre de clans semblait fondée sur une "lutte de sphères d'influence entre un groupe installé et la génération montante" incarnée par Laurent Emmanuelli. Elle avait également conduit à deux tentatives de règlement de compte, en février et juin 2020, à L'Ile-Rousse.
L'homme arrêté vendredi , soupçonné dans ces affaires, était alors connu pour "travail dissimulé, menaces, attentats à l'explosif et infraction à la législation sur les jeux en bande organisée", selon ces sources.
Après la mort de son complice, il était soupçonné par les autorités de s'être enfui à l'étranger, ce que son arrestation au Maroc avait ensuite confirmé.
Son arrestation, vendredi, intervient dans le cadre d'enquêtes menées par la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille, chargée des dossiers de criminalité organisée, ainsi que dans le cadre d'une information judiciaire d'un juge d'instruction de Bastia, a précisé à l'AFP une source proche du dossier.