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"Une façon de participer aux JO 2024 d’une autre manière" : la karatéka Alexandra Feracci portera la flamme à Ajaccio


Cécile Orsoni le Samedi 11 Mai 2024 à 15:55

La Corse va vivre au rythme des Jeux olympiques de Paris le 14 mai prochain en accueillant la Flamme. Parmi les porteurs insulaires de la torche, Alexandra Feracci, karatéka ajaccienne de 31 ans, multiple championne de France, d’Europe et troisième au championnat du monde en 2009 et 2016. Elle s’élancera dès 8h15 à partir du Casone à Ajaccio.



Alexandra Feracci. Crédit photo Michel Luccioni
Alexandra Feracci. Crédit photo Michel Luccioni
- Comment cette opportunité s'est-elle présentée à vous ?
- La collectivité de Corse m’a contactée et a proposé ma candidature. Je n’ai pas eu besoin de candidater. J’ai accepté immédiatement.

- Comment avez-vous réagi quand vous avez appris que vous faisiez partie des "Éclaireurs" qui porteront la torche olympique ?
- Ça a été un gros moment de satisfaction. J’ai tout de suite appelé mes proches, car j’étais très fière, étant une athlète olympique c’était pour moi une belle manière de représenter mon sport, le karaté, même s’il n’est plus olympique. C’est une façon de participer à ces jeux d’une autre manière en portant la Flamme.

- Savez-vous déjà comment cela va se dérouler ?
- J’ai rendez-vous vers 6h du matin au Pascal Rossini. Puis mon passage est prévu à 8h15 au Casone le 14 mai. Les relais sont de 200 mètres. Je ne sais pas encore à qui je donnerai la flamme.

- En tant que sportive, qu'est-ce que cela représente pour vous d'être l’une des porteuses de la flamme olympique ?
- C’est une belle reconnaissance, car j’ai participé aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021. Je suis très fière et honorée de pouvoir y participer. C’est ma manière à moi de participer à ces jeux.

- En tant que sportive de haut niveau, quelles valeurs représentent les Jeux olympiques pour vous ?
- Le respect, l’excellence, l’égalité, la détermination, l’envie de se dépasser et la rigueur.

- Vous avez participé au JO de Tokyo en 2021. Quel effet cela vous fait d’être de l’autre coté ?
- C’est particulier, je ne réalise pas vraiment ce qui va m’arriver. J’étais déjà émue quand j’ai vu le départ à Marseille à la télé. C’est quelque chose que je ne vivrai qu’une fois dans ma vie.

- À celles et ceux qui ont du mal à se passionner pour la flamme olympique ou les épreuves des JO, que leur diriez-vous pour les motiver ?
- Le relais ne passe pas chaque année en Corse. Il faut venir participer, nous soutenir lorsque l’on fera notre relais. Ce sera un moment d’échange et de partage. Pour les sportifs qui feront les jeux, c’est une force de se sentir soutenus. J’incite les gens à suivre les JO de Paris.