Sur le port Tino Rossi, l’agitation matinale annonçait le début des festivités ce merdredi. Entre étals colorés, filets décoratifs et montage de la scène, tout était prêt pour accueillir la 30e édition de la Saint-Erasme. C’est le maire d’Ajaccio, Stéphane Sbraggia, accompagné de plusieurs élus, qui a donné le coup d’envoi officiel de cette fête emblématique organisée par l’association I Pescadori in Fiesta. Pendant cinq jours, la ville rend hommage à ses pêcheurs et à leur savoir-faire à travers animations, ateliers pédagogiques, dégustations et concerts. Une célébration à la fois populaire et engagée, qui met à l’honneur les traditions maritimes ajacciennes tout en sensibilisant aux enjeux écologiques de la Méditerranée.
Sous un soleil printanier, les odeurs iodées se mêlent à celles des agrumes sur les étals des pêcheurs. Pendant cinq jours, ces derniers accueillent habitants et visiteurs pour faire découvrir leur univers. « La Saint-Erasme, c’est l’occasion de faire connaître notre métier, mais aussi de rappeler qu’il s’agit d’une passion, d’un savoir-faire, et d’un profond respect de la mer », confie l’un d’eux, occupé à tendre un filet de pêche pour la décoration de son stand. 30 ans qu’ils perpétuent cette volonté de transmission, mélangeant tradition et modernité. L’organisation a misé sur la diversité : ateliers pédagogiques pour enfants, conférence sur la protection du littoral, initiation au tri des déchets et soirées musicales, tout est pensé pour immerger les visiteurs dans un monde intemporel, celui des « gens de mer ».
Sous un soleil printanier, les odeurs iodées se mêlent à celles des agrumes sur les étals des pêcheurs. Pendant cinq jours, ces derniers accueillent habitants et visiteurs pour faire découvrir leur univers. « La Saint-Erasme, c’est l’occasion de faire connaître notre métier, mais aussi de rappeler qu’il s’agit d’une passion, d’un savoir-faire, et d’un profond respect de la mer », confie l’un d’eux, occupé à tendre un filet de pêche pour la décoration de son stand. 30 ans qu’ils perpétuent cette volonté de transmission, mélangeant tradition et modernité. L’organisation a misé sur la diversité : ateliers pédagogiques pour enfants, conférence sur la protection du littoral, initiation au tri des déchets et soirées musicales, tout est pensé pour immerger les visiteurs dans un monde intemporel, celui des « gens de mer ».
La nouveauté de cette édition anniversaire ? Mettre en avant des espèces oubliées. « Avant, la mustelle ou le sar, c’était du poisson noble. Aujourd’hui, tout le monde ne jure que par le loup ou la dorade, pourtant souvent venus d’ailleurs », rappelle Michel Serreri, président de l’association Pescadori Aiaccini. L’idée est donc de préparer des dégustations à base de ces poissons délaissés, comme autant de manifestes pour une consommation locale, responsable et savoureuse. Aux côtés des familles ajacciennes, des dizaines de curieux se pressent. La pédagogie n’est jamais loin. Cette année, les visiteurs et les scolaires sont invités à découvrir les enjeux de la pollution maritime, du réchauffement climatique et à s’initier à de petits gestes éco-responsables. « En sensibilisant les plus jeunes, on protège l’avenir de notre mer », insiste Michel Serreri, soucieux de transmettre autant que de divertir.
Mais la Saint-Erasme, c’est aussi la fête. Lorsqu’en début de soirée les premiers accords s’élèvent, la place du marché se transforme en petite scène ouverte sur la Méditerranée. Là, on chante la mer, on danse les traditions corses, et on se réjouit de retrouver, au fil des ans, cette convivialité unique. Jean-Philippe, touriste marseillais fidèle au rendez-vous, ne manque pas d’éloges : « Je reviens chaque année pour l’ambiance, la chaleur, et surtout les concerts en soirée. C’est comme un lancement de l’été, mais ici, avec la mer en toile de fond et les pêcheurs qui partagent leur passion. On ne trouve pas ça ailleurs. »
Pour cette trentième édition, la Saint-Erasme s’offre donc une nouvelle jeunesse, sans rien céder de l’authenticité qui, depuis trois décennies, fait battre le cœur du port de plaisance d’Ajaccio.
Mais la Saint-Erasme, c’est aussi la fête. Lorsqu’en début de soirée les premiers accords s’élèvent, la place du marché se transforme en petite scène ouverte sur la Méditerranée. Là, on chante la mer, on danse les traditions corses, et on se réjouit de retrouver, au fil des ans, cette convivialité unique. Jean-Philippe, touriste marseillais fidèle au rendez-vous, ne manque pas d’éloges : « Je reviens chaque année pour l’ambiance, la chaleur, et surtout les concerts en soirée. C’est comme un lancement de l’été, mais ici, avec la mer en toile de fond et les pêcheurs qui partagent leur passion. On ne trouve pas ça ailleurs. »
Pour cette trentième édition, la Saint-Erasme s’offre donc une nouvelle jeunesse, sans rien céder de l’authenticité qui, depuis trois décennies, fait battre le cœur du port de plaisance d’Ajaccio.