Une visite du chantier du téléporté d'Ajaccio s'est déroulée ce jeudi matin.
Casques de chantier vissés sur la tête et chasubles jaunes de la CAPA enfilé, les représentants de la Ville d’Ajaccio, de la CAPA, les cabinets d’architectes et les représentants nationaux du groupe Poma se sont retrouvés ce jeudi matin, sur le parking du Palatinu d’Ajaccio pour une première visite de chantier des futures gares de Mezzavia et du Stiletto. Un chantier monumental débuté il y a 5 mois et qui commence à prendre forme comme l’explique Bastien Casasoprana, l’un des architectes du projet : « Aujourd’hui les délais sont tenus par le groupement. Nous avons une livraison prévue dans 14 mois. Tous les sujets complexes ont été visés. Les difficultés ont surtout été liées aux contraintes environnementales. Il a fallu défricher certaines zones et prendre en compte les contraintes liées aux tortues et à toutes les espèces protégées. Nous avons voulu travailler sur des matériaux qui donnent une certaine minéralité à l’ensemble, c’était un sujet important et nous avons donc choisi le béton texturé, qui rappelle l’esprit du granit ».
« Le téléporté, le mode de transport à l’empreinte environnementale la moins importante »
L’écologie et l’empreinte environnementale, un sujet important évoqué dès les premiers échanges avec les classes de 4e et de 3e du collège du Stiletto, présentes ce matin, pour découvrir la gare, voisine de l’établissement scolaire, et pour faire travailler ces jeunes à la création d’une campagne de communication sur l’intérêt du téléporté. Même si certains jeunes évoquent tout de même des doutes comme Joanna, élève de 4e : « Moi, ce qui ne me plaît pas, c’est que je trouve que ce n’est pas très écologique, j’ai peur que cela défigure une partie de la Ville ! ». Réponse immédiate de l’architecte : « Le téléporté représente le transport urbain qui a la plus petite emprise environnementale. Un tramway, par exemple, aurait demandé un terrassement énorme de la colline avec toutes les conséquences que vous pouvez imaginer ».
« Le téléporté, le mode de transport à l’empreinte environnementale la moins importante »
L’écologie et l’empreinte environnementale, un sujet important évoqué dès les premiers échanges avec les classes de 4e et de 3e du collège du Stiletto, présentes ce matin, pour découvrir la gare, voisine de l’établissement scolaire, et pour faire travailler ces jeunes à la création d’une campagne de communication sur l’intérêt du téléporté. Même si certains jeunes évoquent tout de même des doutes comme Joanna, élève de 4e : « Moi, ce qui ne me plaît pas, c’est que je trouve que ce n’est pas très écologique, j’ai peur que cela défigure une partie de la Ville ! ». Réponse immédiate de l’architecte : « Le téléporté représente le transport urbain qui a la plus petite emprise environnementale. Un tramway, par exemple, aurait demandé un terrassement énorme de la colline avec toutes les conséquences que vous pouvez imaginer ».
Les gares du Stiletto et de Mezzavia livrées dès la rentrée 2024
Sur le parking du Stiletto, difficile encore de se faire un avis précis sur l’impact réel de la superstructure. Une gare qui devrait tout de même être livrée à la rentrée 2024, comme l’explique Gregory Hue, responsable de projet pour le groupe Rocca : « Actuellement, nous sommes en phase terminale des fondations et élévations à remblayer de la première structure de la gare du Stiletto et de Mezzavia. Nous tenons les délais même si nous avons des contraintes environnementales draconiennes et également, car nous sommes sur plusieurs sites en même temps. C’est une fierté pour le groupe Rocca dans le sens où nous sommes sur un chantier très technique où nous devons réaliser la meilleure interaction possible avec la machinerie de Poma, c’est un chantier très enrichissant ».
Denis Baud-Lavigne, le responsable commercial du groupe Poma, leader national des transports par câble, acquiesce : « Ces applications urbaines, nous les maîtrisons depuis plus de 20 ans maintenant. Nous avons accumulé énormément d’expériences. Nous avons désormais 1 300 personnes qui travaillent aussi bien à la production et encore plus à la maintenance désormais ».
