Des lycéens du Fesch suivent un parcours de mini-entreprise avec Entreprendre pour Apprendre et EDF au Palais des Congrès.
« Comment limiter le réchauffement climatique à deux degrés ? » C’est la question à laquelle des classes de première et de terminale STMG du Fesch tentent de répondre ce jeudi 14 avril. Les lycéens ont été réunis au Palais des Congrès d’Ajaccio par l’association Entreprendre pour Apprendre, pour une journée un peu particulière : ils suivent un parcours de mini-entreprise.
« Entreprendre pour Apprendre est une association qui développe des programmes pédagogiques pour mettre en relation l’Éducation nationale à travers un professeur, des jeunes, une école, une classe de collège ou de lycée, et une entreprise, pour aider les jeunes à formuler des problématiques et à y répondre sur un sujet qui concerne l’entreprise », explique Marie Moreschi, la présidente de l’association.
Sensibiliser les jeunes
Concrètement, les lycéens doivent réfléchir à élaborer des solutions autour d’un thème. Celui du jour : le réchauffement climatique. « Cela concerne tout le monde et a fortiori les jeunes », souligne Marie Moreschi. Et c’est EDF Corse qui apporte son expertise sur le sujet. « En tant qu’industriel, on a un impact sur ce changement climatique et l’idée c’est de sensibiliser les jeunes », indique Mario Cappai, directeur de cabinet et responsable de la communication d’EDF Corse.
Notamment grâce à des outils pédagogiques comme « La fresque du climat », un jeu de 44 cartes, qui retrace les liens de cause à effet en matière d'environnement. « C’est un arbre qui part de l’activité humaine, avec toutes ses conséquences, jusqu’aux catastrophes comme la famine et la guerre. Il y a toujours une action de l’homme et sa répercussion sur le climat : l’industrie, l’agriculture… », détaille le directeur de cabinet.
Notamment grâce à des outils pédagogiques comme « La fresque du climat », un jeu de 44 cartes, qui retrace les liens de cause à effet en matière d'environnement. « C’est un arbre qui part de l’activité humaine, avec toutes ses conséquences, jusqu’aux catastrophes comme la famine et la guerre. Il y a toujours une action de l’homme et sa répercussion sur le climat : l’industrie, l’agriculture… », détaille le directeur de cabinet.
« À chaque évènement, ils nous surprennent ! »
Après une matinée de réflexion, les jeunes présentent leurs solutions face à un jury. « Cela peut être des actions très simples, comme limiter la viande rouge ou utiliser des véhicules électriques », illustre Mario Cappai. Une étape qui permet à la créativité de chacun de s’exprimer. « À chaque évènement, ils nous surprennent ! », s’enthousiasme Marie Moreschi.
Pierre-Antoine Nesi, Délégué académique à la formation professionnelle initiale et continue, confirme les bénéfices de l’exercice. « Les élèves sont dans une dynamique de travail en équipe, de réflexion sur une problématique, de prise de parole. Tout ce qui permet à la fois de se construire en tant que citoyen mais aussi futur acteur économique. » Histoire aussi, de susciter des vocations. « L’idée, c’est également de montrer nos métiers. Souvent, on est en déficit de candidats et cela peut être l’occasion de donner envie à des jeunes », conclut Mario Cappai.
Pierre-Antoine Nesi, Délégué académique à la formation professionnelle initiale et continue, confirme les bénéfices de l’exercice. « Les élèves sont dans une dynamique de travail en équipe, de réflexion sur une problématique, de prise de parole. Tout ce qui permet à la fois de se construire en tant que citoyen mais aussi futur acteur économique. » Histoire aussi, de susciter des vocations. « L’idée, c’est également de montrer nos métiers. Souvent, on est en déficit de candidats et cela peut être l’occasion de donner envie à des jeunes », conclut Mario Cappai.
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