« Ce droit de réponse », débute François Alfonsi, « n’est que le paravent d’un opposant girolatais isolé qui s’en sert comme caisse de résonnance. Il ne répond, ni à Mme Maupertuis, ni aux propos que j’ai pu tenir comme maire de la commune, mais il reprend une énième fois la diatribe habituelle de l’opposition communale. Aussi, afin d’éclairer ceux que cette diatribe pourrait abuser :
- Je confirme que l’eau vendue aux plaisanciers est facturée à un prix élevé au m3 pour limiter autant que possible les prélèvements sur la ressource en eau du village, sans en priver les plaisanciers s’ils ont un besoin qui ne peut attendre leur prochaine escale
- Les installations techniques, WC publics, point d’accueil pour les déchets, sont sur la partie inondable d’un terrain situé en immédiat arrière-plage. Ils ont été autorisés à cet endroit pour pouvoir remplir leur fonction auprès du public qui, la topographie de Girolata étant ce qu’elle est, se concentre sur la plage. Ce point a été débattu en Commission des sites, lors de la procédure d’attribution du permis de construire, et, prenant en compte les arguments de la commune, un vote favorable y a été pris à l’unanimité, y compris par les représentants des associations. Ces infrastructures sont légères et conçues pour être rapidement opérationnelles après une crue éventuelle.
- La STEP, pour sa part, a été implantée sur la partie non inondable de ce même terrain. Son efficacité est très bonne, comme l’atteste la dernière visite de contrôle réalisée par la SATESE, l’organisme spécialisé de l’Office d’équipement hydraulique de la Corse.
- Le dernier bâtiment technique à réaliser dans le cadre du permis de construire global accordé à la commune est –notamment- destiné à accueillir un dispositif UV pour améliorer la qualité de l’eau (financements acquis – travaux prévus cet automne) ».
Mémoire courte…
Pour François Alfonsi, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il a pris le dossier à bras-le-corps depuis le début, il est impensable d’accepter une telle polémique. Il s’en explique : « La municipalité a eu le mérite de mettre au point un service OM (Ordures ménagères) digne de ce nom, en recourant à un tri sélectif poussé grâce à la participation des Girolatais. Nombreux sont ceux qui ont en mémoire le « Girolata d’avant », celui du « paradis perdu » de notre détracteur, avec des immondices entassées sur la plage, une décharge sauvage fumante menaçant à chaque instant d’incendier le maquis et qui, comme ce fut le cas en août 2002, était régulièrement emportée vers la plage par la crue du ruisseau Novalla ».
La gestion des déchets
Pour bien comprendre, le maire d’Osani juge bon de revenir en arrière et de dresser un petit historique de la station de Girolata qui apportera sans doute un peu plus d’éclairage à cette discorde. « Voilà comment nous procédons depuis 2004 : les déchets inertes, verres et emballages, sont stockés temporairement près de la plage, sur la zone technique réalisée par la commune, puis évacués au fur et à mesure par mer sur des remorques vers le centre de transit de Piana. L’an dernier, ce sont 18 tonnes de verre et 2,5 tonnes d’emballages qui ont ainsi été recyclés. A cela s’ajoutent 4 tonnes d’encombrants stockés provisoirement dans la « mini-déchèterie » située à Novalla, dans l’attente d’une évacuation groupée que nous réalisons à l’automne. Pour le reste, environ 20 tonnes de déchets résiduels sont évacuées par air en trois héliportages annuels depuis la « zone des moloks », et le solde, comprenant le mélange des bio-déchets triés (matières organiques) avec les cartons d’emballage et du bois (matières carbonées), permet de fabriquer sur place du compost qui est ensuite mis à disposition de la population. La quantité de déchets recyclés sous forme de compost est estimée à 50 tonnes annuelles. Je me suis rendu sur site le 11 juillet 2018 et je vous joins, pour bien expliquer comment nous procédons, les photos que j’ai prises sur place. Vous constaterez que l’état de propreté du site n’a rien à voir avec les photos jointes à l'article ».
Pas de nuisance
François Alfonsi rappelle que lors du transfert de compétence entre la commune d’Osani et la Comcom Spilonca-Liamone, « il a été décidé que la commune reprendrait à son compte la clôture du site et la réfection du bassin de réception des lixiviats (qui, malgré son piteux état, fonctionne, ainsi que la pompe solaire qui renvoie les eaux sur le tas en train de composter). Ces travaux ont été inscrits le 25 mars dernier au budget 2018 de la commune et sont en cours de réalisation ». Et de préciser : « Voilà donc pour l’état du site où, j’en atteste, il n’y a pas de nuisance olfactive car le processus de compostage est bien assuré. J’ajoute que Ghjirulatu, qui produit son compost depuis 2005, a été largement précurseur en Corse sur ce plan »..
