61 millions d'euros de prêts en 2022 : la Banque des territoires partenaire de choix pour la Corse

En Corse, bon nombre de projets sont concrétisés grâce à l’appui de la Banque des territoires. Pour preuve, les chiffres de 2022, dévoilés ce jeudi 27 avril lors d’une conférence de presse à Bastia, font état de 61 millions d’euros de prêts signés par l’organisme sur l’île, pour 4,8 millions d’euros d’investissements en fonds propres. Une vraie réussite, qui devrait se poursuivre en 2023.

Concrètement, la fonction de la Banque des territoires est d’accompagner l’ensemble des acteurs publics locaux, mais principalement les collectivités locales et les organismes de logements sociaux. « Quand les autres ne financent plus, nous, nous finançons encore plus ! », résume Fabien Ducasse, le directeur régional. « C’est notre rôle d’établissement public que d’accompagner les territoires et les projets lorsqu’ils ne trouvent pas de financements auprès des acteurs traditionnels. »

En 2022, l’accent a été mis sur la transition écologique et énergétique. Des projets de modernisation de réseaux d’éclairage public, de réhabilitation d’infrastructures d’eau potable, ou encore de rénovation de logements sociaux ont, entre autres, été soutenus par la Banque des territoires. Mais, comme l’affirme Fabien Ducasse, « il n’y a pas de limites sur la nature de notre aide. Quasiment tous les projets portés par des communes ou des intercommunalités sont éligibles. »

Pour le directeur de la Banque des territoires corse, le bilan de l’année passée est positif, avec « une augmentation de nos interventions et de nos enveloppes d’une manière générale ». En effet, on compte une hausse de 20 % sur les prêts signés, mais surtout de 85 % concernant les investissements en fonds propres. « On peut toujours faire mieux. Sur 2023 et 2024, il faut pousser les curseurs encore plus loin, puisque le territoire a d’énormes enjeux à accompagner. »

Toutefois, difficile d’établir des projections précises, étant donné la nature du fonctionnement de la Banque des territoires. « Ce sont les collectivités, les acteurs, qui viennent nous voir avec leurs projets, et nous les analysons pour savoir comment on peut les financer au mieux. » Un fonctionnement à réaction, dont les résultats sont, en partie, conditionnés par le dynamisme des acteurs financés. « On reste un établissement public, donc a de grandes thématiques nationales définies par les pouvoirs publics, comme l’eau, la production d’énergies renouvelables, ou la mobilité douce. »
Quoi qu'il en soit, c'est un appui stable, sur lequel il faudra compter, une nouvelle fois, en 2023.