
Anne-Laure Santucci, mairesse de Luri a été reconduite à la présidence du conseil des rivages pour trois nouvelles années
Sans grande surprise, le maire de Luri, Anne-Laure Santucci, a été reconduite ce mercredi 16 février à son poste de présidente du Conseil des Rivages, assemblée consultative rattachée au Conservatoire du Littoral de la Corse qui décide de l’acquisition d’espaces à protéger sur l’île.
Durant trois ans, elle sera épaulée par son vice-président Jean Giuseppi, maire de Figari, pour tenter de sauvegarder les espaces naturels insulaires de la spéculation foncière mais aussi des flux touristiques nombreux qui les détériorent. « Ce travail est dans la continuité de la politique exercée sous mon ancien mandat. La spéculation immobilière et l’organisation des flux sont des problématiques qui nous occuperont durant ces trois années », assure la présidente reconduite.
Dans ce sens, lors de la réunion de ce mercredi, les membres du conseil des rivages ont approuvé le principe d’acquisition de deux extensions de périmètres à Lumio et dans les Agriates.
Le premier, concerne le site de Fiume Seccu, une fenêtre naturelle dégradée par l’homme. Le conservatoire du littoral entend faire dans les prochaines années, l’acquisition des 30 hectares dans cette zone proche de Calvi. « C’est une région qui a un fort attrait touristique mais aussi pour la biodiversité. On retrouve une zone humide, un milieu naturel remarquable que nous devons préserver », explique Anne-Laure Santucci consciente qu’en faire l’acquisition prendra du temps puisqu’une quinzaine de propriétaires se partage le périmètre. Le conservatoire devrait débourser environ 155 000 euros pour que ce périmètre rejoigne les 21 088 autres hectares qu’il possède déjà.
Le second, est une extension de 1796 hectares d’espace préservés dans les Agriates, sur les communes de Santo Pietro-di-Tenda et de Saint-Florent. Cet espace sur des terrains privés et communaux est situé dans l’intérieur des terres et viendrait se rajouter aux 6162 hectares déjà administrés par le conservatoire. « Nous voulons l’acquérir pour protéger et mettre en valeur le patrimoine rural car il se situe près d’une zone archéologique mais aussi près d’axes de circulation comme celui qui mène à la plage de Malfalcu », détaille Michel Muracciole, directeur du conservatoire du littoral.
11 projets financés par le plan France Relance
Lors de la réunion, Michel Muracciole a rappelé que 11 projets ont été retenus par le plan France Relance. Le coût total estimé à 12,7 millions d’euros, sera à moitié financé par l’Etat. La Collectivité de Corse y participera également. Mais l’acquisition de ces nouveaux espaces à protéger sera longue. « C’est un travail de fourmi », martèlent le directeur du conservatoire et sa présidente. En effet, l’objectif du conservatoire fixé à 37 000 hectares d’ici à 2050 risque d'être difficile à atteindre puisque les parcelles qu’il reste à acquérir complètent des espaces déjà sous gestion du conservatoire.
Durant trois ans, elle sera épaulée par son vice-président Jean Giuseppi, maire de Figari, pour tenter de sauvegarder les espaces naturels insulaires de la spéculation foncière mais aussi des flux touristiques nombreux qui les détériorent. « Ce travail est dans la continuité de la politique exercée sous mon ancien mandat. La spéculation immobilière et l’organisation des flux sont des problématiques qui nous occuperont durant ces trois années », assure la présidente reconduite.
Dans ce sens, lors de la réunion de ce mercredi, les membres du conseil des rivages ont approuvé le principe d’acquisition de deux extensions de périmètres à Lumio et dans les Agriates.
Le premier, concerne le site de Fiume Seccu, une fenêtre naturelle dégradée par l’homme. Le conservatoire du littoral entend faire dans les prochaines années, l’acquisition des 30 hectares dans cette zone proche de Calvi. « C’est une région qui a un fort attrait touristique mais aussi pour la biodiversité. On retrouve une zone humide, un milieu naturel remarquable que nous devons préserver », explique Anne-Laure Santucci consciente qu’en faire l’acquisition prendra du temps puisqu’une quinzaine de propriétaires se partage le périmètre. Le conservatoire devrait débourser environ 155 000 euros pour que ce périmètre rejoigne les 21 088 autres hectares qu’il possède déjà.
Le second, est une extension de 1796 hectares d’espace préservés dans les Agriates, sur les communes de Santo Pietro-di-Tenda et de Saint-Florent. Cet espace sur des terrains privés et communaux est situé dans l’intérieur des terres et viendrait se rajouter aux 6162 hectares déjà administrés par le conservatoire. « Nous voulons l’acquérir pour protéger et mettre en valeur le patrimoine rural car il se situe près d’une zone archéologique mais aussi près d’axes de circulation comme celui qui mène à la plage de Malfalcu », détaille Michel Muracciole, directeur du conservatoire du littoral.
11 projets financés par le plan France Relance
Lors de la réunion, Michel Muracciole a rappelé que 11 projets ont été retenus par le plan France Relance. Le coût total estimé à 12,7 millions d’euros, sera à moitié financé par l’Etat. La Collectivité de Corse y participera également. Mais l’acquisition de ces nouveaux espaces à protéger sera longue. « C’est un travail de fourmi », martèlent le directeur du conservatoire et sa présidente. En effet, l’objectif du conservatoire fixé à 37 000 hectares d’ici à 2050 risque d'être difficile à atteindre puisque les parcelles qu’il reste à acquérir complètent des espaces déjà sous gestion du conservatoire.
Les chiffres clés du conservatoire du littoral
- 73 sites sur 63 communes
- 21088 ha protégés (objectif 37 000 ha en 2050)
- 268 km de sentiers de promenade ou de moyenne randonnée
- 66 agents du littoral dont 18 gardes assermentés employés par les gestionnaires
- 1 gestionnaire principal, la Collectivité de Corse
- 3 gestionnaires délégués: Office de l'Environnement de la Corse, Syndicat Intercommunal Elisa et la Commune de Belgodère pour la plage de Losari
- 21088 ha protégés (objectif 37 000 ha en 2050)
- 268 km de sentiers de promenade ou de moyenne randonnée
- 66 agents du littoral dont 18 gardes assermentés employés par les gestionnaires
- 1 gestionnaire principal, la Collectivité de Corse
- 3 gestionnaires délégués: Office de l'Environnement de la Corse, Syndicat Intercommunal Elisa et la Commune de Belgodère pour la plage de Losari