Les enfants du village en question…
« Le droit de réponse verse dans le nauséabond quand il dénie la qualité « d’enfants du village » aux employés du port. Ils sont les enfants de familles installées ici depuis la création du village, ou d’une famille installée à Girolata depuis bientôt un demi-siècle. D’autres se sont établis depuis des années à Girolata et viennent d’autres villages de Corse (Coghja, Santa Lucia di Mercuriu). Il s’agit enfin de quelques étudiants appartenant à des familles d’estivants fréquentant le site depuis leur naissance. Je confirme qu’ils sont bien des enfants du village, n’en déplaise à la conception ethniciste de notre détracteur. Je ne prétends pas à l’infaillibilité et je suis conscient que bien des points sont à améliorer. Mais je rappelle que Girolata ne dispose pas d’accès routier, ce que l’opposant, à qui vous avez ouvert vos colonnes, ne cesse de dénoncer, et que cela renchérit mécaniquement le coût des investissements publics, fort heureusement en partie compensés par les subventions qui nous sont allouées en toute transparence ».
Une gestion saine et responsable
« En conclusion, je veux rappeler que l’initiative, que nous avons prise le 6 août dernier avec Nanette Maupertuis, visait à sensibiliser sur la question de l’actuelle très/trop forte fréquentation de Ghjirulatu alors que nous sommes dans un site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, en zone Natura 2000, en site classé.... Cette question est posée aux autorités qui en ont la responsabilité, notamment le Parc régional qui est le gestionnaire de la réserve de Scandula et l’Etat qui est compétent sur sa règlementation fixée par arrêté ministériel. Car la quasi-totalité des visiteurs de Girolata sont liés à des excursions dans la réserve. Nous sommes situés en aval, et nous ne faisons que gérer au mieux, avec nos faibles moyens, les conséquences qui découlent de leurs décisions ou non-décisions. Sur ce plan, j’ai proposé, sans qu’il y soit donné suite, que l’Etat instaure un dispositif de licences, comme il existe des licences de taxi dans les villes, pour maîtriser le nombre de bateaux autorisés à exploiter cette activité de visite dans la réserve de Scandula, et dans le site classé en général. Je renouvellerai cette proposition lors de la venue en Corse, les 20 et 21 septembre prochain, de spécialistes de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) qui est l’organisme en charge d’évaluer la situation des sites Unesco. Je suis ouvert à d’autres propositions s’il y en a, car je partage moi aussi, vu le rythme de développement actuel, le sentiment qu’il faut agir enfin. Aussi, je ne peux que regretter qu’une polémique malveillante et inutile ait été lancée par cette association alors qu’elle ne fait aucune proposition concrète ».
- Je confirme que l’eau vendue aux plaisanciers est facturée à un prix élevé au m3 pour limiter autant que possible les prélèvements sur la ressource en eau du village, sans en priver les plaisanciers s’ils ont un besoin qui ne peut attendre leur prochaine escale
- Les installations techniques, WC publics, point d’accueil pour les déchets, sont sur la partie inondable d’un terrain situé en immédiat arrière-plage. Ils ont été autorisés à cet endroit pour pouvoir remplir leur fonction auprès du public qui, la topographie de Girolata étant ce qu’elle est, se concentre sur la plage. Ce point a été débattu en Commission des sites, lors de la procédure d’attribution du permis de construire, et, prenant en compte les arguments de la commune, un vote favorable y a été pris à l’unanimité, y compris par les représentants des associations. Ces infrastructures sont légères et conçues pour être rapidement opérationnelles après une crue éventuelle.
- La STEP, pour sa part, a été implantée sur la partie non inondable de ce même terrain. Son efficacité est très bonne, comme l’atteste la dernière visite de contrôle réalisée par la SATESE, l’organisme spécialisé de l’Office d’équipement hydraulique de la Corse.
- Le dernier bâtiment technique à réaliser dans le cadre du permis de construire global accordé à la commune est –notamment- destiné à accueillir un dispositif UV pour améliorer la qualité de l’eau (financements acquis – travaux prévus cet automne) ».
Mémoire courte…
Pour François Alfonsi, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il a pris le dossier à bras-le-corps depuis le début, il est impensable d’accepter une telle polémique. Il s’en explique : « La municipalité a eu le mérite de mettre au point un service OM (Ordures ménagères) digne de ce nom, en recourant à un tri sélectif poussé grâce à la participation des Girolatais. Nombreux sont ceux qui ont en mémoire le « Girolata d’avant », celui du « paradis perdu » de notre détracteur, avec des immondices entassées sur la plage, une décharge sauvage fumante menaçant à chaque instant d’incendier le maquis et qui, comme ce fut le cas en août 2002, était régulièrement emportée vers la plage par la crue du ruisseau Novalla ».
