Les résidents de l'Ephad partagent des moments avec les enfants du village.
Créer un tiers lieu dans un Ephad, voilà le projet innovant débuté en 2021 par l’Ephad Maison Jeanne d’Arc de Vico. Ce tiers lieu est aujourd’hui récompensé par l’obtention du label « Fabriques de territoire ». Premier labellisé pour la Corse-du-Sud, le tiers lieu U chjosu di a Vignarella est accompagné, en Haute-Corse, par Avvia, fabrique à projets de la Communauté d’agglomération de Bastia. « En 2021, la CNAS, caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, a lancé un appel à projets ''un tiers lieu dans mon Ephad''. Nous y avons répondu, car les objectifs cadraient totalement avec ce que nous étions en train de développer, à savoir ouvrir un établissement ouvert sur l’extérieur pour permettre aux personnes du village, du territoire, de venir passer du temps avec les résidents de l’Ephad, expose Francois-Aimée Arrighi, directeur de l’EHPAD Maison Jeanne d’Arc. Des familles, des personnes âgées, des intervenants et surtout des enfants peuvent se rendre dans le tiers lieu afin d’y passer des moments conviviaux, culturels, artistiques. L’aspect intergénérationnel est très important pour nous. Nous voulions créer un véritable outil pour accueillir du public extérieur ».
Les travaux du tiers lieu ont été achevés récemment, bien que les activités dans le cadre du tiers lieu avaient déjà commencé au sein de l’Ephad. Le rez-de-jardin a été aménagé tout comme une salle polyvalente de 50m carrés. Une ancienne grange a également été restaurée, un four à bois et une fontaine s’y trouvent désormais.
Sur le site, les 24 résidents de l’Ephad, tout comme les visiteurs, peuvent aussi profiter d’une ferme thérapeutique où sont présents plusieurs animaux, d’un potager bio et d’un parcours sensoriel. Tout est accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à la mise en place d’un ascenseur. « Les personnes âgées en fauteuil roulant peuvent avoir accès à tout l’espace et rencontrer elles aussi le public. Le but est vraiment de casser les cloisons et d’ouvrir l’Ephad, que toute la société puisse venir afin d’apporter du bénéfice à nos résidents », poursuit le directeur.
Les travaux du tiers lieu ont été achevés récemment, bien que les activités dans le cadre du tiers lieu avaient déjà commencé au sein de l’Ephad. Le rez-de-jardin a été aménagé tout comme une salle polyvalente de 50m carrés. Une ancienne grange a également été restaurée, un four à bois et une fontaine s’y trouvent désormais.
Sur le site, les 24 résidents de l’Ephad, tout comme les visiteurs, peuvent aussi profiter d’une ferme thérapeutique où sont présents plusieurs animaux, d’un potager bio et d’un parcours sensoriel. Tout est accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à la mise en place d’un ascenseur. « Les personnes âgées en fauteuil roulant peuvent avoir accès à tout l’espace et rencontrer elles aussi le public. Le but est vraiment de casser les cloisons et d’ouvrir l’Ephad, que toute la société puisse venir afin d’apporter du bénéfice à nos résidents », poursuit le directeur.
Replacer les personnes âgées au centre de la société
« C’est un projet innovant, il faut faire comprendre aux salariés, aux bénévoles et aux partenaires que c’est un lieu pour tous, que c’est une co-construction. Nous avons rencontré les acteurs et partenaires du territoire afin d’être complémentaires, explique Romane Etore, coordinatrice du tiers lieu. Nous sommes très sollicités depuis que nous avons communiqué sur la mise en place du tiers lieu, que ce soit par les associations, les intervenants culturels ou les prestataires qui souhaitent venir y proposer des actions ou activités ». « C’est un support de rencontres, il crée une dynamique, une véritable émulation au sein du territoire, les gens sont intéressés et se proposent », complète François-Aimée Arrighi.