Une visite de chantier qui s’est ensuite poursuivie du côté de la future gare « terminus » de Mezzavia, où étaient présents quelques commerçants pour venir s’informer des dernières actualités avec une vive inquiétude concernant notamment les places de stationnement. Si le succès est au rendez-vous, le parking « gratuit » de Mezzavia d’une capacité de 80 places pourrait très vite s’avérer trop petit. « Nous réfléchissons déjà à des solutions alternatives », a notamment répondu Philippe Kervella, délégué spécial à Mezzavia. La fin de la gratuité ou l’extension notamment d’un étage aérien sont actuellement à l’étude du côté de la municipalité.
Stéphane Sbraggia, le Maire d’Ajaccio et Président de la CAPA, qui a porté ce projet hors norme, qui va finalement avoisiner au les 45 millions d'euros (pris en charge à 70% par le PTIC), sait pertinemment que le plus dur reste à faire : « Les enjeux sont multiples. Il faut expliquer aux gens, aux jeunes, comme cela a été fait ce matin, qu’il faut des modes de transport alternatifs à la voiture. Cela a permis de recueillir leurs impressions et c’est tout à fait normal qu’il y ait des doutes et un questionnement. On ne décrète pas un changement, il faut l’expliquer et cela prend du temps. On verra les choses au moment où cela sortira. C’est un projet qui date de 2019, et qu’il ne faut pas arrêter d’expliquer et même quand il sortira de terre, il faudra continuer à promouvoir ces nouveaux enjeux de la mobilité urbaine ». Livraison programmée pour l’été 2025.
Sur le parking du Stiletto, difficile encore de se faire un avis précis sur l’impact réel de la superstructure. Une gare qui devrait tout de même être livrée à la rentrée 2024, comme l’explique Gregory Hue, responsable de projet pour le groupe Rocca : « Actuellement, nous sommes en phase terminale des fondations et élévations à remblayer de la première structure de la gare du Stiletto et de Mezzavia. Nous tenons les délais même si nous avons des contraintes environnementales draconiennes et également, car nous sommes sur plusieurs sites en même temps. C’est une fierté pour le groupe Rocca dans le sens où nous sommes sur un chantier très technique où nous devons réaliser la meilleure interaction possible avec la machinerie de Poma, c’est un chantier très enrichissant ».
Denis Baud-Lavigne, le responsable commercial du groupe Poma, leader national des transports par câble, acquiesce : « Ces applications urbaines, nous les maîtrisons depuis plus de 20 ans maintenant. Nous avons accumulé énormément d’expériences. Nous avons désormais 1 300 personnes qui travaillent aussi bien à la production et encore plus à la maintenance désormais ».
Une visite de chantier qui s’est ensuite poursuivie du côté de la future gare « terminus » de Mezzavia, où étaient présents quelques commerçants pour venir s’informer des dernières actualités avec une vive inquiétude concernant notamment les places de stationnement. Si le succès est au rendez-vous, le parking « gratuit » de Mezzavia d’une capacité de 80 places pourrait très vite s’avérer trop petit. « Nous réfléchissons déjà à des solutions alternatives », a notamment répondu Philippe Kervella, délégué spécial à Mezzavia. La fin de la gratuité ou l’extension notamment d’un étage aérien sont actuellement à l’étude du côté de la municipalité.
Stéphane Sbraggia, le Maire d’Ajaccio et Président de la CAPA, qui a porté ce projet hors norme, qui va finalement avoisiner au les 45 millions d'euros (pris en charge à 70% par le PTIC), sait pertinemment que le plus dur reste à faire : « Les enjeux sont multiples. Il faut expliquer aux gens, aux jeunes, comme cela a été fait ce matin, qu’il faut des modes de transport alternatifs à la voiture. Cela a permis de recueillir leurs impressions et c’est tout à fait normal qu’il y ait des doutes et un questionnement. On ne décrète pas un changement, il faut l’expliquer et cela prend du temps. On verra les choses au moment où cela sortira. C’est un projet qui date de 2019, et qu’il ne faut pas arrêter d’expliquer et même quand il sortira de terre, il faudra continuer à promouvoir ces nouveaux enjeux de la mobilité urbaine ». Livraison programmée pour l’été 2025.
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