La brigade nautique d'Ajaccio a présenté sa nouvelle embarcation ce vendredi matin sur la base navale d'Aspretto (Photo : Michel Luccioni)
Plus rapide, plus confortable et plus sécurisé. Sur la base d’Aspretto, le commandant de la brigade nautique d’Ajaccio, l’adjudant-chef Michael Monchany ne tarit pas d’éloges à propos du nouveau navire dont son unité vient de faire l’acquisition. Officiellement mis en service ce vendredi, ce Sillinger Rafale 950 de 10 mètres de long et 3,50m de large affiche en effet de belles performances.
Grâce à ses deux moteurs de 300 chevaux, l’embarcation peut ainsi atteindre une vitesse maximale de 45 nœuds, soit 83 km/h, tandis que sa vitesse de croisière s’établit autour de 30 nœuds (55km/h). « Nous avons une autonomie de 9 à 10 heures à cette vitesse », indique le commandant de la brigade nautique en se réjouissant : « Auparavant il nous fallait 2h30 pour descendre jusqu’à Bonifacio, maintenant nous ne sommes plus qu’à 1h10. Pour monter à Scandola, une heure suffit désormais, contre deux auparavant ». En outre, le navire est conçu pour naviguer avec des vents de force 6, quand l’équipement précédent de la brigade nautique ne pouvait pas prendre la mer au-delà de vents de force 5. « Cette embarcation nous permet d’embarquer 14 personnes maximum, et en mode dégradé, lors d’un secours, 20 personnes », ajoute l’adjudant-chef Michael Monchany.
De quoi permettre aux militaires de naviguer vite et dans de bonnes conditions et de facto de gagner en capacité opérationnelle lors des interventions en mer. « La mise en place de cette embarcation par la gendarmerie nous permet de nous projeter de façon considérable dans la lutte pour la protection de l’environnement », note encore le commandant de la brigade nautique d’Ajaccio en précisant : « Notre champ d’action s’étend de la réserve de Scandola jusqu’à Solenzara, ce qui représente 500 km de littoral. Nous pouvons intervenir jusqu’à une distance de 6 nautiques, soit à peu près 10 km du littoral ».
Grâce à ses deux moteurs de 300 chevaux, l’embarcation peut ainsi atteindre une vitesse maximale de 45 nœuds, soit 83 km/h, tandis que sa vitesse de croisière s’établit autour de 30 nœuds (55km/h). « Nous avons une autonomie de 9 à 10 heures à cette vitesse », indique le commandant de la brigade nautique en se réjouissant : « Auparavant il nous fallait 2h30 pour descendre jusqu’à Bonifacio, maintenant nous ne sommes plus qu’à 1h10. Pour monter à Scandola, une heure suffit désormais, contre deux auparavant ». En outre, le navire est conçu pour naviguer avec des vents de force 6, quand l’équipement précédent de la brigade nautique ne pouvait pas prendre la mer au-delà de vents de force 5. « Cette embarcation nous permet d’embarquer 14 personnes maximum, et en mode dégradé, lors d’un secours, 20 personnes », ajoute l’adjudant-chef Michael Monchany.
De quoi permettre aux militaires de naviguer vite et dans de bonnes conditions et de facto de gagner en capacité opérationnelle lors des interventions en mer. « La mise en place de cette embarcation par la gendarmerie nous permet de nous projeter de façon considérable dans la lutte pour la protection de l’environnement », note encore le commandant de la brigade nautique d’Ajaccio en précisant : « Notre champ d’action s’étend de la réserve de Scandola jusqu’à Solenzara, ce qui représente 500 km de littoral. Nous pouvons intervenir jusqu’à une distance de 6 nautiques, soit à peu près 10 km du littoral ».
Une unité aux nombreuses missions
(Photo : Michel Luccioni)
Créée en 2004, cette unité composée de 6 militaires, tous formés au pilotage des embarcations, remplit de nombreuses missions tout au long de l’année, à l’instar du secours et l’assistance aux personnes en mer, ou du contrôle des activités nautiques de plaisance ou professionnelles, de la pêche professionnelle et de plaisance, et des structures professionnelles qui proposent des activités nautiques.
Par ailleurs, la brigade nautique a également un rôle de police judiciaire, par le biais duquel elle peut par exemple apporter son concours lors d’enquêtes ou constater des infractions à la loi pénale, ainsi que de police administrative et notamment de police de l’environnement dans le cadre du renforcement des missions de protection des sites dits sensibles comme les nids de balbuzards, ou de respect des zones de mouillage.
Elle participe aussi à la lutte contre les fraudes (aussi bien pour la recherche de travail dissimulé, de non-respect des règles de travail, ou contre le braconnage), à la lutte contre l’immigration par voie maritime, et à la lutte contre le pillage des sites archéologiques sous-marins.
Enfin, la brigade nautique remplit des missions de défense en surveillant les approches maritimes du territoire, en renseignant les autorités civiles et militaires et en protégeant les intérêts nationaux en mer.
Par ailleurs, la brigade nautique a également un rôle de police judiciaire, par le biais duquel elle peut par exemple apporter son concours lors d’enquêtes ou constater des infractions à la loi pénale, ainsi que de police administrative et notamment de police de l’environnement dans le cadre du renforcement des missions de protection des sites dits sensibles comme les nids de balbuzards, ou de respect des zones de mouillage.
Elle participe aussi à la lutte contre les fraudes (aussi bien pour la recherche de travail dissimulé, de non-respect des règles de travail, ou contre le braconnage), à la lutte contre l’immigration par voie maritime, et à la lutte contre le pillage des sites archéologiques sous-marins.
Enfin, la brigade nautique remplit des missions de défense en surveillant les approches maritimes du territoire, en renseignant les autorités civiles et militaires et en protégeant les intérêts nationaux en mer.
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