Suite au refus de Paris de considérer les spécificités de la Corse en matière de soins, le collectif des médecins libéraux de l'île ne décolère pas et dans un communiqué dénonce le délitement du système de soin insulaire, soulignant les difficultés croissantes rencontrées par les patients et les professionnels de santé. « C’est avec une immense tristesse que les Médecins Libéraux de Corse vous annoncent le délitement du système de soin », indique le communiqué intitulé "La carte vitale est morte", évoquant des rendez-vous surchargés, l'impossibilité de trouver de nouveaux médecins traitants, des délais de consultation trop longs, et l'accès restreint aux spécialistes.
Le collectif, représentant plus de 300 professionnels insulaires, exprime son désarroi face à une situation qui s'aggrave depuis des mois, malgré leurs efforts pour trouver des solutions concrètes et après l'échec des discussions avec la Caisse Nationale d'Assurance Maladie, il brandi la menace d'un déconventionnement. "Aujourd’hui nous avons épuisé toutes les possibilités pour faire reconnaître les spécificités Corse afin que les Corses puissent bénéficier d’une médecine de la même qualité que sur le continent." explique"Cyrille Brunel, porte-parole du collectif. "La seule alternative qui reste, malheureusement, serait de sortir de la convention médicale. Par cette action nous chercherions à ce que l’assurance maladie revienne vers nous avec de meilleures intentions, en nous proposant un nouveau contrat garantissant la qualité des soins pour tous et l’exercice d’une médecine libérale dans des conditions acceptables. Nous mettrions donc le ministère de la santé devant ses responsabilités."
Un séminaire prévu à Biguglia ce samedi 16 mars vise à informer le public sur les enjeux d'un éventuel déconventionnement, une mesure radicale envisagée pour améliorer l'accès aux soins sur l'île.
Le collectif, représentant plus de 300 professionnels insulaires, exprime son désarroi face à une situation qui s'aggrave depuis des mois, malgré leurs efforts pour trouver des solutions concrètes et après l'échec des discussions avec la Caisse Nationale d'Assurance Maladie, il brandi la menace d'un déconventionnement. "Aujourd’hui nous avons épuisé toutes les possibilités pour faire reconnaître les spécificités Corse afin que les Corses puissent bénéficier d’une médecine de la même qualité que sur le continent." explique"Cyrille Brunel, porte-parole du collectif. "La seule alternative qui reste, malheureusement, serait de sortir de la convention médicale. Par cette action nous chercherions à ce que l’assurance maladie revienne vers nous avec de meilleures intentions, en nous proposant un nouveau contrat garantissant la qualité des soins pour tous et l’exercice d’une médecine libérale dans des conditions acceptables. Nous mettrions donc le ministère de la santé devant ses responsabilités."
Un séminaire prévu à Biguglia ce samedi 16 mars vise à informer le public sur les enjeux d'un éventuel déconventionnement, une mesure radicale envisagée pour améliorer l'accès aux soins sur l'île.