Découverts il y a quinze ans, par une équipe de l’Institut National de recherches archéologiques préventives (INRAP) avant la construction d'un parking et d'un immeuble, les vestiges du baptistère paléochrétien de Saint Jean pourra bientôt être admiré de près par les Ajacciens.
En effet le projet de création d’un petit Antiquarium, inspiré de celui de Séville entrepris par la municipalité afin de conserver ces vestiges archéologiques, avance et ce mardi les premières opérations de pose d'une vitrine courbe de huit mètres de diamètre, qui permettra d'observer les vestiges du monument, de jour comme de nuit grâce à un éclairage spécifique, ont eu lieu.
Associé à la première cathédrale d'Ajaccio, ce site de baptêmes créé par les premiers chrétiens est constitué d'une grande cuve en forme de croix (2,68 m x 1,39 m, profondeur 1,34 m) et d'un bassin cylindrique plus petit (80 cm de diamètre), peut-être destinée au lavement des pieds des catéchumènes, avant le baptême proprement dit.
L’intérêt archéologique du quartier a été souligné à maintes reprises depuis 1738 et les découvertes réalisées au gré des travaux agricoles et d’urbanisation ont conduit les historiens à localiser dans ce secteur l’agglomération antique d’Ajaccio. C’est aussi ici que se trouvait le siège épiscopal, mentionné pour la première fois dans une lettre du pape Grégoire le Grand datée de 601. Le groupe cathédral était placé sous le vocable de saint Jean et de saint Eufrase, dont les reliques furent peut-être transportées en Corse par les évêques africains lors de la persécution vandale du Ve siècle.
En effet le projet de création d’un petit Antiquarium, inspiré de celui de Séville entrepris par la municipalité afin de conserver ces vestiges archéologiques, avance et ce mardi les premières opérations de pose d'une vitrine courbe de huit mètres de diamètre, qui permettra d'observer les vestiges du monument, de jour comme de nuit grâce à un éclairage spécifique, ont eu lieu.
Associé à la première cathédrale d'Ajaccio, ce site de baptêmes créé par les premiers chrétiens est constitué d'une grande cuve en forme de croix (2,68 m x 1,39 m, profondeur 1,34 m) et d'un bassin cylindrique plus petit (80 cm de diamètre), peut-être destinée au lavement des pieds des catéchumènes, avant le baptême proprement dit.
L’intérêt archéologique du quartier a été souligné à maintes reprises depuis 1738 et les découvertes réalisées au gré des travaux agricoles et d’urbanisation ont conduit les historiens à localiser dans ce secteur l’agglomération antique d’Ajaccio. C’est aussi ici que se trouvait le siège épiscopal, mentionné pour la première fois dans une lettre du pape Grégoire le Grand datée de 601. Le groupe cathédral était placé sous le vocable de saint Jean et de saint Eufrase, dont les reliques furent peut-être transportées en Corse par les évêques africains lors de la persécution vandale du Ve siècle.