"Cette bactérie s’attaque à un nombre considérable de végétaux cultivés ou sauvages : vigne, oliviers, chênes, agrumes, amandiers, lauriers-roses, plants maraichers, etc : sa possible introduction en Corse aurait des conséquences économiques et environnementales désastreuses.
Nous prenons acte de la réaction de la DRAAF, qui organise (enfin !) une rencontre consacrée à la situation sanitaire le 3 septembre prochain.
Notre groupe s'interroge sur la réelle portée des explications données par le représentant de l'Etat, qui ne sont pas pour l’instant à la hauteur du problème et ne répondent pas à nos questions.
Les douloureuses expériences du Cynips du châtaignier et de la fièvre catarrhale nous ont montré que s’en remettre à des contrôles limités et aléatoires était totalement insuffisant. On ne peut plus se contenter d’un « service minimum ».
Nous estimons donc indispensable d’agir rapidement et collectivement pour éviter l’arrivée de cette bactérie en Corse.
Nous le répétons : ce problème ne peut se résumer au seul domaine agricole et commande une vigilance à tous les niveaux et dans toutes les sphères : quelles procédures réellement efficaces seront mises en oeuvre ? De quels moyens humains disposent les services de l’Etat pour faire face ?
A l’issue d’une première réunion de travail à Riventosa, un Collectif a été constitué : il se réunira le 2 septembre prochain (Università di Corti, Fac de droit, 17h).
Nous appelons toutes les personnes concernées à se mobiliser et à participer à cette réunion pour y échanger et faire des propositions concrètes. Le mois dernier, Femu a Corsica a pris l'initiative d'alerter l'opinion publique insulaire ainsi que l'ensemble des partenaires institutionnels sur la menace potentielle représentée par la bactérie Xylella fastidiosa.
Cette bactérie s’attaque à un nombre considérable de végétaux cultivés ou sauvages : vigne, oliviers, chênes, agrumes, amandiers, lauriers-roses, plants maraichers, etc : sa possible introduction en Corse aurait des conséquences économiques et environnementales désastreuses.
Nous prenons acte de la réaction de la DRAAF, qui organise (enfin !) une rencontre consacrée à la situation sanitaire le 3 septembre prochain.
Notre groupe s'interroge sur la réelle portée des explications données par le représentant de l'Etat, qui ne sont pas pour l’instant à la hauteur du problème et ne répondent pas à nos questions.
Les douloureuses expériences du Cynips du châtaignier et de la fièvre catarrhale nous ont montré que s’en remettre à des contrôles limités et aléatoires était totalement insuffisant. On ne peut plus se contenter d’un « service minimum ».
Nous estimons donc indispensable d’agir rapidement et collectivement pour éviter l’arrivée de cette bactérie en Corse.
Nous le répétons : ce problème ne peut se résumer au seul domaine agricole et commande une vigilance à tous les niveaux et dans toutes les sphères : quelles procédures réellement efficaces seront mises en œuvre? De quels moyens humains disposent les services de l’Etat pour faire face ?
A l’issue d’une première réunion de travail à Riventosa, un Collectif a été constitué : il se réunira le 2 septembre prochain (Università di Corti, Fac de droit, 17 heures).
Nous appelons toutes les personnes concernées à se mobiliser et à participer à cette réunion pour y échanger et faire des propositions concrètes."