Commerçants, cafetiers, restaurateurs, personnel médical, mais aussi de nombreux Sartenais étaient rassemblés à 10 heures ce matin devant la sous-préfecture afin de contester le projet de loi sanitaire du gouvernement. « C’est ingérable, anticonstitutionnel. Cela ouvre la porte à plusieurs dérives. Pour boire un café il faudra un pass, dans d’autres endroits non, c’est une concurrence déloyale. Ils veulent diviser le peuple. » - indique Aline Bungelmi, salarié dans un commerce « refusant de me faire vacciner, je ne pourrais bientôt même plus travailler ! A l’Assemblée Nationale, il ne faut pas de pass sanitaire pour entrer, comment voulez-vous l’accepter ? »
Même pour les vaccinés, ce fonctionnement n’est pas tolérable
« Je suis vaccinée, et dans mon activité de commerçante je ne serais pas confrontée au pass sanitaire mais mon fils a un bar et je suis solidaire ! Les commerçants ne pourront ni embaucher, ni travailler ! Ce ne sont pas des gendarmes ! Combien d’employés faudrait-il pour contrôler ? C’est ingérable. » - explique Angelica Cianfarani, propriétaire d’une boutique de vêtements que comme une cinquantaine d'autres Sartenais a décidé de manifester pour "être entendus et surtout compris."
Une saison difficile pour les restaurateurs et les cafetiers
Une contestation à laquelle s’ajoute une saison difficile pour les restaurateurs et les cafetiers, qui subissent un manque cruel de personnel « Sur cette opération nous avons tenté de mobiliser. Nous sommes dans une démarche de discussion.» - indique Olivier Roure, restaurateur, Président des commerçants de Sartè et Vice Président des commerçants du Grand Sud - « Nous ne pouvons pas faire le contrôle de l’Etat. Comment gérer tout cela ? Nous n’avons eu aucune explication, seulement une application à télécharger.»
« La saison est déjà difficile, avec les difficultés à trouver du personnel dans le secteur de la restauration. Qui sommes-nous pour contrôler ? Nous sommes commerçants, ce n’est pas notre métier nous n’avons pas à gérer la politique vaccinale. Nous allons nous retrouver à devoir licencier. Nous avons besoin de réponses claires et d’une prise de conscience. Nous ne pourrons plus faire notre métier qui est un poumon économique. De plus, lorsque vous prenez à emporter, cela ne pose pas de problème que les gens soient assis sur un banc mais sur les terrasses, oui. »
Pour les aides-soignantes, également présente, ce fonctionnement est inacceptable.
« Nous sommes libres de choisir ! Nous devons vivre libres. Nous ne sommes pas contre le vaccin, mais contre le fait qu’on nous oblige. » - clame Catherine Poli, employée à la maison de repos Casa Serena. « L’an passé, nous faisions les gestes barrières. Nous les continuons toujours, avec du matériel de protection. Ils n’ont pas à obliger le personnel à faire un vaccin. », s’indigne Christiane Leonetti, également employée à Casa Serena.
Pour tous, c’est l’incompréhension totale. Avec ce rassemblement, ils espèrent être entendu et surtout, qu’une solution alternative soit trouvée. Une délégation devrait être reçue par le sous-préfet.
Même pour les vaccinés, ce fonctionnement n’est pas tolérable
« Je suis vaccinée, et dans mon activité de commerçante je ne serais pas confrontée au pass sanitaire mais mon fils a un bar et je suis solidaire ! Les commerçants ne pourront ni embaucher, ni travailler ! Ce ne sont pas des gendarmes ! Combien d’employés faudrait-il pour contrôler ? C’est ingérable. » - explique Angelica Cianfarani, propriétaire d’une boutique de vêtements que comme une cinquantaine d'autres Sartenais a décidé de manifester pour "être entendus et surtout compris."
Une saison difficile pour les restaurateurs et les cafetiers
Une contestation à laquelle s’ajoute une saison difficile pour les restaurateurs et les cafetiers, qui subissent un manque cruel de personnel « Sur cette opération nous avons tenté de mobiliser. Nous sommes dans une démarche de discussion.» - indique Olivier Roure, restaurateur, Président des commerçants de Sartè et Vice Président des commerçants du Grand Sud - « Nous ne pouvons pas faire le contrôle de l’Etat. Comment gérer tout cela ? Nous n’avons eu aucune explication, seulement une application à télécharger.»
« La saison est déjà difficile, avec les difficultés à trouver du personnel dans le secteur de la restauration. Qui sommes-nous pour contrôler ? Nous sommes commerçants, ce n’est pas notre métier nous n’avons pas à gérer la politique vaccinale. Nous allons nous retrouver à devoir licencier. Nous avons besoin de réponses claires et d’une prise de conscience. Nous ne pourrons plus faire notre métier qui est un poumon économique. De plus, lorsque vous prenez à emporter, cela ne pose pas de problème que les gens soient assis sur un banc mais sur les terrasses, oui. »
Pour les aides-soignantes, également présente, ce fonctionnement est inacceptable.
« Nous sommes libres de choisir ! Nous devons vivre libres. Nous ne sommes pas contre le vaccin, mais contre le fait qu’on nous oblige. » - clame Catherine Poli, employée à la maison de repos Casa Serena. « L’an passé, nous faisions les gestes barrières. Nous les continuons toujours, avec du matériel de protection. Ils n’ont pas à obliger le personnel à faire un vaccin. », s’indigne Christiane Leonetti, également employée à Casa Serena.
Pour tous, c’est l’incompréhension totale. Avec ce rassemblement, ils espèrent être entendu et surtout, qu’une solution alternative soit trouvée. Une délégation devrait être reçue par le sous-préfet.