Depuis mercredi 25 novembre et jusqu'au 25 décembre prochain, pendant un mois, la plateforme Allindì prolonge l'édition 2019 du festival de documentaire ajaccien et propose un cycle « focus Algérie ».
Annick Peigné-Giuly, présidente de Corsica.doc, a sélectionné dix films et nous explique : « En dix films s’esquisse, dans cette escale algérienne, la singularité artistique d’un cinéma né avec les années 2000. A peine sortis du traumatisme d’une terrible guerre civile, pénétrés du poids de l’histoire coloniale et du sentiment de déshérence de la jeunesse de leur pays, de jeunes cinéastes bousculent la représentation de l’histoire récente et passée de l’Algérie, de son peuple, de sa jeunesse. Il s’agit là, ni plus ni moins, encore et encore, d’inventer une culture, une pensée, un cinéma politique, un cinéma décolonisé, c’est-à-dire affranchi du regard de l’ex-colonisateur toujours pesant, mais aussi affranchi du “roman national” officiel contemporain. Il s’agit d’écrire le roman d’un peuple, le “roman algérien” pour reprendre le titre du film de Katia Kameli. Un roman qui s’écrit ici au pluriel, en fouillant les images, en démultipliant les écritures, les regards, les formes poétiques et cinématographiques. »
Parmi cette très belle sélection, vous pourrez voir ou revoir Dans ma tête un rond point d’Hassen Ferhani, récemment récompensé du prix du jury à Arte Mare pour son nouveau long métrage 143, rue du désert. Ces deux films sont produits par Marimane Mari également réalisatrice et dont on peut découvrir Loubia Hamra réalisé en 2013. Il y a également deux documentaires de Tarik Téguia, La Clôture et Ferrailles d’attente mais aussi le multi-primé Atlal de Djamel Kerkar. Une belle opération à ne pas manquer. En plus, par solidarité pendant le reconfinement, la plateforme propose des soirées gratuites, sans abonnement.
• Cette opération se fait en partenariat avec Documentaire sur grand écran, La Cinémathèque du documentaire à la BPI et avec le soutien de Rencontres des Cinémas Arabes d’Hier et d’Aujourd’hui / Sirocco.
Annick Peigné-Giuly, présidente de Corsica.doc, a sélectionné dix films et nous explique : « En dix films s’esquisse, dans cette escale algérienne, la singularité artistique d’un cinéma né avec les années 2000. A peine sortis du traumatisme d’une terrible guerre civile, pénétrés du poids de l’histoire coloniale et du sentiment de déshérence de la jeunesse de leur pays, de jeunes cinéastes bousculent la représentation de l’histoire récente et passée de l’Algérie, de son peuple, de sa jeunesse. Il s’agit là, ni plus ni moins, encore et encore, d’inventer une culture, une pensée, un cinéma politique, un cinéma décolonisé, c’est-à-dire affranchi du regard de l’ex-colonisateur toujours pesant, mais aussi affranchi du “roman national” officiel contemporain. Il s’agit d’écrire le roman d’un peuple, le “roman algérien” pour reprendre le titre du film de Katia Kameli. Un roman qui s’écrit ici au pluriel, en fouillant les images, en démultipliant les écritures, les regards, les formes poétiques et cinématographiques. »
Parmi cette très belle sélection, vous pourrez voir ou revoir Dans ma tête un rond point d’Hassen Ferhani, récemment récompensé du prix du jury à Arte Mare pour son nouveau long métrage 143, rue du désert. Ces deux films sont produits par Marimane Mari également réalisatrice et dont on peut découvrir Loubia Hamra réalisé en 2013. Il y a également deux documentaires de Tarik Téguia, La Clôture et Ferrailles d’attente mais aussi le multi-primé Atlal de Djamel Kerkar. Une belle opération à ne pas manquer. En plus, par solidarité pendant le reconfinement, la plateforme propose des soirées gratuites, sans abonnement.
• Cette opération se fait en partenariat avec Documentaire sur grand écran, La Cinémathèque du documentaire à la BPI et avec le soutien de Rencontres des Cinémas Arabes d’Hier et d’Aujourd’hui / Sirocco.