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Gilles Simeoni : "Ne pas voter pour François Alfonsi est une faute politique grave"


Rémi Di Caro le Mercredi 22 Mai 2019 à 19:40

A l'occasion du meeting de clôture de campagne de François Alfonsi, candidat de Femu a Corsica aux élections européennes 2019, plus de 120 personnes étaient réunis ce mercredi 22 mai, à la salle polyvalente de Lupinu. Dernier virage avant les élections qui auront lieu les 25 et 26 mai prochains, celui qui représente la liste écologique conduite par Yannick Jadot -Europe Ecologie Les Verts : Régions et Peuples Solidaires- est revenu sur l'importance pour la Corse d'avoir son mot à dire dans les hautes-sphères européennes.



Entouré, à cette occasion, par ses nombreux partenaires, dont Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, François Alfonsi a décrit ces élections comme "une occasion d'internationaliser la cause corse" et "apporter un poids supérieur pour peser sur le rapport de force politique actuel avec l'Etat". 
Pour Gilles Simeoni, qui, pour le compte de ces élections, a tenu mardi son premier meeting électoral hors de Corse, "il y a un besoin absolu pour la Corse d'avoir un député européen".
"Dans un certain contexte anxyogène actuel, voter pour François Alfonsi n'est pas seulement un vote nationaliste, mais un vote qui bénéficiera à la Corse toute entière". Mais aussi : "ne pas voter pour François Alfonsi est une faute politique grave"

Pierre Savelli, maire de Bastia, et également soutien du candidat "Diputata Pà a Corsica" a tenu a revenir à la genèse du combat nationaliste, rappelant que c'était à la base un combat écologique soulignant "l'histoire d'amour entre les mouvements écologiques et la Corse durant des épisodes comme celui des "boues rouges","ou encore de l'Argentella".
Pour ce dernier, "cette élection est la seule solution pour obtenir une Europe des peuples et des régions, et surtout ne pas se retrouver marginaliser".
Antonia Luciani, de Femu a Corsica, semble également partager ce point de vue puisque pour cette dernière, "il est inconcevable que le mouvement nationaliste, qui a toujours favorisé une certaine ouverture, se trouve à l'écart des décisions qui seront prises à Bruxelles".