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Il y a quelques semaines, Le Parisien dressait le portrait type du primo-accédant en France. Alors que depuis quelques années en Corse devenir propriétaire semble parfois relever de l’impossible pour les jeunes, nous avons souhaité savoir quelle est la situation sur l’île en interrogeant l’agence Empruntis d’Ajaccio.
« Un primo-accédant c’est quelqu’un qui n’a pas été propriétaire de sa résidence principale sur les deux dernières années », rappelle avant tout David Laurent, courtier en crédit immobilier à Ajaccio, en notant que cette personne peut donc avoir été propriétaire il y a plusieurs années. Au niveau de la moyenne d’âge, il dévoile que « sur 2022, nous étions un peu en dessous de 32 ans ». « Sur les premiers mois de 2023, cette moyenne d’âge a augmenté parce qu’il y avait un problème de taux d’usure en 2022 et toutes les personnes qui avaient plus de 50-55 ans qui entraient dans la classe primo-accédante ne pouvaient pas être financées. Désormais on est sur une moyenne d’âge de 36,5 ans », ajoute-t-il.
Pour les revenus, il relève que les primo-accédants en Corse gagnent en moyenne « 25 000 euros par an par personne pour les gens qui achètent dans le neuf » et « 35 000 euros par an et par personne quand on est sûr de l’ancien ». « L’année dernière, 36% des dossiers des primo-accédants étaient des couples, et le reste des célibataires en moyenne plus d’hommes que de femmes », note-t-il par ailleurs.
En ce qui concerne l’apport, il indique que si celui-ci s’établissait « autour de 10% » en 2022, « sur les premiers mois de 2023 nous sommes à plus de 16% ». « Les banques ont été un peu plus exigeantes en ce début d’année. Elles commencent un peu à relâcher sur le niveau d’apport. Mais en début d’année elles exigeaient souvent les frais de notaire et 10% du montant de la transaction », explique-t-il.
« Un primo-accédant c’est quelqu’un qui n’a pas été propriétaire de sa résidence principale sur les deux dernières années », rappelle avant tout David Laurent, courtier en crédit immobilier à Ajaccio, en notant que cette personne peut donc avoir été propriétaire il y a plusieurs années. Au niveau de la moyenne d’âge, il dévoile que « sur 2022, nous étions un peu en dessous de 32 ans ». « Sur les premiers mois de 2023, cette moyenne d’âge a augmenté parce qu’il y avait un problème de taux d’usure en 2022 et toutes les personnes qui avaient plus de 50-55 ans qui entraient dans la classe primo-accédante ne pouvaient pas être financées. Désormais on est sur une moyenne d’âge de 36,5 ans », ajoute-t-il.
Pour les revenus, il relève que les primo-accédants en Corse gagnent en moyenne « 25 000 euros par an par personne pour les gens qui achètent dans le neuf » et « 35 000 euros par an et par personne quand on est sûr de l’ancien ». « L’année dernière, 36% des dossiers des primo-accédants étaient des couples, et le reste des célibataires en moyenne plus d’hommes que de femmes », note-t-il par ailleurs.
En ce qui concerne l’apport, il indique que si celui-ci s’établissait « autour de 10% » en 2022, « sur les premiers mois de 2023 nous sommes à plus de 16% ». « Les banques ont été un peu plus exigeantes en ce début d’année. Elles commencent un peu à relâcher sur le niveau d’apport. Mais en début d’année elles exigeaient souvent les frais de notaire et 10% du montant de la transaction », explique-t-il.
" Montrer patte blanche "
Pour autant, acheter sans apport est-il toujours impossible ? Pas sûr, selon le courtier en immobilier ajaccien. « J’ai accompagné un jeune qui avait 90 euros d’apport. Nous avons réussi à lui faire avoir 10 000 euros d’action logement grâce à une aide qui avait été mise en place sur 2022. Donc son apport au final était de 10 000 euros. Et puis derrière il a pu bénéficier d’un prêt à taux zéro et a pu acheter son petit studio », dévoile-t-il.
« Devenir propriétaire sans apport c’est possible, mais il faut avoir un CDI et des revenus pérennes »,renchérit-il en posant : « Mais il y a des choses qu’il ne faut pas faire comme souscrire un crédit important pour acheter une grosse voiture au préalable ». « Les banques ont changé leur façon de voir. Avant, elles étaient beaucoup plus favorables aux crédits. Aujourd’hui, faire un crédit, cela se prépare », souligne-t-il encore alors que selon le président de la Fédération du bâtiment, Olivier Saleron, cité par le journal Le Parisien ce lundi, « 60% des primo-accédants se voient refuser leurs prêts par les banques ».
« Il faut montrer patte blanche, ne pas avoir de commission d’intervention, ni trop de dépenses Betclic ou Française des jeux. Les banques ont transféré l’analyse des comptes a été transférée à des logiciels et le dossier peut être rapidement mis de côté, ce qui est difficile à rattraper. C’est tout l’intérêt de se tourner vers un courtier pour présenter un dossier plus solide », appuie encore David Laurent.
« Devenir propriétaire sans apport c’est possible, mais il faut avoir un CDI et des revenus pérennes »,renchérit-il en posant : « Mais il y a des choses qu’il ne faut pas faire comme souscrire un crédit important pour acheter une grosse voiture au préalable ». « Les banques ont changé leur façon de voir. Avant, elles étaient beaucoup plus favorables aux crédits. Aujourd’hui, faire un crédit, cela se prépare », souligne-t-il encore alors que selon le président de la Fédération du bâtiment, Olivier Saleron, cité par le journal Le Parisien ce lundi, « 60% des primo-accédants se voient refuser leurs prêts par les banques ».
« Il faut montrer patte blanche, ne pas avoir de commission d’intervention, ni trop de dépenses Betclic ou Française des jeux. Les banques ont transféré l’analyse des comptes a été transférée à des logiciels et le dossier peut être rapidement mis de côté, ce qui est difficile à rattraper. C’est tout l’intérêt de se tourner vers un courtier pour présenter un dossier plus solide », appuie encore David Laurent.
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