Quinze professionnels et particuliers se sont réunis au début du mois de juin à l'hôtel Ostella à Bastia pour départager les meilleurs crus corses du nouveau millésime. Sous la houlette de Joseph Santana, éditeur du Guide des vins corses, les jurés, répartis en cinq tables de trois personnes, ont dû faire leur sélection parmi les 230 vins qu'ils ont goûté. Le résultat final de leur dégustation sera disponible dans la 28ème édition du guide, qui paraîtra au début du mois de juillet, en même temps que la foire de Luri.
Dégustation à l'aveugle
Pour cette sélection, la dégustation des vins s'est faite à l'aveugle, avec des bouteilles où l'étiquette a été remplacée par un simple numéro, afin de ne pas influencer les jurés. Les seules informations disponibles étaient la région de production de la cuvée et son millésime. Pour chaque table, une cinquantaine de vins étaient à déguster.
"Nous avons démarré avec les rosés, enchaîné avec les blancs puis avec les rouges dans l'après-midi", indique Philippe Rideau, œnologue au domaine Orenga de Patrimonio. Toutes les régions corses sont mélangées, de même pour les millésimes. Cette année, les vins blancs et rosés étaient majoritairement de 2022, tandis que pour les rouge, les millésimes dataient de 2021, un peu de 2020 voire même de 2019 pour certains.
Pour cette sélection, la dégustation des vins s'est faite à l'aveugle, avec des bouteilles où l'étiquette a été remplacée par un simple numéro, afin de ne pas influencer les jurés. Les seules informations disponibles étaient la région de production de la cuvée et son millésime. Pour chaque table, une cinquantaine de vins étaient à déguster.
"Nous avons démarré avec les rosés, enchaîné avec les blancs puis avec les rouges dans l'après-midi", indique Philippe Rideau, œnologue au domaine Orenga de Patrimonio. Toutes les régions corses sont mélangées, de même pour les millésimes. Cette année, les vins blancs et rosés étaient majoritairement de 2022, tandis que pour les rouge, les millésimes dataient de 2021, un peu de 2020 voire même de 2019 pour certains.
Un exercice rigoureux qui demande de la concentration
Pour chaque verre dégusté, un protocole très codifié est mis en place pour être sûr de tester les vins dans des conditions optimales. François-Marie Buteri, sommelier à la Villa de Calvi, explique la méthode. " Trois étapes sont primordiales quand on goûte un vin. Regarder la robe, la couleur, parce qu'on analyse d'abord avec la vue. Ensuite, on passe à l'odeur, où on sent le contenu du verre en deux fois pour être sûr de ce qu'on a perçu. Enfin, on termine avec le goût, on remue le vin partout dans la bouche pour que la langue et le palais capte toutes les subtilités. Le but de ces trois étapes, c'est au final d'avoir un vin équilibré".
Une fois le vin testé, une grille d'évaluation précise est remplie afin de déterminer les qualités et les défauts de chaque cru. Tout en bas, une section commentaire invite les participants à décrire en détail quels sont les points forts et les faiblesses de la cuvée. "Une conversation se crée autour de la table avec les autres et généralement, les vins qui ressortent de nos discussions sont majoritairement les mêmes. Cette méthode donne lieu à du partage, un vrai travail d'équipe et un échange de connaissances", indique François-Marie Buteri. A l'issue de ce débat, un consensus est trouvé et le même avis final est rédigé par toute la tablée.
Si cette épreuve fait la part belle aux sommeliers, aux vignerons et œnologues, des candidats dits "candides" sont également de la partie. C'est le cas de Pascal Januzec, qui ne connaît le vin qu'en tant qu'amateur et dont la présence est essentielle, car son palais moins « formaté » que celui des professionnels, permet d’amener une nuance dans les jugements. "Un professionnel sera technique, il verra le petit défaut dans le vin, tandis que moi, je vais plutôt associer cela à un plat par exemple. Ainsi, ce qui peut ressembler à un défaut pour eux pourra être associé à une saveur particulière pour un néophyte » précise François-Marie Buteri.
Si le palmarès officiel ne sera dévoilé que le mois prochain, Joseph Santana, le fondateur du Guide des vins corses consent quand même à révéler quelques pistes.
« En vin blanc, la cuvée 2020 du domaine d’Alzipratu tutoie les 5 étoiles. Dans le rosé il y a la cuvée Rocca du domaine Granajolo,. En muscat, vous avez la cuvée des gouverneurs de 2013 d’Orenga de Gaffory et en rouge, chez Giacometti à Patrimonio, la cuvée des Agriate de 2020 est excellente. »
Rendez-vous en juillet pour connaître la suite !
Une fois le vin testé, une grille d'évaluation précise est remplie afin de déterminer les qualités et les défauts de chaque cru. Tout en bas, une section commentaire invite les participants à décrire en détail quels sont les points forts et les faiblesses de la cuvée. "Une conversation se crée autour de la table avec les autres et généralement, les vins qui ressortent de nos discussions sont majoritairement les mêmes. Cette méthode donne lieu à du partage, un vrai travail d'équipe et un échange de connaissances", indique François-Marie Buteri. A l'issue de ce débat, un consensus est trouvé et le même avis final est rédigé par toute la tablée.
Si cette épreuve fait la part belle aux sommeliers, aux vignerons et œnologues, des candidats dits "candides" sont également de la partie. C'est le cas de Pascal Januzec, qui ne connaît le vin qu'en tant qu'amateur et dont la présence est essentielle, car son palais moins « formaté » que celui des professionnels, permet d’amener une nuance dans les jugements. "Un professionnel sera technique, il verra le petit défaut dans le vin, tandis que moi, je vais plutôt associer cela à un plat par exemple. Ainsi, ce qui peut ressembler à un défaut pour eux pourra être associé à une saveur particulière pour un néophyte » précise François-Marie Buteri.
Si le palmarès officiel ne sera dévoilé que le mois prochain, Joseph Santana, le fondateur du Guide des vins corses consent quand même à révéler quelques pistes.
« En vin blanc, la cuvée 2020 du domaine d’Alzipratu tutoie les 5 étoiles. Dans le rosé il y a la cuvée Rocca du domaine Granajolo,. En muscat, vous avez la cuvée des gouverneurs de 2013 d’Orenga de Gaffory et en rouge, chez Giacometti à Patrimonio, la cuvée des Agriate de 2020 est excellente. »
Rendez-vous en juillet pour connaître la suite !