- Vous venez de prendre la tête du syndicat de l’appellation Patrimonio. Qu’est-ce que cette élection représente pour vous ?
- C’est une fierté et un honneur. Mes parents, mes grands-parents, mes arrière-grands-parents faisaient du vin. Je suis la 6e génération dans ma famille. C’est donc quelque chose qui représente beaucoup pour moi au niveau de la symbolique. Au niveau du travail à accomplir, j’espère qu’unis avec tous les vignerons de l’appellation, nous allons pouvoir faire beaucoup de choses.
- Quel a été votre parcours ?
- J’ai repris l’exploitation familiale en 2012. J’y travaillais avec mon père depuis 2003. Dans ma famille, c’est la première fois qu’une femme est à la tête du domaine, même si des femmes y avaient déjà travaillé. Après, j’ai toujours participé aux actions collectives, même sans être élue.
- Vous étiez jusqu’à maintenant vice-présidente du syndicat. Votre élection à la présidence s’est donc fait somme toute naturellement…
- Oui, quand Mathieu Marfisi a voulu céder sa place, les choses se sont faites assez naturellement. Mais si quelqu’un d’autre avait voulu exercer ces fonctions, nous l’aurions également soutenu. Mon vice-président est désormais Lisandru Leccia et j’espère qu’il reprendra le flambeau après moi. Toutefois, nous sommes avant tout un groupe de travail, le président est un peu le porte-parole plus qu’autre chose.
- Vous êtes la première femme à la tête de l’AOP. Cela revêt-il une symbolique particulière pour vous ?
- Oui. Le métier se féminise énormément partout dans le monde. Et même s’il y a déjà eu d’autres présidentes dans les autres appellations de Corse, ce n’était pas encore pour Patrimonio. Je suis donc ravie, d’autant plus que nous sommes quand même la plus ancienne appellation de l’île, la plus connue et celle où nous sommes le plus nombreux, du coup cela du poids qu’une femme soit présidente chez nous aussi.
- Quelles sont vos ambitions pour l’AOP Patrimonio ?
- Nous avons plusieurs chantiers en cours. Déjà, essayer de suivre les évolutions des cépages par rapport au réchauffement climatique, voir s’il y a lieu de faire des modifications de cahier des charges et étudier tout cela. Voir également ce qu’il est possible de faire pour les élevages, pour faire monter en gamme nos vins afin que l’on puisse garder ce titre renommé. Et ensuite peut-être, avoir des idées d’évènements à développer pour faire un petit peu plus parler de nous.
- Être vigneronne aujourd’hui, c’est un métier passion avant tout ?
- C’est plus qu’un métier, c’est un mode de vie. On ne peut pas dire que nous avons vraiment des horaires et des jours de travail. Nous travaillons vraiment au rythme de la vigne et du vin. D’un côté nous avons de grandes difficultés, de grands doutes et de grandes peurs, comme par exemple avec la grêle qu’il y a eu il y a quelque temps qui nous a tous causé un gros coup de stress. Mais d’un autre côté, cela nous apporte beaucoup de satisfaction et de bonheur. Le vin c’est le partage, c’est un liant social. Donc produire quelque chose comme cela c’est quand même un beau mode de vie.
- C’est une fierté et un honneur. Mes parents, mes grands-parents, mes arrière-grands-parents faisaient du vin. Je suis la 6e génération dans ma famille. C’est donc quelque chose qui représente beaucoup pour moi au niveau de la symbolique. Au niveau du travail à accomplir, j’espère qu’unis avec tous les vignerons de l’appellation, nous allons pouvoir faire beaucoup de choses.
- Quel a été votre parcours ?
- J’ai repris l’exploitation familiale en 2012. J’y travaillais avec mon père depuis 2003. Dans ma famille, c’est la première fois qu’une femme est à la tête du domaine, même si des femmes y avaient déjà travaillé. Après, j’ai toujours participé aux actions collectives, même sans être élue.
- Vous étiez jusqu’à maintenant vice-présidente du syndicat. Votre élection à la présidence s’est donc fait somme toute naturellement…
- Oui, quand Mathieu Marfisi a voulu céder sa place, les choses se sont faites assez naturellement. Mais si quelqu’un d’autre avait voulu exercer ces fonctions, nous l’aurions également soutenu. Mon vice-président est désormais Lisandru Leccia et j’espère qu’il reprendra le flambeau après moi. Toutefois, nous sommes avant tout un groupe de travail, le président est un peu le porte-parole plus qu’autre chose.
- Vous êtes la première femme à la tête de l’AOP. Cela revêt-il une symbolique particulière pour vous ?
- Oui. Le métier se féminise énormément partout dans le monde. Et même s’il y a déjà eu d’autres présidentes dans les autres appellations de Corse, ce n’était pas encore pour Patrimonio. Je suis donc ravie, d’autant plus que nous sommes quand même la plus ancienne appellation de l’île, la plus connue et celle où nous sommes le plus nombreux, du coup cela du poids qu’une femme soit présidente chez nous aussi.
- Quelles sont vos ambitions pour l’AOP Patrimonio ?
- Nous avons plusieurs chantiers en cours. Déjà, essayer de suivre les évolutions des cépages par rapport au réchauffement climatique, voir s’il y a lieu de faire des modifications de cahier des charges et étudier tout cela. Voir également ce qu’il est possible de faire pour les élevages, pour faire monter en gamme nos vins afin que l’on puisse garder ce titre renommé. Et ensuite peut-être, avoir des idées d’évènements à développer pour faire un petit peu plus parler de nous.
- Être vigneronne aujourd’hui, c’est un métier passion avant tout ?
- C’est plus qu’un métier, c’est un mode de vie. On ne peut pas dire que nous avons vraiment des horaires et des jours de travail. Nous travaillons vraiment au rythme de la vigne et du vin. D’un côté nous avons de grandes difficultés, de grands doutes et de grandes peurs, comme par exemple avec la grêle qu’il y a eu il y a quelque temps qui nous a tous causé un gros coup de stress. Mais d’un autre côté, cela nous apporte beaucoup de satisfaction et de bonheur. Le vin c’est le partage, c’est un liant social. Donc produire quelque chose comme cela c’est quand même un beau mode de vie.