La gestion des déchets
Pour bien comprendre, le maire d’Osani juge bon de revenir en arrière et de dresser un petit historique de la station de Girolata qui apportera sans doute un peu plus d’éclairage à cette discorde. « Voilà comment nous procédons depuis 2004 : les déchets inertes, verres et emballages, sont stockés temporairement près de la plage, sur la zone technique réalisée par la commune, puis évacués au fur et à mesure par mer sur des remorques vers le centre de transit de Piana. L’an dernier, ce sont 18 tonnes de verre et 2,5 tonnes d’emballages qui ont ainsi été recyclés. A cela s’ajoutent 4 tonnes d’encombrants stockés provisoirement dans la « mini-déchèterie » située à Novalla, dans l’attente d’une évacuation groupée que nous réalisons à l’automne. Pour le reste, environ 20 tonnes de déchets résiduels sont évacuées par air en trois héliportages annuels depuis la « zone des moloks », et le solde, comprenant le mélange des bio-déchets triés (matières organiques) avec les cartons d’emballage et du bois (matières carbonées), permet de fabriquer sur place du compost qui est ensuite mis à disposition de la population. La quantité de déchets recyclés sous forme de compost est estimée à 50 tonnes annuelles. Je me suis rendu sur site le 11 juillet 2018 et je vous joins, pour bien expliquer comment nous procédons, les photos que j’ai prises sur place. Vous constaterez que l’état de propreté du site n’a rien à voir avec les photos jointes à l'article ».
Pas de nuisance
François Alfonsi rappelle que lors du transfert de compétence entre la commune d’Osani et la Comcom Spilonca-Liamone, « il a été décidé que la commune reprendrait à son compte la clôture du site et la réfection du bassin de réception des lixiviats (qui, malgré son piteux état, fonctionne, ainsi que la pompe solaire qui renvoie les eaux sur le tas en train de composter). Ces travaux ont été inscrits le 25 mars dernier au budget 2018 de la commune et sont en cours de réalisation ». Et de préciser : « Voilà donc pour l’état du site où, j’en atteste, il n’y a pas de nuisance olfactive car le processus de compostage est bien assuré. J’ajoute que Ghjirulatu, qui produit son compost depuis 2005, a été largement précurseur en Corse sur ce plan »..
Les enfants du village en question…
« Le droit de réponse verse dans le nauséabond quand il dénie la qualité « d’enfants du village » aux employés du port. Ils sont les enfants de familles installées ici depuis la création du village, ou d’une famille installée à Girolata depuis bientôt un demi-siècle. D’autres se sont établis depuis des années à Girolata et viennent d’autres villages de Corse (Coghja, Santa Lucia di Mercuriu). Il s’agit enfin de quelques étudiants appartenant à des familles d’estivants fréquentant le site depuis leur naissance. Je confirme qu’ils sont bien des enfants du village, n’en déplaise à la conception ethniciste de notre détracteur. Je ne prétends pas à l’infaillibilité et je suis conscient que bien des points sont à améliorer. Mais je rappelle que Girolata ne dispose pas d’accès routier, ce que l’opposant, à qui vous avez ouvert vos colonnes, ne cesse de dénoncer, et que cela renchérit mécaniquement le coût des investissements publics, fort heureusement en partie compensés par les subventions qui nous sont allouées en toute transparence ».
Une gestion saine et responsable
« En conclusion, je veux rappeler que l’initiative, que nous avons prise le 6 août dernier avec Nanette Maupertuis, visait à sensibiliser sur la question de l’actuelle très/trop forte fréquentation de Ghjirulatu alors que nous sommes dans un site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, en zone Natura 2000, en site classé.... Cette question est posée aux autorités qui en ont la responsabilité, notamment le Parc régional qui est le gestionnaire de la réserve de Scandula et l’Etat qui est compétent sur sa règlementation fixée par arrêté ministériel. Car la quasi-totalité des visiteurs de Girolata sont liés à des excursions dans la réserve. Nous sommes situés en aval, et nous ne faisons que gérer au mieux, avec nos faibles moyens, les conséquences qui découlent de leurs décisions ou non-décisions. Sur ce plan, j’ai proposé, sans qu’il y soit donné suite, que l’Etat instaure un dispositif de licences, comme il existe des licences de taxi dans les villes, pour maîtriser le nombre de bateaux autorisés à exploiter cette activité de visite dans la réserve de Scandula, et dans le site classé en général. Je renouvellerai cette proposition lors de la venue en Corse, les 20 et 21 septembre prochain, de spécialistes de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) qui est l’organisme en charge d’évaluer la situation des sites Unesco. Je suis ouvert à d’autres propositions s’il y en a, car je partage moi aussi, vu le rythme de développement actuel, le sentiment qu’il faut agir enfin. Aussi, je ne peux que regretter qu’une polémique malveillante et inutile ait été lancée par cette association alors qu’elle ne fait aucune proposition concrète ».