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Alain Ferrandi sera fixé le 23 février sur une nouvelle demande d'aménagement de peine


CNI avec AFP le Mercredi 25 Janvier 2023 à 20:30

Alain Ferrandi, condamné en 2003 à la perpétuité pour l'assassinat en Corse du préfet Erignac, saura le 23 février si la justice antiterroriste fait droit à sa nouvelle demande d'aménagement de peine, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.



Alain Ferrandi, âgé de 62 ans, a été condamné à la perpétuité en 2003 pour sa participation à l'assassinat du préfet Erignac.
Alain Ferrandi, âgé de 62 ans, a été condamné à la perpétuité en 2003 pour sa participation à l'assassinat du préfet Erignac.
Libérable depuis mai 2017 après avoir purgé ses dix-huit ans de période de sûreté, Alain Ferrandi, aujourd'hui âgé de 62 ans, a déjà essuyé deux refus de la justice à sa demande de libération conditionnelle assortie d'une semi-liberté probatoire.
En février 2022, le tribunal d'application des peines antiterroriste (Tapat) avait donné son feu vert à cet aménagement de peine, mais la décision avait été infirmée en appel trois mois plus tard.


Cette nouvelle audience devant le Tapat se tenait sur fond de tensions entre les élus nationalistes corses et l’État concernant la situation d'Alain Ferrandi et de Pierre Alessandri, tous deux condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat, en 1998, du préfet Claude Erignac.
Les deux hommes ont été transférés en avril 2022 au centre de détention pénitentiaire de Borgo après la levée de leur statut de "détenus particulièrement signalés", une promesse de Matignon après l'agression mortelle en détention d'Yvan Colonna, autre membre du commando Erignac condamné à la perpétuité.


L'assassinat en mars 2022 d'Yvan Colonna par un codétenu à Arles a donné lieu à des semaines de manifestations et de heurts en Corse.
A l'instar d'Alain Ferrandi, Pierre Alessandri, qui sera fixé le 31 janvier sur une demande de semi-liberté, s'est vu refuser à plusieurs reprises par la justice un aménagement de peine.
La Cour de cassation avait, en octobre, annulé l'une de ces décisions de refus, redonnant espoir à Pierre Alessandri d'obtenir une remise en liberté.