Le but premier est de replacer les personnes âgées au cœur de la société, au centre de la vie du village, de créer des moments de partages et de convivialité. Pour les résidents de l’Ephad comme pour les personnes âgées vivant au village, « notre objectif est de rompre l’isolement qui peut être le leur ». Ensuite, le tiers lieu favorise l’accès à la culture, avec notamment des artistes qui viendront exposer dans la salle polyvalente. Le tiers lieu agit aussi pour l’environnement et souhaite favoriser l’accès à la formation dans un territoire rural et accompagne les TPE dans leur accès au numérique, le marketing ou la communication.
« On voit à travers leur sourire, leur impatience que les personnes âgées sont ravis. Le jeudi, par exemple, certains résidents s’apprêtent parce qu’ils savent que les enfants vont arriver pour les cours de chant et guitare. Certains nous demandent dès le matin à quelle heure précisément ils arrivent, il y a une attente. Ils aiment pouvoir assister à ces cours, c’est bénéfique pour eux », raconte Romane Etore.
Le but premier est de replacer les personnes âgées au cœur de la société, au centre de la vie du village, de créer des moments de partages et de convivialité. Pour les résidents de l’Ephad comme pour les personnes âgées vivant au village, « notre objectif est de rompre l’isolement qui peut être le leur ». Ensuite, le tiers lieu favorise l’accès à la culture, avec notamment des artistes qui viendront exposer dans la salle polyvalente. Le tiers lieu agit aussi pour l’environnement et souhaite favoriser l’accès à la formation dans un territoire rural et accompagne les TPE dans leur accès au numérique, le marketing ou la communication.
« On voit à travers leur sourire, leur impatience que les personnes âgées sont ravis. Le jeudi, par exemple, certains résidents s’apprêtent parce qu’ils savent que les enfants vont arriver pour les cours de chant et guitare. Certains nous demandent dès le matin à quelle heure précisément ils arrivent, il y a une attente. Ils aiment pouvoir assister à ces cours, c’est bénéfique pour eux », raconte Romane Etore.
Un tiers lieu dans le rural
« Le tiers lieu doit être un endroit où l’on a envie d’aller, où l’on prend du plaisir, mais également où il y a du bénéfice, que ce soit pour les personnes âgées, les enfants, les adultes, les chercheurs d’emploi, pour toutes les composantes de la société. C’est un lieu citoyen et structurant pour le territoire ». Une consultation citoyenne a d’ailleurs été mise en place afin que les villageois puissent donner des idées pour animer l’endroit.
L’obtention du label « Fabriques de territoire » apporte une reconnaissance. « On reconnaît que c’est un lieu de ressources pour le territoire, qu’il a un apport bénéfique dans son animation, pour son écosystème et sa revitalisation. C’est très important en milieu rural » se satisfait François-Aimée. Un public varié pourra accéder librement à cet espace dans lequel de nombreuses activités et projets ont lieu. Du cours de chant pour enfants en passant par de l’accompagnement numérique, l’organisation de salons, différents ateliers ou encore des concerts à destination des résidents lors du festival Sorru in musica, le programme du tiers lieu U chjosu di a Vignarella est chargé. Pour le plus grand bonheur de la microrégion.
L’obtention du label « Fabriques de territoire » apporte une reconnaissance. « On reconnaît que c’est un lieu de ressources pour le territoire, qu’il a un apport bénéfique dans son animation, pour son écosystème et sa revitalisation. C’est très important en milieu rural » se satisfait François-Aimée. Un public varié pourra accéder librement à cet espace dans lequel de nombreuses activités et projets ont lieu. Du cours de chant pour enfants en passant par de l’accompagnement numérique, l’organisation de salons, différents ateliers ou encore des concerts à destination des résidents lors du festival Sorru in musica, le programme du tiers lieu U chjosu di a Vignarella est chargé. Pour le plus grand bonheur de la microrégion.